AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 160 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est l'été, il fait beau et chaud, tiens je contrepéte, et vous avez légitimement envie de fraîcheur et de légèreté.
Qu'à cela ne tienne, direction le couloir de la mort.
Une prison sans nom où croupissent les rebuts de l'humanité dans l'attente d'un tête-à-tête avec la grande faucheuse..
C'est dans ce chaos ambiant qu'évolue La Dame. Perçue comme un ange salvateur par tous ces sursitaires, elle œuvre inlassablement afin de mettre à jour une pièce du dossier injustement ignorée qui leur permettrait alors d'échapper à l'injection létale.
York est le prochain sur la liste.
La date de son exécution approche.
La Dame sait qu'elle joue déjà contre la montre pour tenter de sauver une âme qui attend désormais cette sentence comme une délivrance.

Une chape de plomb qui s'abat sur vos frêles épaules, voilà l'effet que produit ce type de bouquin plombant comme un ciel d'orage.
Si les fortunes sont diverses, aucune n'apparait susceptible de vous filer la patate suffisante et nécéssaire pour entamer un solo de claquettes à l'écoute d'un Carla Bruni endiablé.
Noir c'est noir, il me reste l'espoir.
Négatif mon Johnny, va falloir revisiter tes classiques.
Ici, tout n'est que Waterloo morne plaine.

Rene Denfield, enquêtrice spécialisée dans les peines de mort, maîtrise son sujet à la perfection. Et dire qu'il s'agit ici d'un tout premier roman, on ne peut que saluer une perf' hallucinante d'authenticité. De celle qui vous file un bourdon persistant et sévère.
Une enquêtrice à la dérive, un mystérieux condamné mutique comme témoin de cet avant-goût de l'enfer et un cadre pénitentiaire qui ferait claquer du fessier les plus téméraires, vous qui entrez ici, perdez toute espérance. Merci cependant d'utiliser les patins, la double ration de Gaspacho d’artichaut à l’orange assorti de ses langoustines rôties étant à ce prix.
Le purgatoire comme si vous y étiez.
Un endroit cauchemardesque paradoxalement empli d'humanité.
Ce lieu enchanté ravira tout lecteur audacieux en mal de justesse et de sincérité.
Commenter  J’apprécie          709
Livre choc de la rentrée littéraire, une vraie claque !
Quand vous aurez fini de lire ce livre bouleversant, vous ne penserez plus à la peine de mort et à la vie carcérale de la même façon, car contrairement à ce que le titre pourrait laisser imaginer, ce lieu enchanté est un terrible établissement pénitentiaire où des criminels endurcis attendent la mort depuis des années.
Le narrateur ne parle pas et on ne saura jamais exactement ce qu'il a fait, mais il est là depuis très longtemps et tous ses voisins de couloir attendent comme lui la sentence qui les enverra à la mort. Il écoute les bruits de la prison, observe tous les intervenants du système judiciaire et on découvre par son monologue omniscient les tenants et aboutissants de cet univers carcéral sordide qui pour luit cache un univers magique et enchanté, un univers où des chevaux d'or courent dans les profondeurs de la terre, des petits hommes frappent les murs de leurs minuscules marteaux et des oiseaux de nuit duveteux choient du firmament.
On découvre ainsi le « prêtre déchu » rongé par la culpabilité et plein de compassion, le directeur bienveillant qui souffre en silence, York et Striker, ses voisins de couloir, un garçon aux cheveux blancs, nouveau prisonnier vulnérable, les gardiens ripoux et dévoyés et... « la dame » : à certains de ces hommes bousillés dès l'enfance, « la dame » vient apporter les dernières lueurs d'espoir. Elle est mandatée pour mener une enquête, et déterminée à transformer leur condamnation à mort en condamnation à perpétuité, pas par conviction intime mais parce que c'est son travail et que son passé la met dans une situation d'empathie compréhensive.
Avec pudeur, sans porter de jugement mais avec beaucoup de poésie et une douceur infinie qui allège la misère et la souffrance, Rene Denfeld donne la parole à ceux qui ne l'ont pas et leur accorde ce que le monde leur dénie, l'HUMANITE.
J'ai été profondément marquée par ce livre absolument inclassable et bouleversant d'humanité.
Commenter  J’apprécie          413
Quelle lecture! Ce livre résonne comme un coup de poing magistral en pleine face, lu d'une traite .

Je vais faire court vu le nombre de critiques , mais quand même !

