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4,09

sur 161 notes
Ce lieu enchanté dont il est question dans ce roman, c’est le couloir de la mort d’une prison américaine. Dans ce lieu souterrain, surnommé « Le donjon », attendent des condamnés à la peine capitale.

Ces hommes ont commis des actes horribles. Isolés des autres détenus, ils ne sortent jamais de leur cellule, n’ont de contact qu’avec les gardiens, le prêtre et celle qu’ils surnomment « la dame ». Cette femme est chargée par les avocats d’examiner, de fouiller les dossiers afin de retrouver un détail négligé, un élément qui pourrait peut-être permettre de faire commuer la sentence de mort en prison à vie.

Du fond de sa cellule, un homme muet, jeune encore, observe tout ce qui se passe dans cet univers clos, il nous raconte aussi la terrible violence des détenus entre eux, le pouvoir des chefs de gangs obtenu grâce à la corruption de certains gardiens.

Je ne cacherai pas que la lecture de ce roman a été parfois éprouvante mais la langue dans laquelle Rene Denfeld l’a écrit est si belle (coup de chapeau au passage aux deux traducteurs) qu’on ne peut que continuer à tourner les pages.

L’auteur pose aussi la question : ces hommes étaient-ils des monstres dès leur naissance ou bien est-ce les maltraitances, les violences subies dans leur plus jeune âge qui les a rendus ainsi ? « Mon âme m’a quitté quand j’avais six ans. Elle a passé un rideau qui claquait au vent et s’est envolée par la fenêtre. Je lui ai couru après, mais elle n’est jamais revenue. Elle m’a abandonnée sur des matelas humides et puants. Elle m’a abandonnée dans l’obscurité étouffante. Elle a pris ma langue, mon coeur, mon esprit. Sans âme, tes idées deviennent terrifiantes. Elles prolifèrent en tumeurs effroyables……Tu es infesté par tes idées et ton âme n’est plus là pour les contrôler. »

» Les monstres ont besoin d’une personne sincèrement désireuse de les écouter, eux aussi, de les entendre vraiment, afin qu’un jour nous puissions trouver les mots qui soient davantage que des cases à cocher. Alors nous pourrons peut-être faire en sorte que jamais plus n’existent des hommes comme moi. »

J’avoue avoir ressenti comme un énorme coup de poing, une claque en lisant ce roman. Il m’a renvoyée à certains enfants que je côtoie dans ma pratique professionnelle, espérant du fond du coeur qu’un tel destin ne les attend pas.

