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sur 306 notes
De plus en plus de lecteurs ont Ingrid Desjours à l'oeil, et encore d'avantage depuis son précédent roman, Les fauves. Il faut avoir une poutre dans l'oeil pour ne pas remarquer qu'elle est une voix unique dans le domaine du thriller.

La prunelle de ses yeux ne déroge à la règle, bien au contraire. Je trouve que l'auteure a vraiment passé un cap depuis son précédent livre, avec des histoires davantage connectées à notre société d'aujourd'hui. Ça crève les yeux.

Une fois de plus, elle propose un récit qui en met plein la vue en matière de sentiments.

Une fois encore, elle pose un regard aiguisé sur notre société malade.

Cette fois-ci, elle nous fait regarder dans le blanc des yeux cette élite et ces castes à courte vue.

Sentiments exacerbés et point de vue acerbe sur notre société, Ingrid Desjours nous met le nez en plein dedans. Avec une intrigue et des personnages à ne pas fermer l'oeil de la nuit, elle ne fait pas dans la demi-mesure quand elle tisse des relations interpersonnelles.

Une intrigue psychologiquement et physiquement violente ; oeil pour oeil, dent pour dent. Récit fort, tension extrême qui monte crescendo. Pas de la poudre aux yeux, mais un sujet original et un traitement qui l'est tout autant. On est loin des sempiternelles histoires qu'on retrouve dans le monde du thriller. de quoi faire les yeux ronds parfois, tant l'histoire prend des directions inattendues. Il ne faut pas toujours se fier aux apparences.

Des personnages d'une grande puissance émotionnelle, qui n'ont pas froid aux yeux. Ambivalents, comme souvent dans les romans de l'auteure, au point qu'on ne les comprend vraiment qu'en ayant une vue d'ensemble.

Et puis ce supplément d'âme au travers d'un sujet qui laisse des traces, du genre à s'imprimer sur nos rétines. Ingrid Desjours nous ouvre les yeux sur ces boites à élites qui forment les puissants de demain. Elle n'a pas ses yeux dans la poche lorsqu'elle donne vie à des personnages de « bien-pensants ». J'y ai même cru reconnaître un petit Zemmour (pléonasme ?).

Tout juste aurais-je aimé une fin un peu moins abrupte, mais elle est cohérente et ça prouve bien que je ne voulais vraiment pas perdre de vue cette galerie de personnages et d'émotions extrêmes (la patte Desjours). Ce n'est pas une simple vue de l'esprit, croyez-moi, la scène qui est la pierre angulaire du récit m'a littéralement tiré les larmes.

La prunelle de ses yeux est un thriller à part, il serait dommage de fermer les yeux et de passer à coté. Ingrid Desjours a du nez pour concocter des histoires qui ne laissent pas indifférent, le bouche-à-oreille devrait faire le reste. Avec cette nouvelle réussite, je la garde à vue jusqu'à la prochaine fois.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Chronique réalisée dans le cadre du THE WOMEN'S READING CLUB [WRC – Chronique d'une autopsie littéraire annoncée]

Description du sujet autopsié : Pas de résumé, moins on en sait et mieux on se porte dans cette histoire.

Date du crime d'édition : 13 octobre 2016, cadavre récent.

Arme du crime : L'autorité ! Mais l'autorité agressive, celle qui fait peur, celle qui fait agir les gens comme des braves petits chienchiens à leur maîmaître.

Le respect de l'autre est bafoué, il n'existe pas, le droit à la différence non plus. Assassinés, tout simplement avec l'aide de l'indifférence et de l'envie d'appartenir à la Meute.

Nous sommes dans une Haute École, une boîte à élite, celle qui forme les dirigeants de demain et certains ne sont pas des Flamby ! Tous les moyens sont bons et la fin justifie les moyens. Que le meilleur gagne.

Suspects : Ingrid Desjours, serial auteur des plus prolifiques, dont je n'ai pas encore eu l'honneur et le plaisir d'autopsier tout les cadavres qu'elle a commis. Notre suspecte a un air angélique, mais il ne faut pas s'y fier, c'est psychocriminologue qui a exercé de nombreuses années auprès des criminels sexuels belges.

Autant dire que son casier judiciaire est chargé et qu'avec elle comme suspecte principale, on risque d'avoir du sang sur la planche et des trucs bien tordus (ça c'est pour Anne-Ju, les tordus).

Arme du crime probable : La vengeance, toujours cette bonne vieille vengeance comme mobile du crime.

Aidée par la haine de l'Autre, sous la complicité de la Haute École, des gens riches, et de ceux qui, pour s'intégrer, suivent la meute.

Batte de base-ball ou batte « je nique tes os ».

Modus operandi du crime : Une auteure qui joue avec les sentiments de ses lecteurs, qui souffle le chaud et le froid et qui nous présente un thriller psychologique.

Verdict du médecin légiste Jack ? La prunelle de ses yeux est un thriller habillement conçu dont il ne vaut mieux rien connaître de sa conception avant la lecture. Restez vierge de tout résumé car les 4ème de couvertures sont bavards et pourraient vous gâcher la lecture.

J'ai apprécié sa découpe, son récit sur le fil du scalpel, ses mystères dévoilés au fur et à mesure de mon examen post-mortem, ses personnages qui ne vous livrent pas tout dès la première entaille.

Victor est une énigme, son père est un macho man de première, Tancrède un petit salopiaud et Maya restera avec des zones d'ombres durant un certain temps.

