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4,01

sur 305 notes
Croyez moi !
Ce thriller est un vrai joyau !

Moins on en sait avant sa lecture, mieux c'est...
Savourez, vraiment !
Savourez, tant que vous pouvez...

Cette histoire est aussi noire qu'elle est touchante !

Renversante !

C'est le coeur serré que j'ai fait connaissance avec Gabriel, ce père meurtri, cet homme qui a une soif de vengeance comme jamais, depuis la mort atroce de son fils unique, Victor, ce jeune garçon de 17 ans, brillant , à qui l'avenir souriait de toutes ses dents.
Cet homme, qui suite à ce traumatisme a perdu la vue, inexplicablement.
C'est aussi Maya, cette jeune femme, que Gabriel va recruter pour lui servir de guide, sur la piste du meurtrier de Victor.
Je pense que c'est elle qui m'a le plus touchée...
Je me suis identifiée à elle pour de multiples raisons...
Et bien sûr, Victor... Je ne vous en dirais pas plus sur son sujet.

Faites comme moi !
Lancez vous dans cette lecture les yeux fermés...
Et si j'osais, je vous dirais, aveuglément !

Déjà, pour ce titre !
Magnifique !
Splendide !
Tellement lourd de significations...
Qui prend tellement de sens tout au long de la lecture...

Et puis, cette auteure ! Ingrid Desjours ! Qui sait distiller avec brio, sans pareil, des sujets de société, tellement sensibles, tellement d'actualité.

Ce livre, c'est haine, vengeance, envie de justice, mais aussi tellement d'amour !

Tout cela, en plus, de ces situations délicieuses, tendres, drôles, remplies d'humour, comme cette échange autour de Shakira, que je vous laisse découvrir...

Je ne peux pas vous en dire plus, au risque de spoiler...
Mais faites moi confiance ! Et jetez vous sur ce bijou...

La prunelle de ses yeux !
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Est-ce le fait de lire beaucoup moins qu'avant des thrillers ou est-ce tout simplement que le roman d'Ingrid Desjours « la prunelle de ses yeux » est vraiment bien fait ? Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié ma lecture et je suis bien contente de l'avoir commencée un week-end pour avoir du temps et ne pas être frustrée par l'appel du travail !
Je savais que le corps peut réagir de façon brutale à un choc psychologique. Je ne savais pas toutefois que le choc pouvait être si violent que l'on pouvait devenir totalement aveugle ! Cela s'appelle la cécité de conversion et c'est ce qui arrive à Gabriel, le père de Victor qui trouve la mort dans des circonstances on ne peut plus horrible et terrifiante.
Ingrid Desjours fait le choix d'alterner les chapitres entre 2003, année où Victor meurt et 2016 où Gabriel met tout en oeuvre pour venger la mort atroce de son fils. Ces aller-retour dans le temps ne sont aucunement gênant et ne cassent pas le rythme comme cela peut l'être dans certains romans. Ici, au contraire, je trouve que cela amène un certain élan et redonne à chaque fois une force au chapitre suivant.
Nous suivons alors non seulemnet Victor et Gabriel mais aussi Maya et Tancrède, jeune couple et "amis" de Victor. Les relations entre tout ce petit monde sont pour le moins malsaines, perturbantes et aliénantes.
Il y a des passages durs, j'ai même eu un moment les larmes aux yeux, ce qui est exceptionnel pour un thriller ! Ingrid Desjours a réussi à me toucher. La relation père-fils m'a parfois émue.
Depuis le temps que je voulais découvrir cet auteur, voilà qui est fait et bien fait ! J'ai peut-être commencé par le meilleur ? en tout cas, cela me donne fortement envie de poursuivre un petit bout de chemin avec cet auteur psychocriminologue qui dissèque avec beaucoup de finesse les différentes sortes de relations qui unissent les personnages.
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Allez les petits loulous, par ici, installez vous, faites attention à vos mirettes, et à La prunelle de vos yeux :
Le WRC est de retour et vous en met plein la vue !

