Mon rêve ! Jamais je n’y atteindrai !… Jamais ! Il me fuit sans cesse, comprenez-vous ? Quand je crois le saisir, le fixer sur la toile, il m’échappe. Et c’est ma vie depuis des années…
Il l’avait aimée avant de la connaître, quand elle n’était que l’image de son rêve. Il l’aimait maintenant dans la réalité, avec la même ferveur, la même passion grave et silencieuse. Il ne se demandait pas encore où il allait ainsi, quel serait l’aboutissement de ce songe d’amour. Non, il jouissait de l’heure présente, de la joie toute pure, de cette clarté inattendue se levant sur la mélancolie de son âme.
On ne se lasse jamais de la beauté, surtout quand elle est celle de son pays.
Il y a des choses qu’on n’efface pas, qui nous suivent jusqu’à la tombe.
L’individu est dépendant de la société, et qu’il n’a pas le droit de jeter le trouble dans celle-ci, en multipliant les foyers à côté, en discréditant le mariage, réduit à n’être plus qu’un contrat temporaire résiliable à la volonté d’un des conjoints.
Le divorce est une loi de destruction sociale ; il désagrège la famille, il est le triomphe de l’individualisme, c’est-à-dire la ruine de la société.
La compassion féminine avait probablement frayé la voie à l’amour, ainsi qu’il arrive souvent.