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De profundis
Comment peut-on qualifier une prison de "lieu enchanté" ? C'est impensable, protesterez-vous, barbare, inhumain ! Qui plus est s'il s'agit du couloir de la mort, ici nommé donjon !
C'est pourtant ces mots qui viennent à l'esprit du narrateur de cet étrange roman. Etrange, vraiment, car guidé par une sorte de spectre, ombre terrifiée parmi les âmes déchues, gelé dans son mutisme et fervent de lectures diverses.
Ce lieu sépulcral est un condensé d'horreurs latentes néanmoins transmuées - sans aucune trahison ! - par le délire poétique de ce personnage fantomatique. Ce dernier se définit comme "une aberration" pourtant "constituée des atomes mêmes de la vie".
Le décalage entre cette vision et la réalité qui sous-tend le propos constitue un des intérêts majeurs de cette oeuvre singulière. Ainsi est-on déconcerté par des dénominations aussi surprenantes dans cet univers souterrain que chambre des lianes ou chevaux d'or... Mais le choix de ne pas nommer les autres personnages-clés que sont la dame et le prêtre déchu confère une dimension étrange supplémentaire à ce "lieu enchanté", d'autant plus que les condamnés à mort reçoivent une identité précise. Ainsi aurait-on tendance à penser que, parmi les criminels, seul le narrateur échappe à cette clarification nominale, du moins le croit-on longtemps...
La dame n'est pas une visiteuse comme tant d'autres : elle est enquêtrice judiciaire et examine les dossiers des condamnés à mort. Quant au prêtre, il est un homme méprisé et emporté dans sa propre tourmente. Parmi toutes les âmes perdues qui habitent le donjon, York est un criminel paradoxal : il ne se bat pas pour être libéré, il cherche au contraire à précipiter sa fin et refuse toute intervention de la Dame. Cette dernière vient spécialement pour lui et s'attache à recomposer le triste puzzle de cette vie engloutie. Ce faisant, l'enquêtrice ignore qu'elle dénoue les fils de sa propre existence.
La perspective offerte par ce premier roman est audacieuse, mais l'audace est parfaitement maîtrisée ! Rene Denfeld propose un regard totalement neuf sur l'univers de ces monstres dont un grand poète affirme que "Celui-là seul sait pourquoi ils existent, comment ils se sont faits et comment ils auraient pu ne pas se faire".
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Il n'est pas de lieu enchanté que les quatre murs d'un pénitencier, d'un centre de détention ou d'une maison d'arrêt..appelez cela comme vous le voudrez.
Cependant, René DENFELD humanise cet endroit aux profondeurs humides, noires, sans échappatoire. Il est facile de regarder ses ombres encore accrochées à un souffle de vie comme des rats écartés de la société et oublier la lumière de leur vie : le couloir de la mort.
Elle est précise, incisive, empathique et réaliste sans perdre le fil de la justice qui doit se rendre aux dépends des actes commis.
Témoignage poignant d'une descente aux enfers qui ne fait pas l'économie d'une certaine poésie dans ce tunnel sans issue où sont entassés ces corps voués à la mort.
Et pourtant tout au long de son récit elle va rendre " ce lieu enchanté ".
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Voyant le sujet choisi par l'auteur, j'étais sceptique quant à la quatrième de couverture qui disait que l'auteur avait écrit un roman très poétique, presque une histoire enchanteresse. Et bien, j'ai été étonnamment surprise car c'est bien le cas. Cette histoire se déroule dans une prison, notamment dans l'aile qui abrite les condamnés à mort. Autant dire que l'auteur ne nous passe par vraiment les détails sur les conditions d'enfermement et les traitements infligés aux prisonniers, mais elle le fait de manière véritablement... éblouissante ! Très difficile à qualifier le style, il est tout simplement envoûtant. On s'accroche à l'histoire même si elle est noire, triste et franchement horrible.
Ce livre est une véritable petite perle dans ma bibliothèque.
Si vous ne l'avez pas encore lu et que vous hésitez, surtout n'hésitez plus, jetez vous dedans !
Très bonne lecture à tous.
En résumé, j'ai adoré !
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Une lecture très forte !
Ce lieu enchanté, c'est une prison, et le narrateur nous raconte le quotidien, les travers, les drames, mais aussi l'espoir et la poésie de ce lieu. Lui, est un condamné à mort qui attend dans les entrailles de la prison, le jour de son exécution. Il ne parle plus depuis longtemps, mais il est passionné de lecture, et il observe le ballet des gardiens et des prisonniers. Parmi les figures marquantes : le Directeur, qui oscille entre la compassion et la résignation, le Prêtre, déchu qui se consacre aux prisonniers et surtout la Dame, l'autre personnage principal, enquêtrice, qui va tenter de sauver un autre condamné à mort. Un personnage très autobiographique car l'auteure est journaliste, spécialisée dans les couloirs de la mort.

Le sujet vous paraît bien sombre ? Et pourtant ce livre est teinté de poésie, parfois même un peu trop, surtout dans les premières pages, qui déconcertent quelque peu. Mais on s'éprend très vite des différents personnages. J'ai toujours été fascinée par l'univers carcéral, et malgré l'enchantement du lieu, il est quand même souillé par des brutes et des prisonniers qui font la Loi, aidés par des matons corrompus. Violence, viols et meurtres sont quotidiens dans cette prison, et il ne faut pas oublier les actes des condamnés à mort. Mais ce roman ne donne pas dans le voyeurisme. Ici l'ambiance est nauséabonde mais l'auteure ne donne pas de détails sordides sur ce qui se passe, et ce qui s'est passé.

Elle donne la parole aux oubliés, avec ce narrateur troublé. Mais surtout avec la Dame, qui se plonge dans le passé, souvent dramatique, des prisonniers. Avant d'atterrir là, ils ont souffert, et personne n'était là pour aider ces laissés-pour-compte, ces populations qui vivent en marge ou encore ces déficients mentaux. Sans trouver d'excuses à leurs actes ignobles, la Dame montre que tout n'est pas noir ou blanc. Chacun a sa part de lumière et d'ombre.

J'ai vraiment adoré découvrir ces personnages atypiques, et me plonger dans cette enquête, au compte à rebours haletant. Je salue également l'écriture et le style de l'auteure (dont c'est le premier roman). Elle fait notamment référence au fait que les détenus vivent et meurent sous un matricule, mais dans le roman ils portent tous un nom. le prisonnier qui fait sa loi, et le capitaine des matons corrompu également. Par contre, les personnages plus ambivalents, qui aident et/ou qui ont toujours la lumière en eux sont désignés par des surnoms : la Dame, le Prêtre, le Directeur, le Garçon aux cheveux blancs. le livre fourmille de ce genre de détails.