Douleur et beauté, et beauté dans la douleur !
«  Un lac d'une beauté irréelle scintille » , non, non, nous sommes dans le couloir de la mort, dans les entrailles d'une prison, aux sous - sols labyrinthiques, où les condamnés ne sentent jamais le ciel ou la poussière , ne touchent jamais une pierre ou une motte de terre , privés de lumière, de chaleur, de contact humain , le narrateur ne parle pas , il y croupit depuis longtemps.
Il observe ce «  monde enchanté » et toutes les âmes perdues qui le peuplent : prêtre déchu, garçon aux cheveux blancs , tête haute et regard clair , seul, proie facile. .....
«  Sans âme , tes idées deviennent terrifiantes ».
Le narrateur évoque le «  donjon » avec ses caïds, ses règles, ses différentes histoires.
Il conte ses lectures et les mots qu'il ne savait pas prononcer au début dans sa cellule souterraine , sans aucun contact extérieur , rien que les bruits métalliques , agressifs des barreaux ou des chariots à heure fixe.

«  Nos portes , c'est le désir qui les façonne. Mais les portes érigées par nos désirs sont sans doute plus résistantes que l'acier » .

Et surtout «  la Dame » : enquêtrice spécialisée dans les peines de mort, occupée à renverser un jugement, dénouer des fils ou déterrer des détails oubliés .
Un vrai rayon de soleil venue sauver un des condamnés ,
A travers elle souffle un vent d'humanité !

Un récit choc à la poésie lyrique , prenante , douce , brute d'intenses émotions , dépeignant un monde d' une grande férocité , avec tant de délicatesse !
Paradoxalement Poésie et lumière accompagnent cet endroit maudit , cauchemardesque et glaçant, cet endroit «  enchanté » .....
Les autres ne le voient pas ainsi mais le narrateur , si !
Ici la vérité n'a aucune importance !
L'ouvrage remue , prend aux tripes, happe, bouleverse grâce à son écriture enchanteresse !
Pépite inclassable, atypique au sujet sombre, noir, éclairé de l'intérieur par la luminosité de son style.
Y a t- il une rédemption dans ce lieu violent et haineux?

«  Qu'en est - il pour les hommes comme moi?
Pour nous, le temps n'existe pas.
Les événements n'ont aucun sens dans ce donjon.
Ici, le temps passe , mais il ne compte pas. Je pourrais avoir une pendule , mais que m'indiquerait son cadran ?
Rien »
Commenter  J’apprécie          339
Couloir de la mort dans une prison américaine vétuste.
Compte à rebours : la date de l'exécution de York est fixée au 6 août. On est en mai, il reste quelques semaines à "la dame" pour commuer cette peine capitale en 'perpète'. La mission de cette "dame" : sauver des condamnés en enquêtant sur leur passé pour trouver des circonstances atténuantes et renverser les jugements. Elle y parvient, parfois...
Autour d'eux, un prêtre déchu, un directeur de prison trop bon ou trop affaibli par sa propre douleur (sa femme est en train de mourir) pour voir l'abject autour de lui - les magouilles monstrueuses entre certains gardiens et les caïds qui brisent de pauvres gosses sans ressources. Et puis une voix, celle d'un observateur, muet depuis qu'on l'a arraché à huit ans à sa mère handicapée pour que cesse la maltraitance. Une maltraitance qui a fait de lui un monstre ; il a tué, torturé, il va être exécuté dans la "chambre des lianes" (la pièce où les tuyaux acheminent le poison dans le corps de ceux qui doivent payer leurs crimes)...

Une lecture difficile, à plusieurs égards. Il n'est pas toujours simple de se repérer parmi les différents personnages, la forme brouille les pistes, le changement entre les récits (narration ou angle d'observation) est marqué par un simple interligne, pas forcément visible lorsqu'on change de page. Et les traumatismes d'enfance de certains se ressemblent tellement qu'on s'y perd - ceux du narrateur et ceux de York, mais aussi ceux de "la dame", qui a eu la chance de se maintenir du bon côté, elle. Cette confusion est sans doute voulue, de même que l'absence de noms pour plusieurs protagonistes, désignés par leur fonction. Cela rend le débat "Pour ou contre la peine de mort ?" encore plus complexe. Une question qui n'a pas de sens, ou reste insoluble, posée ainsi, à vrai dire. Le problème est ailleurs, en amont...

J'ai trouvé ce roman à la fois lourd et brillant. Tantôt ennuyeux, tantôt génial. J'avais du mal à suivre l'observateur muet dans ses fantasmagories, entre chevaux d'or et petits hommes aux marteaux. Par contre, la présentation de l'univers carcéral m'a captivée et bouleversée, on n'ose pas y croire même si on a lu d'autres témoignages/romans tout aussi sombres. Mais l'auteur est journaliste spécialisée dans les peines de mort, on se dit qu'elle connaît bien le sujet...

Une urgence : revoir le film de Tim Robbins "La dernière marche" (découvert à sa sortie en 1995), avec Sean Penn et Susan Sarandon (j'ai attribué son apparence à la "dame" du roman dès le début de cette lecture).

