AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'éternel fiancé (74)

Adolescents, nous étions des brutes fragiles. Coeurs de cristal et mains maladroites en forme d'éclume. D'un geste nous faisions voler en mille échardes transparentes nos rêves communs, les secrets partagés, les heures au téléphone, les promesses. (p. 48)
Commenter  J’apprécie          10
...(..) parfois le temps qui passe n'affecte pas certains domaines de notre vie. Le corps ne change pas. AUcune ride nouvelle ne se dessine. Mais les enfants prennent dix centimetres (..) On se regarde dans la glace (..) Pourtant la veille .... Alors on applique une touche de correcteur de l'oeil. Un moisp lus tard, on s'est habituée et on se contente d'un barbouillage rapide au fond de teint. C'est notre nouvelle tête: moins de joues, les prunelles tapies dans leurs trous, un pli amer aux commissures des lèvres, quelque chose de mort dans le regard, et toujours .. on garde le même métier alors qu'on croyait en changer en un claquement de doigts, parce que le temps qui passe, on ne l'a pas.
Commenter  J’apprécie          00
Ma courte expérience de la vie m'avait appris que les maris sont, la plupart du temps, ridicules. Ils ne sont pas ridicules au travail, seuls en forêt ou avec leur maîtresse. Ils sont ridicules à côté de leur femme car au bout de quelques temps, comme une bille sur un plateau de solitaire qui finit par se caler dans un creux après avoir hésité entre deux, ils s'immobilisent ... dans le rôle de l'enfant, petit garçon dépendant de l"épouse transformée en maman, ;. ou dans celui du père, tyran grommeleur et impatient.
Commenter  J’apprécie          00
Ma courte expérience de la vie m'avait appris que les maris sont, la plupart du temps, ridicules. Ils ne sont pas ridicules au travail, seuls en forêt, ou avec leur maîtresse. Ils sont ridicules à côté de leur femme car au bout de quelque temps, comme une bille sur un plateau de solitaire qui finit par se caler dans un creux après avoir hésité entre deux, ils s'immobilisent dans le rôle de l'enfant, petit garçon dépendant de l'épouse transformée en maman, ou dans celui du père, tyran grommeleur et impatient.
Commenter  J’apprécie          00
Tous les enfants pensent que leur mère ne changera jamais. Elle sera toujours jeune et belle (même quand elle est ingrate et déja plus si jeune à leur naissance). Petit, on croit à la pérennité des mères comme on se fie au lever quotidien du soleil. Nous comptons sur nos mamans pour survivre à tout, demeurer intactes, inépuisables.
Commenter  J’apprécie          00
C'est quoi, cette phrase ? Le bébé, ce n'est pas une fille, c'est l'amarre, c'est l'ancre, la chaîne qui retient le temps. C'est un bourreau qui découpe chaque minute en secondes, chaque secondes en milliers de micro-instants. Le bébé boit son biberon et je respire, mais c'est déjà fini et je dois attendre jusqu'au prochain biberon parce que, entre les deux, il n'y aura que des cris, une couche à changer, une lessive que je n'ai toujours v pas faite, et depuis combien de temps je ne me suis pas douché.
page 126.
Commenter  J’apprécie          00
Je songeais aux contes de fées dans lesquels une souillon devient altesse : « 
« Cendrillon, Peau d’âne. Ne finissaient-elles pas par s’ennuyer? C’est ce que
suggérait mon père en marmonnant : «  Elle se lassera tôt ou tard d’un type qui lui mange dans la main. Vous verrez. Les femmes aiment qu’on leur résiste . Les Hébreux eux-mêmes en ont eu assez de la manne. « 
Commenter  J’apprécie          02
Dans cette salle comme autrefois dans leur ventre, nous nous tenions à l'abri, protégées par leur fragilité, exposées à la lumière, aveuglées par leur candeur. Elles engendraient des filles libres, elles qui ne l'avaient pas été, pas tout à fait, mais qui avaient éprouvé la douloureuse conscience de l'enfermement, l'insuffisance de leurs forces, l'émiettement constant de leurs convictions, à la différence de leurs propres mères qui avaient subi sans nommer, se satisfaisant de survivre, avec pour seul luxe l'abrutissement antalgique que procure la misère. p 88
Commenter  J’apprécie          00
C'est la vie, la vraie vie où tout passe lentement.
Commenter  J’apprécie          00
Il n'aime pas le goût du café, cette boisson qui ne désaltère pas, servir en minuscule quantité dans une tasse parfois poisseuse, et dont le suce suffit à peine à masquer l'amertume.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (808) Voir plus



    Quiz Voir plus

    ABO L'ABOMINABLE HOMME DES NEIGES

    Où vit Abo?

    à la plage
    à la montagne
    à la campagne

    10 questions
    4 lecteurs ont répondu
    Thème : Abo, le minable homme des neiges de Agnès DesartheCréer un quiz sur ce livre

    {* *}