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3,61

sur 725 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une station d'observation climatique au nord du Groenland ; six scientifiques qui l'habitent pour quelques mois, plus un chien issu d'un croisement avec un loup. Dès la première sortie sur la glace, tout déraille : l'équipe découvre un troupeau de boeufs musqués pris dans la glace depuis des années. Puis le glaciologue canadien de l'équipe découvre des statues taillées dans la banquise, sept, comme le nombre de membres de l'équipe, chien compris. Des symboles menaçants ? Tout s'enchaîne : le photographe, un jeune étudiant français, est attaqué par un ours ; un autre membre de l'équipe, une scientifique japonaise, se suicide, ou est assassinée ? le responsable de la mission, un danois, fait appel à une scientifique norvégienne, spécialiste des morts en nombre d'animaux, elle-même en proie à d'énormes problèmes familiaux. Son arrivée, en compagnie d'un journaliste plus ou moins amoureux d'elle (et réciproquement), ne fait qu'aggraver le marasme...

Commençons par le positif :
- C'est bien écrit, dans une langue à la fois recherchée et facile à lire.
- L'histoire a du rythme, avec largement ce qu'il faut de rebondissements et de changements de points de vue pour entretenir avec conviction l'attention.
- L'auteure ne manque pas d'imagination ; peut-être même un peu trop...

Sur le moins bien, je noterai trois points, en y allant crescendo :
- Commençons par les personnages, pour l'essentiel des caricatures de la malchance et/ou de la duplicité.
- Continuons avec l'histoire, qui s'appuie sur une somme d'événements hautement improbables (façon, "si le pire devait nous arriver..."), et qui finit pas ressembler à une théorie du complot.
- Mais je crois que ce qui m'a le plus déplu, c'est le sort réservé aux inuits : dans l'adversité et le souffrance, les blancs, et le black, restent humains, même s'il peut leur arriver de dépasser certains tabous. Les inuits pourraient, eux, sombrer totalement...

On tombe très vite dans l'excès. Dommage car le sujet, d'actualité, est des plus intéressants. Mais trop, c'est trop !
Conclusion ; je n'ai pas du lire de bon livre de Sonja Delzongle. Je vais essayer un deuxième.

Lien : http://michelgiraud.fr/2019/..
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L'équipe scientifique de la base Arctica survivra-t-elle à la féroce nuit polaire, aux diaboliques tendances suicidaires, à l'éboulement du glacier, aux mystérieux Inuits cannibales, au terrible tremblement de terre, aux immondes secrets dissimulés par l'armée danoise, à la disparition des espèces et aux tentatives de meurtre sur celle qui en accuse les géants de l'OGM?

J'ai aimé le début et il y avait certainement de quoi construire un bon bouquin mais la suite redondante et pleine d'invraisemblances m'a lassé.
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Je viens à cette auteure par ce livre, sans avoir lu son Dust qui avait reçu de bonnes critiques. Dust se passe dans la chaleur africaine, nous sommes avec Boreal dans le froid polaire.

Le début est prometteur : une mission scientifique isolée sur la banquise, une hécatombe animale inexpliquée, un flash back dans les années 50 qui voit un village inuit confronté à d'étranges phénomènes, une militante écolo victime de tentative de meurtre... Tous ça est assez bien posé, on attend la suite avec des frissons glacés dans le dos.

Hélas, la suite n'est pas très bien menée, les invraisemblances sont partout, l'excès de gore devient grotesque, une des histoires dans l'histoire se révèle inutile, ne faisant que rajouter des pages qui n'apportent rien. Bref, cette histoire m'a laissé un peu froid...

