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Londres 1820
Les Black Birds règnent sur les bas fonds. As de la cambriole en tout genre ils n'hésitent pas sur les moyens y compris jouer du couteau ou du revolver. Ils sont respectés dans le monde interlope.
James Orwood espèce d'angelot aux allures de dandy envisage de faire aussi bien que la concurrence du vice en plus réfléchi et mieux organisé. Il s'acoquine d'un castrat meurtrier, une prostitué aux manières de Dame et d'une reprise de justice à qui il évite le bannissement.
Ce premier tome sert, surtout, à la mise en place du quatuor, des premières affaires et à marcher sur les plates-bandes de la concurrence.
On ne peut pas dire que ce soit mal fait mais j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. C'est du déjà vu et su, Londres étant un endroit magique pour ce genre d'histoire. Il manque un peu d'épaisseur, certes débuter une série n'est point facile que ce soit dans le scénario que dans le dessin, cependant c'est quand même indigent. Griffo et Desberg peuvent mieux faire! Peut-être dans le prochain.
Les personnages sont en devenir notamment du côté du crayon, ça viendra j'en suis sûr. L'ambiance due à la couleur est, en revanche, bien rendue.
A suivre...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Quand j'ai vu cette BD sur le rayonnage de la bibliothèque, j'ai été tentée tout en sachant pertinemment que ce genre de BD ne me plait que très très rarement.
Ce premier tome est une 'simple' mise en place. On positionne les personnages, le fond de l'histoire est esquissé et on se moque un peu d'ajouter de la cohérence ou de la profondeur.
La narration est décousue et légère. Les dialogues sont assez répétitifs et plutôt clichés.
Bref, vous l'avez compris, je n'ai pas trop accroché à cette histoire...si elle n'était pas prévue en seulement 4 tomes et que je ne les avais pas empruntés tous les 4, je ne suis pas certaine que je continuerais...
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Londres et ses bas-fonds… Si je n'y descends pas régulièrement durant le Mois Anglais (et durant l'année), il me manque quelque chose.

Non pas que j'apprécie voir la misère humaine, mais les bas-fonds sont le pendant de cette société londonienne que l'on disait riche et puissante. Pas pour tout le monde.

Dans cet album qui se déroule peu après 1820, je vais m'accoquiner avec une bande de quatre malfrats, les Golden Dogs.

D'entrée de jeu, le ton est donné avec le tabassage en règle d'un pauvre bougre qui a volé de quoi nourrir sa famille qui crève la dalle. le juge Aaron estimant que la richesse est un don de Dieu, il n'admet pas qu'un pauvre se serve dans les futures richesses dévolues à la haute.

Le graphisme de Griffo m'a bien plu, sans mauvais jeu de mots, j'apprécie sa griffe. Les couleurs oscillent entre des tons gris ou des plus chaleureux, selon les ambiances.

Clairement, ce n'est pas une bédé pour les petits enfants ! On a du sang, des meurtres, des assassinats, du sperme, des prostituées (dont Fanny, à 5 pennies, parce qu'elle est une déesse – ne me demandez pas ce qu'elle est capable de faire), de la violence, des pendus, des truands, des voleurs, bref, le genre de monde que l'on ne dédaigne pas côtoyer dans la littérature, mais pas en réalité.

Si le scénario ne manque pas d'action et d'ambition, l'intrigue reste néanmoins assez simple, mais s'avère efficace et ce premier tome fait passer un moment de lecture fort agréable.

Par contre, nos quatre mousquetaires de la cambriole – version intelligente et rusée – manquent un peu de profondeur et sont esquissés un peu trop rapidement, même Fanny, qui pourtant est l'héroïne de l'album.

James Orwood, le meneur, le cerveau, est le plus mystérieux de tous, tout en étant beau comme un démon. Entre nous, avec moins de scène de sexe, on aurait pu en profiter pour les habiller et les étoffer au lieu de les foutre à poil pour baiser.

