Mais où sont donc passées la verve du premier tome, son suspense, sa hargne et sa sensualité ?
Et pourtant, vu la qualité des renseignements purement historiques, on ne peut accuser Régine Desforges d'avoir bâclé le troisième opus de cette si célèbre saga ! Et de l'Histoire, on en mange... Ce soucis du détail aussi inutile pour la trame narrative qu'exténuant pour le lecteur pousserait même à l'abandon ! Ajoutons à cela plusieurs improbabilités, et l'utilisation abusive de procédés dont la ficelle est déjà connue du lecteur depuis deux fois 400 pages...
Ce Tavernier si adulé dans les précédents ouvrages devient un clown qui apparaît et disparaît aussi vite qu'il dégaine sa braguette. Ce Laurent qui faisait frémir d'envie toute jeune fille vertueuse devient un être blafard sans épaisseur, à l'instar de tous les autres personnages qui perdent de leur crédibilité et de leur consistance.
On se perd, on s'englue dans les réalités historiques les moins reluisantes, à peine reliées aux quelques coup tirés à la va-vite dans la paille ou dans un placard.
Le ton s'essouffle et se débat entre des lettres perdues, des portrait historiques, des pages entières de discours politiques et quelques lignes du roman Autant en emporte le vent...
La magie a tiré sa révérence !
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