Citations sur Les fantômes du nouveau siècle, tome 1 : La soupe aux Arle.. (82)
- C’est fou comme un brin d’espoir peut sauver une pleine marmite de mauvaise tambouille !
On ne sait jamais ce qui peut sortir de la tête d’un polytechnicien.
- Les poètes se font rares dans la police nationale, grogna Lépine. Et j’aime dire que chez nous, il n’y a qu’une seule façon de parler : des phrases concises et des mots précis. Je crains que « fantôme » ne fasse pas partie de notre vocabulaire administratif.
Il n’y a qu’un aristo pour penser que tous les valets de pieds sont interchangeables !
Aux Halles, on sait bien qu’il n’y a rien de pire qu’un complice qui veut trop bien faire.
- Pourquoi faut-il que la jeunesse s’entête et qu’elle se croie tout permise ?
- On dit que les chiens ont la digestion solide. Ce sont des carnivores.
- Enfin… Faut quand même être sûr de soi. Un chien de bourgeois, c’est plus délicat qu’un clébard des Halles.
- C’est… c’est l’animal de monsieur Picard, c’est ça ?
- Oui, si on veut. Alors il s’agirait pas de lui filer la courante. Il risquerait de salir les tapis persans.
Sur le trottoir, il passait des belles dames en route pour la promenade. Des matrone aussi, des lingères, des nourrices, des femmes de peine. Tout le peuple des commères, les bourgeoises et les populaires, les oreilles aiguës et les langues rapides.
Et je pensais que, décidément, la vie d'un homme ne pèse pas grand-chose.
Seule importe la vie des idées. Les faits surviennent, les événements se produisent, et puis l'instant d'après ils n'existent plus. Mais l'idée qui en reste, elle, est immortelle.
Les morts et les vivants, quoiqu’on en pense, ça n’est pas fait pour se mélanger.