[Macron] Euréka ! J’ai trouvé ! On va faire un grand débat !
[Macronie] Hein ?
[Macron] Moi, tout seul au milieu d’une foule de péquenots, une grand-salle, je parle des heures, tout le monde m’écoute ! Et à la fin, standing ovation, salut, rappel !
[Macronie] Euh… prudence, monsieur le président… humilité, profil bas, discrétion… il ne faut surtout pas la ramener.
[Macron] Mais bien sûr, j’ai compris, rassurez-vous, faites moi-confiance ! De l’humilité ? Fastoche !
[…]
[Macron] Alors MOI, je vais TOUT CHANGER, vous allez voir ce que vous allez voir ! Je vais réformer plus vite, plus fort, mais VOUS, attention les enfants ! Il va falloir que vous bossiez ! Faut vous remuer, là, tas de FEIGNANTS ! Pour trouver du boulot, il n’y a qu’a traverser a rue, hein ! Vous me coûtez un POGNON de DINGUE et moi je ne vous paie pas à rien foutre !
[Macronie] Oh non, c’est pas vrai ! Il recommence !
[Édouard Philippe] Qu’est-ce qu’on peut faire ? Non mais qu’est-ce qu’on peut bien faire pour reprendre la main ?
[Christophe Castaner] Je sais ! Il suffit de mettre plus de flics et de taper dans l’tas !
- Ta gueule, Casta !
[Gérard Collomb] Alors çaa c’est un comble ! Ton grand dadais avec sa limitation de vitesse à la con à 80 km/h qu’il a décidée tout seul dans son coin, il va foutre le feu à nos campagnes ! Moi, je ne vais pas assumer ses conneries ! Il n’écoute personne.
[Benjamin Griveaux] Non mais regardez-moi ces abrutis de journalistes !
[Christophe Castaner] Ils nous mangent dans la main ces blaireaux !
[Emmanuel Macron] Sibeth, Sylvain, vous avez vu ça ? Checkez ces vermines de journaux ! Marlène les rends dingues… On les éblouit avec notre « nouveau monde ». On leur en met plein les mirettes, ils ne savent plus où ils habitent !
- Oui Monsieur le Président, vous êtes le roi de le poudre de perlimpinpin !
[Emmanuel Macron le 21 juin, en conseil des ministres] Je tiens à assurer que François Bayrou a décidé de quitter le gouvernement pour mieux se défendre devant la justice et je tiens à lui renouveler ma confiance. Je le remercie très sincèrement pour avoir servi loyalement. La vie politique est longue… Et parfois, elle peut être cruelle.
[Édouard Philippe] Oh oui, bien cruelle...
[Macron] Dis-moi, Vlad, tu trouves pas qu’il me ressemble, Napoléon.
[Poutine] Da, da. On lui a bien botté le cul à Moscou.
S’il y a bien un truc que Manu Ier ne supporte pas, c’est l’ego, enfin l’ego des autres. Surtout quand ceux-là son des rescapés d’avant le « dégagisme »...
Fini le paternalisme de « l’ancien monde » dans « le nouveau monde », le manager en chef ne fait pas de quartier ! Le cortège des cocus du macronisme s’allonge et à l’Élysée, la grenouille n’en finit plus d’enfler. Jusqu’à l’explosion ?
S’il y a bien un truc que Manu Ier ne supporte pas, c’est l’ego. Enfin, l’ego des autres.