■ Un article à lire, qui fait froid dans le dos (la lecture semble tellement précieuse pour certains détenus) : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20140510.OBS6732/pas-facile-de-lire-en-prison-voila-pourquoi.html
Commenter  J’apprécie          274
Gros coup de coeur de ma libraire et je comprends pourquoi. Pourtant ce n'était pas gagné : évoquer l'univers carcéral et le couloir de la mort de manière poétique et sensible, seul Stephen King avec La ligne verte avait osé le faire jusqu'à présent. Journaliste spécialiste de la question, René Denfeld connait bien ce milieu qu'elle a décidé de transposer en roman. En ce lieu enchanté c'est cette prison d'état, ce « donjon » comment l'appelle un des protagonistes de l'histoire - accessoirement sociopathe dont on n'ose décrire les crimes et atrocités commis - où croupissent les condamnés à mort. Sans contact avec l'extérieur, leur vie se résume à attendre : la délivrance pour les uns, l'angoisse du baiser de la faucheuse pour les autres. Au coeur de cette noirceur qui leur tient lieu de quotidien, une figure lumineuse vient les visiter en la personne de la « Dame ». Enquêtrice mandatée par des avocats avides de succès qui ne s'intéressent qu'aux condamnés à mort, son métier consiste à commuer une peine de mort en peine de prison à vie. Ces couloirs lugubres sont son quotidien à elle aussi, femme paumée et fragile qui noie sa solitude dans son travail, avec pour seule compagnie les bourreaux et leurs familles. Auprès d'elle, un prêtre repenti qui tente tant bien que mal d'insuffler un semblant d'humanité et de foi à ces âmes damnées, un directeur de prison sensible et juste, des caïds de prison, avides de chair fraîche et régentant ce microcosme, des matons ripoux aux dents longues.

La Dame est cette fois mandatée pour « sauver » un nouveau condamné à mort, York. Mais comment faire quand celui-ci refuse obstinément d'être sauvé du couloir de la mort et a déjà renoncé ? S'opposant à un mur de déni, la Dame va tenter de comprendre les raisons ayant poussé cet homme à commettre les crimes pour lesquels il a été condamné. Déterrant les pans de son enfance, elle découvre un passé lugubre fait de maltraitance, d'abus, une existence non souhaitée qui trouve son achèvement dans les couloirs du Donjon. Peut-on excuser les actes barbares commis par cet homme au regard de son passé ? Sans jamais juger, la Dame tente de comprendre mais n'excuse pas pour autant.

Magnifique roman sur la condition carcérale, juste, sans parti pris, En ce lieu enchanté est transcendé par l'écriture émouvante de René Denfeld qui porte un regard attentif et bienveillant sur cet univers d'ombres. Simplement, elle raconte cet univers qu'elle a longtemps côtoyé et soulève cette question fondamentale : la rédemption dans la mort est-elle l'unique solution ?

Lien : http://livreetcompagnie.over..
Commenter  J’apprécie          210
En ce lieu enchanté. C'est comme cela qu'Arden qualifie l'endroit où il vit. L'endroit où il va mourir.
Arden est un condamné à mort pour avoir ôté une vie d'une manière tellement atroce qu'elle est innommable. Son lieu enchanté, c'est la prison, ou plus précisément les entrailles de la prison, ses profondeurs. Là où il n'y a aucune fenêtre. Là où on ne sort jamais. Là où on devient fou.
Et Arden, qui n'a plus jamais parlé depuis son crime, raconte. Car il parle dans sa tête! C'est ce qui le différence d'un animal. L'être le plus abject qui soit, continue de penser, tant que la vie coule dans ses veines.

René Denfeld va parvenir à nous rendre humaine la plus vile de toutes les créatures. On en prend même pitié. Parce qu'en plus, ce monstre n' a plus qu'une chose à laquelle se raccrocher... les livres !

Et celui-ci est poignant, profond, effrayant et beau en même temps.
A découvrir !!!!
Commenter  J’apprécie          130
Derrière ce titre doucereux il y a la prison et plus exactement le couloir de la mort. le narrateur séjourne depuis longtemps dans ce qu'il appelle le "donjon". Il ne parle pas mais il observe ses compagnons du couloir, écoute les bruits du bâtiment. Il s'évade de l'univers carcéral grâce aux livres et s'est créé un monde à part, un univers enchanté où réalité et fantastique ne font qu'un.