La journaliste elfique, Stelphique est dans la place et vous offre le temps d'un reportage, son éclairage lumineux sur le dernier livre de Ingrid Desjours.
La violence dans tous ses états…ou comment ressentir même le plus léger craquement…

Par définition, les fées sont des êtres libres. En tant que représentante elfique sur la Terre, j'ai du mal à saisir cette soumission contre la volonté, cette obéissance sans réflexion face à l'oppression…

Dans ces pages, nous rencontrons donc toutes formes de dominance et les tragédies qui accompagnent forcement ce genre de pratiques extrêmes.

Que ce soit le bizutage dans les écoles d'élites avec un effet tornade de meute, la violence conjugale avec ses uppercuts bien sentis ou la pression psychologique d'un membre de la famille qui s'insinue aussi pernicieusement dans le développement constructeur d'un enfant, l'auteure arrive à nous expliquer ce qui rend ses phénomènes possibles, la lente mais indéniable inclination de l'oppressé face à l'oppresseur, qui peut être n'importe qui, finalement, dans ce jeu du plus fort…

Et si cette démonstration en exemple concret ne vous suffit pas, Ingrid Desjours vous en rajoutera une couche avec en début de chapitres, les recherches scientifiques sur la théorie de la résignation acquise….

L'auteure nous offre une histoire prenante et déchirante avec ce fond de violence sanglante, qui nous prend aux tripes, nous en fait voir de tous les dégradés de rouge, et nous émeut aussi dans sa façon de se placer du coté des victimes…

Un même drame va unir par la force des choses des êtres complètement différends, avec chacun une vengeance à assouvir et cet engrenage d'ondes négatives en font un livre plein de tensions qu'on ne peut lâcher…

La construction du livre et cette course à la vérité est hautement addictive….

« N'oublies pas, fils, l'homme est un loup pour l'homme. Tu dois supplanter la meute. »
La cécité de conversion…ou comment regarder avec le coeur…

« Je souffre de ce que l'on appelle une cécité de conversion. Mes yeux vont bien, tout est physiologiquement normal, sauf que mon cerveau a décrété que j'étais aveugle alors je le suis. »

Voilà bien une affliction bien gênante, mais avec cette cécité on comprend que la violence est à double vitesse, autant elle peut être physique, que psychologique…Le mal qui touche le héros est un gros handicap, mais du coup la lecture devient plus sensorielle, plus recentrée sur l'émotion et , c'est bien le point fort de ce roman.

Nous autres elfes, savons regarder avec le coeur, donc, voir une auteure s'inspirer de cette vision intérieure est pour nous une révélation, et étant donné que c'est notre première lecture de cette auteure, on peut dire qu'elle rentre direct dans notre collimateur du Women's Reading Club, autant que dans le cercle très fermé des lecteurs féériques….

Vous pouvez donc vous lancer aveuglement, (autant que possible), et avec confiance vers cette lecture énergique. Ingrid Desjours prend soin de la prunelles de vos yeux, en la faisant tressaillir dans les recoins sombres de ses pages….

Je vous invite à passer voir sur le blog, la chronique complète du WRC! ;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Rentrée 2003. Victor, à 17 ans seulement, intègre Metis, une prestigieuse école qui forme l'élite de la nation, à la grande fierté de son père, Gabriel, un chef d'entreprise dont il déteste l'arrogance et l'autoritarisme. Très vite, il se rapproche de Tancrède, le mâle dominant de l'école et de sa petite amie Maya Torres.
Treize ans plus tard, en 2016, Victor est mort de la main de Maya, prise d'une crise de folie lors de laquelle elle a aussi blessé Tancrède. Celui-ci, entré en politique, est à la tête d'un parti d'extrême-droite et Gabriel souffre d'une forme psychosomatique de cécité. Quant à Maya, elle s'est réfugiée en Irlande après s'être faite passer pour morte dans un attentat à Paris. Mais Gabriel a retrouvé sa trace, prêt à tout pour se venger de celle qui a tué son fils. Quand il lui propose de lui servir de guide une quinzaine de jours contre un salaire mirobolant, la jeune femme hésite mais ne peut résister à cette proposition d'autant plus intéressante qu'elle vient de perdre son travail. Et puis Gabriel est séduisant, charmeur, et aveugle, donc inoffensif. Pourtant, au fil de leur voyage, le doute s'installe. Qui est cet homme qui semble semer des indices la renvoyant à son ancienne vie ? Prise entre le sentiment amoureux naissant qu'il lui inspire et le danger qu'elle pressent, Maya ne sait pas qu'elle est tombée dans un piège.

