Le dernier quai (BD)

On assiste à une entrée en matière des plus intéressantes : un maître d'hôtel qui a sa petite routine bien rodée, qui cache une certaine lassitude, et qui nous présente son hôtel bien particulier … La nature de l'hôtel, d'être le dernier endroit où se rendent les morts avant de s'en aller, m'a rappelé le drama Hotel del Luna, ce qui m'a permis d'adhérer au récit très rapidement. Les morts vont devoir faire face à leurs regrets afin d'être “soignés” et de rejoindre l'ailleurs. Un jour, le quotidien d'Emile, notre héros, va être bouleversé par l'arrivée de trois morts bien originaux … le récit n'a pas été aussi surprenant qu'il aurait pu l'être, les révélations sont attendues. Pour autant, cela ne nous empêche pas d'être capté par le récit jusqu'à la dernière page. On peut éprouver une déception vis à vis de la fin, qui se révèle frustrante dans un sens. La tournure de l'histoire est logique et a son sens, mais on a un sentiment de “c'est tout ?” qui prédomine à la fin de la lecture. Toutefois, le dernier quai fut une lecture sympathique et intrigante, même si ce n'est pas un coup de coeur.

Cette BD me fait de l'oeil depuis plusieurs mois. J'ai donc décidé de l'emprunter à la bibliothèque pour enfin savoir ce qu'elle renferme.

J'ai trouvé le concept de l'histoire très original. Au commencement de ma lecture, je ne m'attendais pas du tout à cette fin, mais au fil des pages, on devine quand même ce qui se passe avant que ce soit dit. Pour autant, ça ne gène pas le "plaisir" de la lecture.
De plus, je trouve que cette BD aborde un sujet délicat, qui pourrait s'avérer sombre, de manière assez positive finalement.

"Le dernier quai" est un album au concept intéressant, fascinant et troublant, qui prend encore une toute autre dimension d'un coup. Il parle de la vie, de la mort, de notre perception, de nos choix, de nos relations avec les autres, de ce qui nous fait avancer, de ce qui nous fait lever le matin. Il se laisse très bien suivre et monte crescendo en nous surprenant, au moins en partie.
Quand nous commençons l'histoire nous sommes avec Emile, le maître d'hôtel, il est réglé comme un métronome, toujours le sourire, prêt à combler tous les désirs de ces clients et de les aider si nécessaire.
Le graphisme est agréable, l'album est immersif, et nos fait passer par un arc-en-ciel d'émotions, quitte à nous énerver même.
L'album est séparé en acte sans sous-titre avec une image en pleine page. La mise en page et en forme contribue à l'immersion.
Mais si un jour, tout ne se passait pas exactement comme prévu, que rien n'allait plus ?
Ce oneshot est sort chez Bamboo et crée par Nicolas Delestret.
Si vous ne voulez rien savoir de plus, vous pouvez vous arrêter là, sinon on continue encore un peu mais ne vous inquiétez pas sans trop en dire.
Son hôtel n'est pas n'importe lequel, il est penché, c'est celui du dernier voyage. Il s'appelle sobrement l'hôtel du dernier quai.
Les clients qui y arrivent peuvent être totalement perdus. Emile est là pour répondre à leurs questions.
Oui, c'est le dernier passage, ils sont morts et doivent être en paix pour partir sereinement, sinon malheureusement ce sera autrement. Un dernier voyage où ils sont servis comme des rois.
Ils ont aussi une chambre avec des objets. Il leur faudra faire face à leurs derniers regrets avant qu'il ne soit trop tard. La mise en place est très intéressante.
Mon regret c'est de ne pas avoir vu entièrement une des arrivée et comment chacun part en entier, on verra juste la fin des premiers clients que nous, nous rencontrons.
Ensuite Emile se rate un jour, il n'a pas entendu le réveil, il est complètement décalé. Des gens sont arrivés sans avoir été annoncés. Bref, tout est déréglé et rien ne se passe comme d'habitude. Comment pourra-t-il les aider et que se passe-t-il vraiment ? Là, ce sera à vous de le découvrir.

Une jolie bd, qui emprunte et adapte à sa sauce, en guise de clin d'oeil au voyage de Chihiro les ombres et le train de l'animé de Miyazaki.
Emile est le gérant d'un hôtel sur les rives de l'au-delà où les ames apprennent à se libérer de leurs souvenirs douloureux, de leurs regrets et de leur culpabilité. Sa vie est millimétrée jusqu'au jour où trois résidents mettent à mal sa belle organisation.
C'est intrigant, drôle, touchant. Ça aborde le difficile sujet du suicide, de la dépression et de la culpabilité.

Jolie BD qui traite - au travers d'un purgatoire revisité et avec une certaine poésie - de la nécessité de prendre du recul sur ses remords, de surpasser son déni, de pouvoir s'autoriser le pardon ou encore d'exprimer ses émotions.
Pour une fois, c'est un manque de pathos qui empêche cette histoire de nous transporter, d'être totalement ému. Elle est empreinte d'une mélancolie douce-amère trop monotone qui gagnerait en changeant d'intensité.
Les couleurs sont d'ailleurs assez ternes - ce qui se justifie par le décor d'après-vie et les souvenirs évoqués - et chaque touche de couleur devient par contraste une bouffée d'émotion, mais celles-ci sont malheureusement trop peu nombreuses.

J'ai vu le livre en bibliothèque, je l'ai emprunté, la couverture me plaisait. Clairement la couverture n'a rien à voir avec l'histoire...
Je lis souvent une bd entre 2 romans afin de "digérer " un livre avant d'en commencer un autre. Je ne suis donc pas experte.
Le graphisme de celui ci n'est pas de ceux que je préfère mais il reste agréable, l'histoire par contre ma beaucoup plu. J'ai trouvé cette bd novatrice. L'originalité de son histoire est vraiment sympathique et surprenante.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.

J'aimerais qu'on commence par la couverture qui est sublime, j'aime beaucoup le dessin et la couverture est lisse avec une finition mat. J'adore.

Pour l'histoire, nous sommes aux côtés d'Emile, majordome. Ces journées sont réglées comme du papier à musique. Il accueille des clients un peu particuliers, ils viennent de mourir.

Il guide ces personnes afin qu'elles fassent un point sur leur vie. C'est la seule façon pour atteindre " l'après". Tout ne va pas se passer comme prévu pour Émile...

J'ai beaucoup aimé cette histoire. Ce qui est bien avec les graphiques c'est que je me projette plus facilement dans les décors, l'histoire grâce aux dessins. Dans cette histoire, on est pas envahi par les dialogues, il y a ce qu'il faut pour comprendre l'histoire et c'est un vrai plus.

Je n'ai pas ressenti de temps morts dans l'histoire, le roman graphique est divisé en trois actes ce qui maintient l'envie de continuer.

J'ai dévoré d'une traite cette histoire qui m'a beaucoup touchée : thème du deuil et du poids des erreurs passées. J'ai aimé l'ambiance onirique qui s'en dégage. le dessin porte particulièrement bien les personnages qui sont attachants. Je recommande la lecture de cette chouette bd.

J'ai adoré ma lecture et le principe. Pouvoir pardonner et se pardonner afin de vivre une mort paisible. Se rappeler qui on était et ce qu'on a vécu. C'était une très belle BD, peut-être un peu étrange par moment, mais j'ai passé un très bon moment, pour ma part.