Le seul lien pour ces hommes avec le monde extérieur est la venue de la "dame". Elle travaille pour un cabinet d'avocats. Elle doit enquêter et trouver des éléments pour qu'un condamné à mort voie sa peine de mort transformée en condamnation à perpétuité. Elle plonge dans le passé des détenus, remonte à l'enfance, cherche ce qui a pu se produire pour qu'un homme commette un ou des actes impensables mais sans à chercher à les excuser. Cette fois elle vient pour "sauver" York mais ce dernier refuse, il veut mourir. Elle croise souvent le directeur de la prison et le prêtre, un homme d'église déchu. le narrateur nous décrit la violence : les caïds qui règnent en maître, les agressions, les trafics, des gardiens malhonnêtes sans que l'on sache pourquoi il est incarcéré.

la suite sur : http://claraetlesmots.blogspot.fr/2014/11/rene-denfield-en-ce-lieu-enchante.html
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
Commenter  J’apprécie          100
L'attente d'un condamné à mort dans les profondeurs d'une prison américaine. Il ne parle pas mais semble tout savoir de ce qui se passe dans cette prison. La dame au douloureux passé qui s'occupe de réunir des témoignages et des documents pour éviter la peine de mort aux condamnés, le directeur dont la femme se meurt d'un cancer, le garçon au cheveux blancs brisé par les caïds de la cour avec le soutien du chefs des gardiens, le prêtre déchu qui recueille les dernières paroles du condamné. La folie flotte dans la tête du narrateur mais une folie empreinte de poésie où les chevaux d'or galopent faisant trembler le sol et les murs de cette prison physique et mentale.
Un roman sombre avec des traits de lumière, désincarné mais aussi lyrique, inexorable mais non sans espoir.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          70
Voilà une lecture qui m'a bouleversé!!

J'ai été d'abord surprise par les premières pages. Un lieu étonnant, décrit avec poésie, avec douceur. Avec tellement de douceur d'ailleurs que je n'ai pas compris tout de suite qu'on parlait d'une prison.

L'auteur donne la parole à un condamné à mort, qui voit les choses à sa manière. Il donne l'impression que c'est magique, et pourtant... l'endroit où il se trouve est tellement glauque, froid, et noir, que c'en est glauque. Avec un peu de recul, la réalité saute aux yeux, et cela fait froid dans le dos.

Mais dans ce bourbier, il parle d'une dame, bienveillante. Il apparait que c'est une enquêtrice pour les pourvois en appel. Elle enquête sur les antécédents des condamnés, tentant de trouver une explication à leurs actions qui leur ont valu d'être emprisonné.

C'est un livre bouleversant, beau, triste, et poétique à la fois. L'univers carcéral est décrit avec une magnifique lumière. J'ai été conquise par de nombreux passages, je les ai savouré comme des chocolats.

Je ne regrette absolument pas d'avoir ouvert ce livre.

Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
Commenter  J’apprécie          60
Un lieu enchanté, vraiment? Attention, le titre est trompeur. Nulle féerie dans ce roman mais la description sordide des couloirs de la mort. Ce livre est tiré de la propre expérience de l'auteur, journaliste spécialisée dans la peine de mort, qui a longtemps côtoyé le milieu carcéral et les couloirs de la mort. Sans doute a t-elle mis beaucoup d'elle même dans le personnage de la dame. La dame, enquêtrice pour un grand cabinet d'avocats, est la toute dernière chance des condamnés à mort dont le dossier lui est confié. La seule personne porteuse d'espoir dans ce "lieu enchanté": "Il passe ses doigts à travers la cage. C'est l'éternel geste d'espoir qui signifie "touche-moi".
Elle connaît le règlement. Les condamnés à mort n'ont pas droit au contact humain. Cela fait partie du châtiment. Ce seul geste pourrait lui coûter son laisser-passer. Alors elle lui offre autre chose. Elle s'approche assez près pour qu'il puisse sentir la chaleur de son corps.
le gardien la déteste. Mais comme nous l'aimons, la dame"
.Elle est chargée de trouver les failles dans le dossier de l'accusation qui permettraient de réviser la sentence. Mais York, l'homme dont elle étudie le dossier a lui même choisi de mourir.

Au récit de la dame s'entrecroise celui d'Arden, un homme condamné à mort dont on ne sait quasiment rien, si ce n'est qu'il ne parle pas, a eu une enfance horrible et qu'il aime les livres. Des crimes qui l'ont conduit à cette condamnation, on ne sait pas grand chose, n'en apprenant véritablement la nature qu'à la fin du livre. Arden qui a vécu des horreurs durant son enfance et n'en ai pas sorti indemne. Arden, qui, à son tour, infligera des horreurs à d'autres. Arden qui ne parle pas, passe sont temps caché sous une couverture et qui a commis des actes horribles. Arden qui nous parle des livres avec une infinie beauté.

Une infinie beauté? Quel terme étrange à propos d'un livre dont le sujet est porteur de tant de violence, de tant de haine, de tant de solitude. Et pourtant, oui, il existe quelque chose d'infiniment beau dans ce livre: son écriture. une écriture pleine de poésie qui contraste avec la noirceur du sujet. Une écriture aussi belle que le thème est sombre.

Un grand livre, très dur, mais où le mot "humanité" prend toute sa signification.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (330) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1823 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}