Un thriller psychologique certes, mais aussi un vaste fourre-tout. On y croise un plaidoyer pour le droit à la différence (bien), la dénonciation des moeurs dans les grandes écoles (bien), du suspense (bien), une histoire d'amour à l'eau de rose (nulle), des références scientifico-médicales (inutiles), des moments d'émotion (émouvants), des personnages caricaturaux (ridicules). Alors si on aime l'action et la tension et qu'on ne rechigne pas à verser quelques larmes sur une pauvre fille fragile et manipulée ou sur un sale c.. qui a paradoxalement ouvert les yeux sur le monde qui l'entoure une fois aveugle, on peut apprécier ce roman d'Ingrid Desjours. On retiendra surtout que c'est un véritable page-turner, malgré ses défauts, que le fin mot de l'histoire réserve sa part de surprises et on se souviendra, la larme à l'oeil, de Victor, un beau personnage, émouvant et courageux mais aussi de Gabriel et de son amour paternel, maladroit mais tellement sincère. Fait le job mais ne restera pas dans les annales.
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Troisième dans le classement des écoles européennes les plus prestigieuses, devançant même HEC et l'ENA : Mètis.
Ses diplômés sont destinés à occuper « les postes clés de la société, dans le public comme dans le privé ». Ils seront l'élite du pays, grâce à « leur culture, leur vivacité d'esprit, leur leadership ou leurs aptitudes à anticiper le changement ».
Jeunes gens, vous êtes tous les bienvenus, que vos parents soient européens/blancs 'de souche' ou pas, et sans distinction d'origine sociale. Il suffit d'avoir un bon dossier, de réussir le concours d'entrée...
Foutaises !

Deux histoires convergent pour raconter la mort de Victor, scolarisé dans cette école. L'une est centrée sur ce garçon de dix-sept ans, en 2003.
L'autre se situe en 2016, à quelques mois de l'élection présidentielle. On y fait la connaissance d'un aveugle déterminé à se venger, et d'une femme se dissimulant sous une nouvelle identité. On y croise aussi un jeune loup de la politique dont le discours ressemble à s'y méprendre aux plus populistes, réac' et haineux de nos candidats et de leurs sbires...

J'ai lu tous les romans d'Ingrid Desjours (sauf sa série 'Kaleb', publiée sous le pseudo de Myra Eljundir).
Cette fois encore, j'ai admiré sa capacité à se renouveler et je salue son talent de conteuse qui fait de ce thriller un vrai page-turner, malgré des sujets graves et des passages d'une violence extrême.
L'émotion grandit sur les deux premiers tiers, à mesure que le passé se dévoile. Puis les explications traînent en longueur, et on se demande comment l'auteur va encore tenir cent pages. Le récit prend alors une allure dramatico-sentimentale que j'ai trouvée nettement moins réussie que le début - plus convenue, moins subtile.

A faire lire, notamment aux grands ados, pour montrer les dégâts des malentendus entre générations. Et les dangers de la 'reproduction sociale' et de l'élitisme.

