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EAN : 9782511030738
274 pages
Nevicata (08/01/2015)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Voici 150 façons de goûter l’expérience du voyage, de partager l’effervescence d’un départ, le charme d’une rencontre, la surprise d’une découverte, le bonheur d’un retour. Autant d'émotions qui marquent tous nos voyages, que l'on parte en explorateur ou comme simple touriste.

Des petits textes à lire au hasard de vos envies, à poser puis à reprendre, pour entrer en voyage par la littérature ou la poésie, l’histoire ou la mythologie, le cinéma ou la p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Nombreuses anecdotes sur le thème du voyage, certaines évidentes, d'autres qui ont davantage demandé de la part des auteurs des recherches. Assez inégal, mais de ces livres agréables à feuilleter de temps à autres.
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C'est une mine d'information originale et même drôle. Un livre pour les voyageurs ou pour curieux tout simplement.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le premier grand voyageur

On aimerait donner un nom, un visage à ce héros. Mais on ne connaît de lui que les traits imaginés par les scientifiques aux peuples de la préhistoire. Le premier grand voyageur de l'histoire humaine s'appelle Homo Erectus. Il ne se contente pas de se tenir debout comme l'indique son nom savant, mais en profite aussi pour marcher loin, très loin : parti d'Afrique orientale, la terre de tous ses ancêtres Homo Habilis, il essaime jusqu'au Maroc, en Espagne, en Europe du nord et de l'est, en Asie centrale, en Chine et en Indonésie - voire en Amérique. Après lui, il ne restera guère à la vague suivante - la nôtre, Homo Sapiens - qu'à coloniser quelques îles jusque-là désertes : l'Irlande, l'Australie, le Japon, les Caraïbes, le Groenland ou les archipels du Pacifique, puis enfin (aux Temps modernes) l'Antarctique, la dernière terre vierge d'hommes.
Certes Homo Erectus prend son temps pour rayonner ainsi en tous sens : quelques centaines de milliers d'années, de sorte qu'aucun individu de l'époque n'accomplit personnellement aucun de ces fabuleux voyages - et même s'il a bien fallu qu'une famille au moins soit la première à franchir les isthmes, les cols, les fleuves ou les détroits qui la mèneraient d'Afrique en Europe ou en Asie, puis de là en Angleterre ou à Java. Grand voyageur Raison de cette formidable bougeotte : de régime plus ou grand chasseur ? volontiers Carnivore que ses prédécesseurs, c'est moins pour voir du pays que pour conquérir de nouveaux terrains de chasse qu''Erectus s'aventure en ces régions inconnues, plutôt moins propices que les Tropiques pour un végétarien, mais attrayantes pour un chasseur sachant marcher. Si notre remuant ancêtre court le vaste monde, c'est parce qu'il court après quelque chose : la proie dont il fera son dîner !
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Le pari de Phileas Fogg

Quand Phileas Fogg, héros du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, regagne enfin Londres après son périple, il est persuadé qu'il a perdu son pari : selon ses calculs, il lui a fallu en tout 81 jours pour boucler son tour du monde, et non 80 comme promis aux gentlemen de son club.
Or il s'aperçoit le lendemain matin qu'il n'en est rien : le calendrier est formel, 80 jours seulement ont passé en Angleterre alors que lui-même et son valet Rouletabille, tandis qu'ils fonçaient vers l'est, ont vu le soleil se lever 81 fois. Fogg a simplement oublié qu'en voyageant au rebours du soleil ils ont écourté chacune de ces 81 journées de dix-huit minutes en moyenne, soit à la fin du voyage toute une journée de moins. Contre toute attente, il a remporté son défi !
Le héros de Jules Verne n'est pas le premier à qui advient cette mésaventure, et l'auteur le sait bien, car il en fait mention dans son Histoire des grands voyages et des grands voyageurs (1870). Quand le pilote Sébastian Elcano, en 1522, ramène à Séville l'ultime caravelle de la flotte de Magellan après avoir bouclé en un peu moins de trois ans le tout premier tour du monde, il constate avec surprise qu'on est un jeudi alors qu'il se croyait un mercredi : «Nous ne pouvions nous persuader de nous être trompés d'un jour, parce que j'avais, sans interruption, marqué dans mon journal les jours de la semaine et les quantièmes du mois.»
À lui aussi il faudra qu'un astronome explique que, voyageant vers l'ouest avec le soleil, il a, au contraire de Fogg, manqué un jour : ses journées à lui ont, à son insu, duré une minute et demie de plus en moyenne.
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