Une plongée passionnante et originale au coeur des prisons, un livre qui prend aux tripes et dont on ressort avec une impression douce-amère. Une auteure à suivre !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Dans le Couloir de la Mort, les détenus attendent leur dernière heure. L'un d'eux, qui observe et raconte, vit le plus souvent caché sous sa couverture, n'ayant plus parlé de puis des lustres, avec pour seuls amis quelques livres et pour seul réconfort quelques délires féeriques. On suit la dame qui vient voir York pour réviser son dossier et l'arracher à l'exécution, alors que York n'aspire qu'à la mort, le prêtre déchu qui peine à accompagner les condamnés lors de leur dernière heure, la vie de la prison : ses caïds, ses trafics, ses esclaves sexuels, ses gardiens véreux, sa nourriture immangeable.

il y a là un beau matériau, que Rene Denfeld exploite par moments avec une prenante poésie lyrique. Je lui reprocherai cependant une certaine naïveté manichéiste, et un côté mélo qui s'accordent mal avec l'austérité de ce sujet éprouvant. On comprendra aisément qu'elle veuille semer un message d'espoir et de tolérance dans ce monde sordide, mais il m'a semblé un peu mièvre.

Selon l'humeur, l'ampleur et l'intensité du sujet sauront l'emporter, comme le montrent les nombreuses critiques dithyrambiques dans la presse ou sur le Net. Il m'en est resté comme un regret, celui qu'on ressent après avoir goûté une belle crème gâchée par trop de grumeaux.
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Ce lieu enchanté n'est qu'une prison, parmi tant d'autres aux Etats-Unis, où la peine de mort est encore pratiquée. Y vivent des détenus pour petits larcins mais aussi des meurtriers qui attendent leur sentence dans le couloir de la mort : le donjon.
Arden attend la mort dans ce couloir, il est fou, il a commis des meurtres et dans ses délires il nous raconte la vie de la prison : promenade, viols, meurtres, corruption, exécution, attente.......Il ne parle pas mais il ressent tout, même ce qui n'existe pas aux yeux des autres.
Il ressent la présence de la Dame, celle qui tente jour après jour de sortir du couloir de la mort des détenus, elle enquête, questionne, essaie de comprendre afin que des avocats plaident en faveur de leur emprisonnement à vie et ici elle espère sauver York qui lui désire mourir car il est temps.
Il ressent la présence du prêtre déchu, pauvre hère qui expie une faute commise et espère la rédemption dans l'amour.
Ce livre est terrible, l'écriture est sobre, les phrases courtes sonnent comme des sentences, on perçoit la peur, l'angoisse, la désespérance des êtres, la folie.
La découverte de la vie de la Dame nous entraîne dans l'univers de la pauvreté, de la folie, de l'autre qui n'est pas comme nous.
Un livre terrible, excellent.
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Voici un roman dont j'avais beaucoup entendu parler mais dont j'avais attendu la sortie en poche avant de m'y intéresser plus particulièrement. Et l'autre jour, sur un coup de tête, je suis passée à la librairie pour le commander. Aussitôt arrivé, aussitôt commencé.

C'est un roman très atypique : si le sujet est sombre, le style est vraiment lumineux. L'espoir hante ses pages. Celui d'une rédemption à trouver pour ces hommes qui attendent dans le couloir de la mort, pour ces autres qui purgent leur peine et sortiront un jour, pour ceux enfin qui les encadrent ou les accompagnent dans ces périodes.

Le lecteur ne saura pas ce qui a mené ces hommes jusque dans leur cellule. Car les actes, qu'on imagine violents, ne sont guère importants. Ce qui nous intéresse ici ce sont les êtres eux-mêmes. Ils sont tous écorchés, ravagés par leurs souvenirs, leurs actes, la folie qui les guette ou les enserre. Ce qui importe ici, ce sont les vivants, non les morts. Même si tout le monde s'entend à dire que ces hommes enfermés peuvent être des monstres, qu'ils méritent un châtiment.

Petit bémol pour moi cependant : je n'ai pas toujours compris les images évoquées par le narrateur. Que sont ces chevaux d'or et ces petits hommes qui martèlent les murs des cellules ? Certainement une métaphore pour quelque chose, qui m'aura échappé.

En dehors de cela, j'ai été vraiment happée par cette lecture, qui chamboule. Je vous conseille d'y aller sans a priori, de vous laisser porter par la magie du style de l'auteur, lyrique, et de vous laisser surprendre.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Magnifique !

Ce livre est un coup de coeur pour moi. Une fois commencé il vous transporte et à la fin laisse une trace en vous. Je pense que cette lecture va me marquer pour un moment.

Le personnage principal est emprisonné dans le couloir de la mort. Il vit dans un sous-sol sans fenêtre et devine la vie des rares personnes qui passe devant sa cellule. Il y en a 3 principalement : la dame, le prêtre déchu et le directeur de la prison.