Je retiens tout de même un message écologique certes un peu dans l'air du temps mais qui est porté avec une vraie sincérité.
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Boréal est un thriller décevant.
Décevant parce qu'il s'annonçait bien : des thèmes visiblement bien documentés, des problématiques actuelles (le réchauffement climatique, l'effondrement du vivant), un background prometteur (la base secrète des États-Unis au Groenland durant la guerre froide, le crash d'un B52 porteur d'armes nucléaires à la même époque dans cette même région), ainsi que des conditions propices au genre (un nombre limité de personnages, très contrastés, différents par leur histoire, leurs motivations, sont réunis dans une base scientifique du Groenland).
Malheureusement, on commence à avoir des doutes en découvrant
Sans même parler du style très lourdaud, presque "scolaire", les coups de théâtre sont parfois tirés par les cheveux, les invraisemblances et "coïncidences qui tombent bien" sont trop nombreuses, avec une légère touche de fantastique pour le cas où tout cela paraîtrait trop gros. Passés les deux tiers, on n'y croit même plus du tout :
Dommage : les ingrédients étaient bons, mais la cuisinière a oublié la casserole sur le feu.
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Premier roman de cette auteur française que je lis.
L'action se passe au Groenland, c'est ce qui m'a attirée au départ. On suit une équipe de 6 scientifiques venus faire des expériences et travailler sur le réchauffement climatique dans cette région du globe.
Dés le départ, l'environnement est hostile, on sent que les personnages obligés de cohabiter dans un espace restreint, ont des secrets et des problèmes. Lors d'une expédition sur l'inlandsis, ils découvrent un troupeau de boeufs musqués congelés, morts sous la glace. de quoi sont-ils morts ?
Ils vont aussi croiser un ours polaire, des inuits menaçants. Les membres de la mission sont tués les uns après les autres, qui leur en veut ? Qui dérangent-ils ?
J'ai aimé le dépaysement et apprendre des choses sur les moeurs des inuits car tout est très documenté, très détaillé d'un point de vue scientifique.
J'ai aimé certains personnages complexes comme Luv.
Mais, au final, j'ai trouvé ce roman un peu trop gore (cannibalisme, violence des attaques sur la neige, dureté extrême des conditions de vie).
Dans le même genre, j'ai préféré de beaucoup un roman appelé "QAANAAQ" de Mo Malo.
Mais bon, c'est juste mon avis !
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Tout d'abord, sachez que je respecte les critiques dithyrambiques faites sur ce roman.
Mais ce n'est pas du tout mon ressenti contrairement à ces autres romans tout-à-fait remarquables, je tiens à le dire : Quand la neige danse, Cataractes ou Récidive.
Les sujets choisis étaient parfaits et d'actualité en plus et donc j'étais certaine qu'il allait me plaire tout autant que les précédents.
Réchauffement climatique, oppression des minorités ethniques, et même les conséquences destructrices d'une des passions folles de certains hommes au pouvoir et de tout temps (je ne peux en dire plus sans spoiler).

Pour ma part, je pense qu'il y a sans doute une erreur déjà de vouloir traiter ces thèmes en même temps, dans ce livre, qui du coup restent peu approfondis.

Ensuite, les personnages m'ont laissé insensible.
Et ça c'est terrible : aucun n'est attachant ni sympathique, au contraire, pas la moindre chaleur ne s'en dégage, y compris Luv, l'un des personnages principaux ( la vie de sa mère, son père, sa soeur et sa compagne, sa petite fille, son mari....et les cousins et cousines ?? oubliés dommage).
Trop c'est trop ce n'est pas possible et surtout cela ne sert absolument à rien dans le roman, qu'à l'allonger considérablement.
Puis les interminables passages sur leurs états d'âmes et leurs vies privées à tous, y compris aux personnages secondaires inutiles en plus, ne sont pas captivants du tout, par rapport aux sujets principaux cités ci-dessus qui auraient mérité d'être plus développés.

J'ai stoppé ma lecture plusieurs fois, puis je reprenais pour m'ennuyer à nouveau ou sauter des phrases.
Quasi pas de suspens ou irréel, et on voit venir la suite à l'avance.
Sans compter la lourdeur des situations engendrées par tant d'invraisemblances qui finissent définitivement par me lasser.
Telle la fuite improbable de Luv en chaussette (!) et bien d'autres encore...(je fais attention à ne pas spoiler)

La fin (ouf, enfin arrivée) m'a laissé perplexe et de glace...et non, ce n'est pas un jeu de mot, mais mon ressenti particulièrement amer sur l'ensemble de ce roman.