🚩 4e de couv trop bavarde, à éviter ! 😠
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Un bon thriller qui fait le job, il ne révolutionne pas le genre mais il m'a permis de passer un bon moment durant une journée de confinement.
Une histoire qui tient la route, des personnages principaux attachants et torturés, une enquête sur deux époques et quelques rebondissements qui relancent le suspense au bon moment.
A voir avec un deuxième roman de cette auteure que je découvre.
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Grace à la lecture commune du mois organisée par SallyRose, je sors régulièrement des sentiers battus et/ou de la facilité en restant dans mon périmètre de confort.
Cette fois-ci, c'est un livre d'un auteur que je connaissais déjà qui a été choisi : La prunelle de ses yeux d'Ingrid Desjours.
J'avais découvert Ingrid Desjours grâce à ses deux premiers livres ; Echo et Potens ; après, même s'il me reste encore quelques-uns de ses livres dans ma Pal, une fois de plus, je me suis dispersée et j'avais reporté aux calendes grecques la lecture de celui-ci.
La prunelle de ses yeux met en avant deux personnages, à deux périodes différentes : en 2016, Gabriel, quadragénaire séduisant et malvoyant…Il semble très vite poursuivre un dessein bien mystérieux en embauchant après maintes propositions une jeune femme, Maya, comme guide pour voyager en France. Cette dernière, semble quant à elle, rongée par son passé et Gabriel représente surtout une source de revenus non négligeables car elle se trouve assez acculée au niveau pécuniaire…
Régulièrement, nous retournons en 2003, pour suivre Victor qui n'est rien d'autre que le fils unique de Gabriel. le jeune homme vient d'intégrer une prestigieuse ecole : Mètis. Cependant, très vite, il apparait que Victor a d'autres desseins que de faire des études brillantes et de faire partie de l'Elite de la nation en intégrant cette ecole qui est du même niveau que l'ENA.
Au fur et à mesure de l'avancée du récit, nous découvrons que les rapports père-fils n'étaient pas aussi simples que cela….
Plein de questions se posent comme par exemple : comment Gabriel est-il devenu aveugle ? Qu'est-il arrivé à Maya pour qu'elle soit aussi torturée ? Er Victor, qu'en est-il de son secret ?
Il s'agit de ce que l'on appelle un véritable page turner…Il n'y a pas de temps morts…
Cependant, même si j'ai bien aimé cette lecture, j'y mettrais quelques petits bémols : un méchant un rien trop caricatural pour y croire vraiment et certaines situations que je ne trouvais pas toujours très crédibles….



Challenge Mauvais Genres 2020
Lecture commune polar du mois ( février )
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Depuis la lecture de Les Fauves d'Ingrid Desjours cela m'a réconcilié avec l'auteur, j'avais en effet gardé un très mauvais souvenir de Sa vie dans les yeux d'une poupée.

Il est question ici d'une multitude de sujets sous-jacent un thème principal Gabriel un père ayant perdu son fils Victor assassiné sauvagement 13 ans plus tôt. A la suite de ce meurtre celui-ci est devenu aveugle suite à ce drame, une cecité de conversion c'est à dire que physiologiquement tout fonctionne.

Gabriel va partir à la recherche de Maya Torrès une amie de son fils à cette époque et c'est celle-ci qui est accusé du meurtre de Victor. En effet elle a été retrouvé dans le cimetière ou son fils a été tué et elle était dans un état hystérique.

Gabriel va faire une proposition d'emploi à Maya que celle-ci lui serve de guide durant son voyage, Gabriel souhaitant venir en France. Maya va hésité mais ayant besoin d'argent elle va rapidement accepter.

Les personnages plus secondaires et apparaissant plus tard dans le récit sont tout aussi bien campé comme Tancrède l'ancien amour de jeunesse de Maya.

Un récit alternant entre le présent 2016 et l'année ou Victor est décédé en 2003.

Avec peu de personnages Ingrid Desjours arrive à livrer un récit haletant ou il est difficile de lâcher sa lecture, un récit sur la vengeance, de traque, de vérité, de politique entre autres.

Une très bonne lecture.



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Une lecture pénible
Une histoire qui aurait pu être plus passionnante si elle avait été mieux écrite car il faut passer d'une époque et d'un personnage a l'autre a chaque paragraphe ce qui rend la lecture pénible on perd vite le fil de l'histoire et au bout d'un moment on ne sait plus qui fait quoi. Je m'attendais a beaucoup mieux vu tous les bons commentaires
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Voici typiquement le roman qui vous colle une claque.



Une histoire qu'il faut découvrir à l'aveugle, pardon pour le jeu de mots douteux, mais il faut lire ce livre en en sachant le moins possible.

C'est ce que j'ai fait, je n'ai donc pas lu la quatrième de couverture, et je me suis juste fiée aux retours des lecteurs, ce livre semblait bon aux avis de chacun, je me suis donc lancée.

J'ai découvert page après page cette histoire géniale dans laquelle nous embarque l'auteure. Ingrid Desjours donne des carapaces à ses personnages, elle leur construit des façades, elle les dissimule à notre regard pour petit à petit nous les dévoiler et à partir de là, notre cerveau de lecteur est totalement submergé par cette déferlante de sentiments, de douleurs, d'amour et de regrets.

Un roman incroyable que j'ai adoré et que je ne peux que vous encourager à découvrir très vite.


Lien : https://livresque78.wordpres..
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