La dame s'occupe des recours pour éviter la peine de mort : elle fouille dans le passé des condamnés pour leur éviter la mort, elle s'occupe justement d'un autre prisonnier qui à choisi de mourir et attend la fin avec résignation comme le personnage principal. Mais la dame a un travail a effectuer avec ou sans son aide et son enquête va la bouleverser et lui rappeler son passé.

Le prêtre déchu lui se traîne en cherchant un sens à l'existence et nous découvrons peu à peu ce qui l'a amené dans ce lieu "enchanté"

Quand au directeur il essaye tant bien que mal de diriger cette prison sans moyen ou tout le monde essaye de s'entre-tuer, il a des idées bien arrêtées mais vit un drame personnel qui lui font se poser des questions.

Tout ce petit monde se croise dans le couloir de la mort et le personnage principal aimerait pouvoir communiquer avec eux et leur donner des conseils. Seulement voilà il ne parle pas, n'a jamais parlé depuis son enfance sauf une fois... Et il le regrette depuis ! Il se réfugie dans son imaginaire pour oublier l'absence de nourriture , la mort prochaine, ses crimes, les coups qu'il a reçu.... Pour s'oublier lui-même. Il voit cette cellule comme un refuge et vit entre rêve et réalité et nous emporte dans son monde rempli de chevaux d'or, de grisegoules et d'hommes dans les murs. Tout dans son monde et violence , mort et sang mais l'auteur par sa plume sublime réussit à rendre le récit sublime et poétique. Il n'y a pas de pathos ni de larmes. Elle nous emmène dans ce lieu enchanté où les hommes ne comptent plus le temps puisqu'ils n'ont pas d'avenir.

Qu'est-ce que l'humanité ? Que reste-t-il de nous quand on a plus rien ? le mal existe-t-il ? Sommes-nous prédestinés ? le personnage principal a commis des actes abominables mais nous arrivons à nous identifier à lui à le prendre presque en pitié...

Bref, vous l'aurez compris j'ai adoré ce livre qui fait désormais partie de mes livres préférés et vous recommande vivement de le découvrir. Mais attention il faut avoir le coeur bien accroché car ce "lieu enchanté " regorge de danger et violence. le seul point noir de ce livre reste pour moi que l'auteur défend la peine de mort. Mais ça n'a pas dérangé ma lecture et j'ai facilement fait l'impasse sur ce point.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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René Denfeld livre un roman sur la prison, sujet assez répandu dans la littérature étasunienne. Dans le couloir de la mort, un condamné, York, accepte facilement son sort tragique mais une femme (surnommée la dame) est chargée d'obtenir une révision de son procès. Tout l'intérêt de cette histoire vient du point de vue retenu par l'auteure.

C'est Arden, lui aussi prisonnier, lui aussi attendant la mort, qui nous raconte cette prison et les êtres qui y passent. Son regard se comprend par les première phrases. Ce lieu est un endroit enchanté. Les autres ne le voient pas ainsi, mais moi si. » C'est donc cet homme, dont on apprend au fur et à mesure de la lecture qu'il ne parle plus, qui nous dévoile l'enquête de la dame, l'obstination de York à mourir et les hommes blessés. Ainsi, le prêtre qui est déchu de son serment ou le directeur traumatisé par la maladie de sa femme.

L'enquête principale sert de squelette à ce roman. La découverte des secrets d'York permet de mieux comprendre cette femme dont le nom ne sera jamais révélée. Pourquoi veut-elle sauver ces condamnés totalement irrécupérables? Chaque personnage est fouillé et René Denfeld arrive à insérer des portraits saisissants entre parenthèses dans ce prétexte policier. La confession du prêtre offre des pages très émouvantes. le regard d'Arden teint tous ces portraits d'une sorte de rêverie. Quand il devient vraiment le personnage principal, le rythme commence à perdre son souffle, comme si celui qui nous permettait de regarder ne supportait de se regarder lui-même. Finalement, ce qu'il raconte aurait suffit pour satisfaire la curiosité autour d'Arden.

Le décor de la prison, contrairement aux autres qui peuvent apparaître au cours de l'histoire, est traité avec beaucoup de réalisme. L'auteure choisit de ne pas surcharger de détails pour privilégier la force de chaque étape, marquante pour les êtres qui la subissent.

Il n'y a qu'Arden qui la voit comme un lieu enchanté. Les autres l'affrontent et parfois arrivent à l'accepter. Les autres ont des destins tragiques et René Denfeld arrivent parfois à saisir l'intime.

Lien : https://tourneurdepages.word..
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