On apprend quelques détails de leur passé, mais leur caractère, ce qu'ils sont vraiment, reste encore mystérieux dans ce premier album. En espérant qu'ils soient développés dans les suivants.

Pas de cliffhanger sur le final de ce premier album, mais j'ai apprécié ma lecture et j'ai envie de lire la suite pour voir où nos cocos vont nous entraîner, quels seront leurs prochains vols audacieux et comment tout le monde va évoluer.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je dois reconnaître que l'auteur Desberg a un certain talent afin de nous emmener dans cette nouvelle saga sur des voleurs professionnels dans le Londres victorien des années 1820. Il y aura 4 tomes pour 4 voleurs dont un traître. le premier se concentre sur un personnage féminin n'ayant pas eu une enfance très heureuse puisqu'elle terminera dans une maison de prostitution de bas étage. Une rencontre avec le meneur de ce groupe va changer la donne de son destin. On voit également l'esquisse de deux autres personnages mais dont on ne saura pas grand-chose. C'est en tout cas superbement bien amené.

Au niveau du dessin, c'est top. J'aime ce graphisme qui met en valeur à la fois les personnages mais également les différents décors de cette capitale londonienne. La narration est diablement efficace. On entre tout de suite dans le récit dont l'approche est assez moderne. C'est une lecture bien plaisante pour une série qui ne va pas plus loin que d'assurer un divertissement minimum. Il faut espérer que la suite sera du même acabit en élevant encore le niveau. Cependant, cela ne sera pas vraiment le cas. le récit va s'étioler sans jamais parvenir à décoller et faire la différence par rapport à des sagas comparables. C'est dommage !
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Les bas-fonds m'ont attiré, je l'avoue. Surtout qu'il s'agit de Londres (phantasmé par Desberg, mais bon, on fait avec) et de la fin du XIXè.

Jack l'éventreur, les ruelles glauques et glissantes, les bordels et la bourgeoisie anglaise... Miam.

Le dessin... Griffo, j'aime beaucoup. C'est bien foutu. Sans doute trop léché et propre pour le propos. Images de pin-ups sur papier glacé, on en viendrait presque à se dire qu'être prostituée, c'est glamour, le fin du fin, ma chère !, la dernière tendance en matière de "nuances de gris"...

Le propos... une bande de malfrats... Un castrat, une prostituée, une criminelle vouée à la déportation (mais on ne sait pas pourquoi elle devait être exilée) et un chef dont on ne sait pas grand-chose...

La structure du récit est (inutilement) complexe avec quelques flashbacks et quelques petites phrases qui annoncent la suite (qui sera pour les prochains tomes).

Desberg aime les filles à moitié nues, le lecteur aussi... je suppose. Jûste avant de lire les Golden Dogs (une tétralogie), j'ai avalé une autre tétralogie de Desberg, avec Miss Octobre. Et finalement, même si le propos est différent, pas mal de rouages restent les mêmes. Un peu décevant, quand même, de deviner ce qui va se passer à la page suivante...

A moitié convaincu, donc.
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Fanny est une belle prostituée des quartiers pauvres de Londres. Un jour elle se fait aborder par un bel inconnu, James, qui a dans l'idée de fonder la meilleure bande de voleur que la capitale anglaise ait connue. Ils seront quatre, ils seront les Golden Dogs.
Desberg nous livre une histoire vraiment sympathique, qui se lit facilement. Les personnages sont attachants mais gardent une énorme part mystérieuse qui laisse un petit gout frustrant. Mais qui ne saurait durer car chaque tome va s'attarder sur un des personnages et lever progressivement le voile. Ce premier tome nous révélait la vie de Fanny, membre du groupe auquel au s'attache le plus évidemment...
Je regrette un peu par contre que les actions ne soient pas plus détaillées. Elles semblent manquer de profondeur. Que ce soit pour leurs vols ou la rivalité naissante entre bandes. c'est un peu dommage car l'histoire est vraiment prometteuse.
Ce tome soulève beaucoup d'interrogations. Par conséquent le lecteur attendra la suite avec impatience et exigence.
Le dessin de Griffo est toujours aussi léger et sympathique. Il y a bien un petit manque de precision propre à son style mais qui n'arrive même pas à être dérangeant. En tout cas l'ambiance des bas-fond de Londres est très bien rendue. Il livre en plus une première de couverture accrocheuse, couleur sépia et lettrines d'or.
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J'aime bien cette ambiance... enfin je n'aimerais pas la vivre... j'aime la lire. Quand ces gens des bas fonds unissent leurs talents pour sortir la tête de l'eau. Unis contre les puissants.
Ça doit être mon petit côté Robin des bois....
Donc ici, on a l'introduction et un avant goût de la conclusion. Il me reste donc à lire les 4 tomes de la série pour tout comprendre.
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Sous une couverture genre western voici une bd qui nous plonge dans les bas-fonds de Londres au XIXe siècle.

