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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
L'objet est amusant par le format, presque carré, et la maquette soignée montre que l'éditeur a de l'idée. le prix est à l'avenant, 18€, pour un livre sans couleur et de cette taille, c'est beaucoup. Trop même (à ce tarif, l'ouvrage n'est même pas imprimé en France).
Je me laisse malgré tout tenter. J'apprécie beaucoup les vidéos youtube de l'auteur, il mérite bien ses 8% de droits d'auteur sur les 18€ susmentionnés.

Et là, c'est le drame. Ou presque. Alors oui l'ambiance, oui la gouaille, oui le mélange des folklores, oui, oui, oui...
Mais l'intrigue filandreuse qui ne s'éclaircit jamais vraiment est un premier handicap. Lourd. Les enjeux ne sont pas clairs, les objectifs de Marie-Antoinette pas toujours évidents, tout comme ses motivations. On suit le mouvement, faut bien, mais à force ça avance comme une loco aux roues carrées.
Ensuite vient la galerie de portraits hautes en couleur, bien, très bien ! Mais au-delà du coup de brosse qui esquisse le gars avec élégance, il reste les rapports entre tous ces gens qui ne semblent JAMAIS naturels. On ne croit pas à la relation de Marie-Antoinette ni avec Mélies, ni avec Fernand, ni avec Danton. Quant au sensei, on ne comprend rien à son propos. Que fait-il là, précisément chez Picard, pourquoi ? Que cherche-t-il ? Pourquoi agit-il ainsi ? Je sais, c'est une série, tout s'expliquera. Sans doute... Mais est-ce sûr ? Gros faux pas, à mon sens que de nous laisser ainsi dans l'expectative. Sensation, toujours désagréable, d'être mis hors du coup par l'auteur (c'est un travers fréquent chez les rôlistes qui se mettent au roman : s'il ne faut jamais trop en dire à ses joueurs, il faut toujours bien informés ses lecteurs. Je ne serais pas étonné que Depotte soit un maître du jeu ayant conservé quelques sales habitudes). Deuxième handicap. Lourd encore.
Viennent ensuite les situations improbables qui plombent franchement l'ensemble. Marie-Antoinette en une conversation devient ami à la vie à la mort avec Antonin, pourtant guère sympathique de premier abord. Elle mettra tout de même sa vie en danger pour le gars. Tout le récit repose sur cette improbable affection. On y croit pas. Je ne parle pas même pas des scènes d'action où les personnages attendent sagement pour intervenir les uns après les autres alors que l'ambiance est à la panique.
Reste le style maîtrisé, le second degré savoureux qui pointe plus d'une fois et quelques passages brillants (comme la scène où Marie-Antoinette découvre le Sensei). Notre attachement à la sympathique Marie-Antoinette, très réussie dans son effronterie et son côté démerde, ne débouche jamais sur un moment émouvant, dommage. Encore une fois, on reste extérieur au récit, comme si la focale de la caméra (objet central de l'intrigue) était mal réglée. On nage dans le flou : ça bouge, ça rigole, ça flambe, on le devine bien. Mais tout reste nébuleux, sans netteté, sans contours.

Ma déception est grande, même si l'auteur garde toute ma sympathie pour son travail de vidéaste et par sa démarche littéraire humble et sincère. Simplement, le résultat de son labeur ne m'a pas convaincu.

Lien : https://www.tristan-pichard...
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⭐️⭐️/5

Paris entre dans un nouveau siècle ! Avec elle, c'est l'émergence de la modernité, de l'émancipation, de la technologie. Marie-Antoinette, jeune femme rocambolesque portant le nom d'une reine avec toute l'attitude de son prénom, souhaite absolument faire remarquer ses talents de couturière. de fil en aiguille, elle est prise dans le tourbillon d'un meurtre et de problèmes de fantômes, qu'elle voit !

La lecture du premier tome m'a conforté dans l'abandon de cette saga de 4 tomes. Non, je n'ai pas trouvé le livre mauvais, mais je ne me suis ni attachée à l'histoire, ni à ses personnages. Pourtant, il y a matière !

Marie-Antoinette est une protagoniste forte, indépendante et droite dans ses bottes. Fière de ses origines modestes, elle n'a pas peur de foncer dans le tas et de se dépêtrer de certaines situations avec son franc-parler. Cependant, j'ai été stupéfaite dans le mauvais sens par son "intelligence" marquée néanmoins par la bêtise. J'ai souvent soufflé et étais agacée face à certains de ses choix et réactions nous montrant une Marie-Antoinette parfois trop crédule, trop douce, contrastant peut-être trop fort avec ce côté revêche de sa personnalité. Mais lui apportant également une marque de douceur malgré tout. de plus, j'ai trouvé parfois trop facile la manière dont elle s'attache aux gens, comment ça tu veux sauver la vie d'un homme agaçant que tu connais seulement depuis 1h ? Non non non. de même, elle se dépatouille peut-être trop facilement avec les gens ... Les autres personnages la suivent aveuglément dans des concepts les plus fous, la crédibilité n'est pas présente et facilite trop les pérégrinations de la protagoniste.

De plus, je m'attendais à beaucoup plus par rapport au récit. Je m'attendais à un véritable périple me rappelant le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, des pérégrinations imaginées avec ce mystérieux japonais, la découverte d'un véritable folklore, de cultures... Des aventures rocambolesques ! Et bien non. Et cela m'a déçue. On suit un meurtre, ce qui en découle, son lien avec les fantômes. Mais j'ai trouvé le tout lent, je n'ai pas été intéressée par l'intrigue, je n'avais pas envie de lire et de suivre ce qu'il se passait.

Bref, j'avais des attentes et j'ai été déçue ! Tant pis !
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