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Huit scientifiques et un chien se retrouvent au Groeland pour une mission précise, étudier les effets du réchauffement climatique. Les hommes et les femmes de la mission Arctica prennent leurs marques avant leur première sortie sur l'indandsis qui va les laisser stupéfaits. Ils sont confrontés à une masse de cadavres de boeufs musqués pris dans les glaces. le chef de la mission fait appel à Luv Svenden, spécialiste de la disparition massive de certaines espèces.

Le lendemain de l'arrivée de Luv, survient la première disparition d'un membre de l'équipe. D'autres suivront, inquiétant particulièrement le shérif local, qui observe le même phénomène, inexpliqué, depuis des décennies.

A partir de là, l'auteure ne ménage pas son lecteur et va le maintenir dans un état de tension permanente, multipliant les drames et les rebondissements. Sur fond de fonte des glaces, d'incident nucléaire, de croyances inuites, l'histoire monte en intensité et en férocité. Derrière leur mission première, les membres de l'équipe dissimulent d'autres motivations, moins nobles, et des failles personnelles importantes pour certains.

Par ailleurs, Luv Svenden, est prise elle-même dans une situation familiale compliquée. Elle a été victime d'une tentative d'assassinat quelques mois auparavant alors qu'elle était enceinte et traîne depuis une angoisse et un mal-être qui ne vont pas s'arranger sur place.

Qui survivra dans cette nature hostile ? Et dans quel état ? Si j'ai été happée par les évènements dans une première moitié du roman, la suite m'a lassée. Trop d'horreurs empilées les unes sur les autres sans un moment de répit. Des invraisemblances et des outrances ont achevé de me décourager. Je l'ai terminé parce que je voulais savoir comment toute cette aventure allait se clore, mais j'ai eu du mal.

Les avis sont très élogieux sur ce roman qui a visiblement trouvé son public, mais il n'était sans doute pas pour moi.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Dans ce roman que je classerai parmi les « thrillers », on trouve trois intrigues, imbriquées :
Isolés dans la nuit polaire, des scientifiques découvrent un étrange charnier de boeufs musqués, apparemment tous tués au même moment par un phénomène inconnu. Et alors qu'ils essaient de résoudre ce mystère, ils commencent à disparaître les uns après les autres…

Luv, spécialiste de l'étude des disparitions d'animaux, est envoyée en renfort pour les aider, alors qu'elle vient d'avoir un bébé. Luv vit à l'écart du monde car, écologiste convaincue, elle a été victime d'agressions pour ses prises de position. Et elle vient d'apprendre que sa fille aînée, avec laquelle elle entretient peu de rapports, vient d'être victime d'un accident …qui pourrait être une tentative d'assassinat !
Enfin, dans la région où travaillent les scientifiques, court une étrange légende sur un village Inuit mystérieusement disparu.
Les trois intrigues se mêlent dans un climat d'angoisse qui va croissant, mais j'avoue que mon intérêt a commencé à fléchir assez vite, et j'ai fini ce livre plus par devoir que par réel plaisir.
L'énigme « policière » de la mort de la fille de Luv est résolue de façon plutôt « classique », et cette « intrigue dans l'intrigue » n'est à mon avis pas vraiment nécessaire.
Quant aux aventures des scientifiques perdus dans la nuit et la tempête polaires, elles basculent dans des péripéties très sanglantes, que je déconseillerais aux personnes sensibles, et pour se terminer dans un dénouement « écolo-catastrophique » à mon avis bien improbable.

J'avais lu précédemment « Récidive », de Sonia Delzongle, qui m'a laissé le souvenir d'un honnête thriller. Boréal m'a paru plus laborieux, peut-être à cause de thèmes trop nombreux traités en même temps.
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Je tiens à remercier les éditions Folio qui me permet de découvrir la plume Sonja Delzongle dont je vois de plus en plus les ouvrages sur la toile. C'est avec Boréal que cela commence.

Et tout débute sur des bases connues, reconnues voire éculées. Avec un résumé comme celui de Boréal on voit déjà venir les possibles de ce huit-clos glaçant. On devine presque ce qui va arriver. Mais on se trompe.