La trame ? Ils étaient quatre mais parmi eux, un traître... Récit d'une bande de voleurs qui se constituent afin de détrousser ceux qui ont de l'argent et de se construire une réputation pire que celle des bandes existantes.

Le récit repose sur l'absence d'information concernant les personnages. Ils ont tous un passé lourd qui va être dévoilé au fur et à mesure des tomes.

Pour l'instant, je ne vois pas encore où l'auteur nous entraîne mais le tout est plutôt agréable à lire.
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Ce premier tome des "Golden dogs" fait un focus sur le personnage de Fanny. On découvre son parcours et son entrée dans le groupe de voleurs.

Cette mise en contexte est plutôt pas mal. Néanmoins, ça reste assez classique dans la mise en scène.
Les mystères qui planent rendent tout de même ce début de série accrocheur. On a envie d'en découvrir plus sur le passé des membres de la bande et sur ce mystérieux juge sans pitié.
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« Golden Dogs », scénarisé par Stephen Desberg et illustré par Griffo, est une série de bandes-dessinées en quatre tomes. Deux sont parus à ce jour et ce qui frappe avant tout, ce sont leurs magnifiques couvertures. Elles jouent sur l'intensité des contrastes et sur l'utilisation de couleurs mystérieuses pour éveiller l'intérêt du lecteur. le titre est réalisé avec des lettres dorées en relief, il brille, il attire le regard. Une question s'impose rapidement et incite à aller plus loin : qui sont ces quatre larrons ? Ils semblent si déterminés, si sûrs d'eux que le lecteur ressent l'envie impérieuse de les connaître, de découvrir leur histoire...

Londres, XIXème. La ville est aux prises avec les Black Birds, un groupe de voleurs réputés pour leur violence et leur impitoyables pillages. Mais Fanny – femme de petite vertu, rousse et flamboyante – mène sa barque et n'en a cure. Jusqu'à ce qu'elle soit contactée par un étrange individu et qu'il lui propose de faire mieux que les Black Birds. Dans l'ombre, Orwood recrute deux autres personnes – une criminelle condamnée à l'exil et un castrat – et fonde les Golden Dogs, une troupe de voleurs encore plus habiles et doués que les Black Birds. Tous ont été malmenés par la vie, tous dissimulent des secrets et des cicatrices douloureuses. Réunis par une même soif d'argent et d'aventures, ils se jurent fidélité et loyauté. Entre eux, c'est « à la vie à la mort ». Mais le triomphe est de courte durée... Il y a un traître parmi eux...

L'ambiance de ces deux premiers tomes est particulièrement sombre et soignée. Sexe, larcins, violence, débauche et corruption, rien n'est épargné au lecteur qui se voit jeter sans ménagement dans les bas-fonds sordides de Londres. Desberg et Griffo dressent une fresque authentique de l'époque Victorienne à Londres et mettent en lumière le règne du banditisme, de la cruauté, et la toute puissance des riches.
Et pourtant, dans cette obscurité, une étincelle. Serait-ce de l'amour ? Une illusion ?

Une série en quatre volumes (deux sont parus à ce jour), à découvrir !
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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