Un huitième tome toujours aussi addictif et drôle, y a pas à dire, cette série me rejoins pleinement.
Après avoir été mit au défis de remporter un tournois de E-Sport par l'ancien capitaine de l'équipe de soccer de Nathan, dans le tome 7, le 8 nous présente le tournois à proprement parler. Aux côtés de Sophie et Abel, ils doivent passer une série de qualifications afin d'accéder à la finale. Les choses vont bon train jusqu'à ce que le trio se heurte à un trio de champions, les Black Matter, gamers de haute voltige. En coulisse, l'assassin engagé par le père de Louca poursuis sa cible. Mais alors que Louca parvient à faire passer son équipe en finale, de manière assez peu commune, leur arrivé dans le dernier jeu est laissé en suspens en pleine action pour être poursuivie dans le tome 9.
Ah, les jeux vidéos! C'est incroyable de voir qu'ils sont désormais considérés comme un sport ( au grand damne du coach d'ailleurs). Pour un peu qu'on s'y connaissent en jeux, il y a pleins de liens à y faire. Les jeux en présence deviennent d'ailleurs de plus en plus "matures" en terme de cote.
Dans le premier ( côté 3 ans et plus) c'est un rappel des jeux de course à la Mario Kart ( les vaches rondouillardes m'ont bien fait rire!) et j'ai adoré qu'Abel soit incarné en princesse en robe rose, dans le genre Princesse Peach ( dans les dents les stéréotypes!). La deuxième étape est un jeu de soccer intersidéral dans lequel les enchainement font très "manga". Rien que deux joeurs de soccer ne peuvent gérer, même en recevant une tentative de corruption. le troisième est un jeu de combat, style "Mortal Combat", dans lequel Louca, dans un élan typiquement désépéré, réussi une combinaison improbable en se contentant de peser sur les boutons de manière hystérique. le dernier jeu ( coté 16 ans et plus) est un jeu de survie, qui rappel d'ailleurs "Hunger Games" dans sa configuration ( la Corne d'abondance au centre, le bain de sang au début...).
En parallèle, nous suivons le tournois des estrades avec l'équipe des Phénix, venus supporter Louca, et qui commentent ce qui se passe. Un élément intéressant, parce que cela nous donne des détails extérieurs à la situation ( et quelques bonnes blagues au passage).
Nathan est bien sur présent, mais pour une rare fois, ne peux vraiment rien faire, hormis supporter son ami.
Louca est l'une des rares nouvelles BD jeunesse qui comporte un scénario cohérent, un sens de l'humour intelligent, un français de bon niveau et des thèmes modernes bien employés. le rendu visuel est vraiment excellent, que ce soit le choix des tenus des personnages, le dynamisme des actions et le physique des personnages.
Je tiens également à souligner que c'est un gros plus de voir Sophie dans cette BD en tant que gameuse, parce que c'est un univers encore très macho, alors qu'il existe d'excellentes joueuses de nos jours.
C'est donc une autre réussite pour cette série, qui nous fait découvrir l'univers des jeux et rire un bon coup.
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Un huitième tome sympa mais cette phase de "construction de l'équipe" tire un peu en longueur actuellement.
La narration est toujours bonne avec des personnages qui fonctionnent très bien pour ceux déjà installés et des nouveaux (je pense notamment aux petits supporters) qui apportent de la fraîcheur.
Mais Dequier en garde beaucoup sous le coude je trouve, j'espère que l'histoire va prendre un coup d'accélérateur dans le prochain tome maintenant que les Phoenix sont réunis.
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La part graphique se veut énergisante à souhait. L’artiste s’engage dans une partition visuelle qui colle remarquablement au jeu vidéo, usant d’une technique sur le mouvement éprouvée (inspiration manga). Il en ressort des images qui recueilleront l’assentiment des adeptes de la saga tant l'originalité, la modernité, la fougue et bien sûr l’humour sont de la partie.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citation de Julie p6 "Bien joué, Louca ! Maintenant nos poursuivants ont l'air trop loin pour nous rattraper
-Tu peux nous lâcher, s’il te plaît? Tu nous transpires dessus.
Pourquoi attendre forcément Halloween pour se raconter des histoires de fantômes ? La librairie Point Virgule vous propose cette semaine de prendre un peu d'avance sur le calendrier et de fêter les revenants à toutes les sauces littéraires.
- Louca, Bruno Dequier, série en cours, 10 tomes parus, éditions Dupuis, 12,95€
- Ma revenante bien-aimée, Takeshi Wakasa, série en cours, le troisième tome parait le 14 juin, éditions Mangetsu, 8,20€
- Du thé pour les fantômes, Chris Vuklisevic, éditions Denoël, collection Lune d'encre, 21€