Car Sonja Delzongle a de l'idée, des idées. Trop d'idées? C'est ce que je pense car ces idées cohabitent mal, voir ne cohabitent pas. Certains lecteurs y voient un roman qui fleurent avec pas mal de sous-genre (enfermement, horreur, fantastique, etc…) et y voient une richesse qui les séduisent. Faute d'unité, j'ai pas aimé.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/boreal-..
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Deuxième livre de l'auteure que je lis et c'est avec appréhension que j'ai entamé celui-ci. Dust ne m'avait pas convaincue et malheureusement, Boréal ne réussira pas non plus 😞

L'auteure nous embarque sur le sol gelé du Groenland où une équipe de scientifiques en mission tombe sur des centaines de boeufs musqués pris dans la glace. Comment est-ce possible ? Et tandis qu'ils s'interrogent, Luv Svendsen traverse une période très compliquée : sa fille aînée, qu'elle a abandonnée, est déclarée morte cliniquement. Pourtant, quand le chef d'expédition du groupe de scientifiques l'appelle, c'est sans hésitation qu'elle va les rejoindre... 🤔

J'ai eu un mal fou à entrer dans les premières pages. Deux critères se sont alliés contre moi dès le départ : le sujet que je pensais beaucoup plus passionnant que ça, et la plume que j'ai trouvée très lourde. Les deux combinés m'ont fait passer un moment de lecture vraiment ennuyeux... 😴
Cependant, puisque j'étais alitée, j'en ai profité pour avancer le plus possible et ne pas me traîner cette lecture au risque de récolter une panne. Mais alors, que s'est-il passé, Mymy ? 😨

Eh bien, le sujet pour commencer. Je me demande si j'ai lu le résumé avant d'acheter ce livre. Car ici, il est question de sciences, de glace, de réchauffement climatique, de catastrophe écologique... Autant vous dire que ça ne m'a pas du tout passionnée. Non pas que la cause ne soit pas noble ni juste. Mais que j'ai assez conscience des répercussions sans que j'aie besoin de lire sur le sujet. C'était truffé d'alarmes concernant la disparition des espèces, des abeilles ; que l'Homme court à sa perte. Oui, on sait. Ces piqûres de rappel ont été désagréables à mon sens, d'autant plus qu'une autre histoire s'y greffe. Celle de Luv.

Une Norvégienne, scientifique elle aussi, jeune maman bien qu'elle ait la quarantaine. Je l'ai trouvée tout à fait antipathique 🙄 Son histoire ne m'a pas soutiré la moindre compassion. Comment le pourrais-je ? Abandonner sa première fille, la reléguer à ses propres parents puis recommencer avec un autre bébé... Ma foi, il faut de tout pour faire des personnages mais ça n'a pas matché pour moi. D'autant plus que les personnages peuvent paraître nombreux, on peut très vite se perdre 😵

Par la suite, ce sont les trahisons par ci par là, des personnages qui sortent de nulle-part comme des sauvages... Peut-être ce que l'auteure a voulu raconter ici est-il vrai, peut-être n'est-ce que le fruit de son imagination, ou un mélange des deux, mais je n'y ai pas adhéré. C'était parfois trop facile. J'ai eu l'impression de lire un livre sur un film de catastrophe naturelle, vous voyez le genre ? le genre qui ne finit qu'avec une poignée de survivants et qui ont traversé l'enfer. Un tantinet cliché à mon goût 😬

Et alors la plume, je n'y avais déjà pas accroché pour Dust et ça se confirme ici. Je pense que l'auteure ne me convient tout simplement pas et ce sont des choses qui arrivent. Je suis néanmoins satisfaite d'avoir pu lui accorder une autre chance, je n'aime pas rester sur une découverte négative ou en demi-teinte 😌

En revanche, j'aimerais souligner la précision des descriptions du décor, notamment le froid glacial. Il n'y a pas à dire, l'ambiance était bien dans le thème de la saison et j'avais froid autant dehors que dedans ! 🥶

En conclusion, une déception qui me décide à ne pas poursuivre avec d'autres livres de l'auteure. Dommage. Ceci est bien sûr un avis personnel et j'invite tout lecteur à se faire le sien, d'autant plus s'il y a des intéressés par le sujet ! 🧊
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