Notre aveugle mystère est encore plus dans les zones d'ombre. Ses yeux fonctionnent, ses nerfs optiques sont intacts, ses neurones aussi, mais il ne voit pas. La cécité de conversion est une terrible pathologie… Et il n'y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !

Maya et son aveugle sont des gens brisés par la vie, pour différentes raisons : l'un n'y voit goutte et ne rêve que de vengeance, l'autre a subit la vie et à cause des mensonges de certains, elle a dû fuir. Elle picole dur et se flagelle mentalement.

Qui manipule qui ? Qui détient la vérité ?

La tension psychologique est aussi serrée que le cul d'une nonne aux mains de pirates atteint de priapisme.

De plus, il y l'a aussi un réquisitoire contre l'imbécilité faite Homme, contre ces gens qui jugent les autres sur leurs origines, leur identité sexuelle, qui les rendent responsable de tous les maux du pays…

C'est brillant, bien torché, on commence à autopsier et on ne s'arrête qu'à la fin, lorsque le roman est en lambeaux et digéré après un bon rôt pour expulser toutes ces horribles pensées de certains personnages abjects.

Si le corps m'a intrigué et séduit dans ses débuts, il y a eu un relâchement des tissus sur la fin, une perte de tonicité, de tonus, de punch sur la dernière découpe. Comme si on découpait de la guimauve ! Mon seul bémol.

Verdict du détective Cannibal (Belette2911) ? le détective en moi avait compris une chose, je le soupçonnais fortement et l'auteur a confirmé mes déductions, mais ensuite, elle m'a coupé l'herbe sous le pied avec le véritable récit de ce qu'il s'était passé et là, je ne peux dire que « au temps pour moi » parce que mon doigt est quand même allé un peu se foutre dans mon oeil, mais pas jusqu'au coude, heureusement !

Tiens, ça me fait penser aussi qu'il faudrait diligenter une enquête dans ces écoles hautes et prestigieuses, ces boites qui forment nos dirigeants (enfin, les vôtres, messieurs dames les français), ces boites élitistes où l'on ne vous forme peut-être pas à être le meilleur mais à écraser mieux tout les autres.

Y'a pas à dire, madame Desjours est montée sur un ring et elle boxe beaucoup de choses dans son roman : des gens, mais aussi des institutions, des pensées uniques, des politiciens qui font leur beurre sur la misère des gens et la montée du chômage et qui promette qu'avec eux, ça va changer.

Si les 3 premières parties étaient diaboliquement mises en scène et en page, j'ai moins apprécié la dernière, la trouvant un peu trop mielleuse à mon goût.

De plus, à ce moment là, j'avais des envies de meurtres sur Maya que je trouvais un peu trop gnangnante (plus que d'habitude) et ses pensées amoureuses me pompaient un peu l'air.

Dommage parce que jusqu'à ce moment là, l'affaire était une réussite.

Je jure avoir rempli ma mission en honneur et conscience, avec exactitude et probité.

Jack The Reader, médecin légiste pour cette autopsie littéraire et Belette Cannibal Lecteur, consultant detective.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le roman se partage sur deux époques : 2003 et 2016.
En 2003, Victor a 17 ans et intègre une école qui prépare l'élite de demain, son but est de dénoncer les actes racistes et de bizutage qui s'y déroulent. Pour cela, il va devenir ami avec Tancrède, Maya, Gaël et les autres, ceux qui font la loi dans ce lycée.
En 2016, Victor a été tué et Gabriel, son père, devenu aveugle, sans lésion physique des nerfs optiques, tente de comprendre ce qui est arrivé à son fils. Pour cela, il va se rapprocher de Maya en l'engageant comme guide. Peu à peu, il va éclaircir le mystère de la mort de son fils.

Sujet assez original pour ce thriller mais j'ai trouvé qu'il manquait de suspense.
J'ai appris beaucoup de choses sur la cécité de conversion.
J'ai aimé le point de vue de l'auteur, le message de tolérance qu'elle fait passer dans ce roman. J'ai moins aimé l'histoire d'amour pas très crédible et trop "fleur bleue" entre Gabriel et Maya.
Au final, une impression mitigée. C'est pas mal, sans plus.

Mais c'est juste mon avis !
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Tout d'abord, pour évoquer le dernier roman d'Ingrid Desjours, il est légitime d'évoquer son nom et sa couverture.
Le titre initial était "Nul ne peut atteindre l'aube", très inspiré lui aussi, dont on comprend à la lecture qu'il fait référence à la traversée de la nuit.
Cette nuit qui peut être prise comme un long parcours de rédemption ou comme l'éternel paysage confrontant les aveugles.
"La prunelle de ses yeux" est probablement meilleur encore, tant pour son sens propre que figuré.
Quant à l'illustration, elle représente magnifiquement par ses deux paumes enserrées - celles d'un père et de son garçon - l'attachement de deux êtres.
Père dont on apprendra rapidement qu'il est atteint de cécité de conversion ( aux causes uniquement psychologiques ), d'où le titre également écrit en braille.

Ce père s'appelle Gabriel. C'est l'un des quatre narrateurs du roman qui se déroule sur deux époques : 2003 et 2016. Ambigu, relativement indépendant, il a enfin la possibilité de faire la lumière sur le traumatisme qui lui a arraché un être cher et lui aurait fait perdre la vue.
Les trois autres, plus jeunes ont pour point commun d'avoir fréquenté au cours de la tragique année 2003 la mal nommée école élitiste Mètis.
"Mètis et son système de caste. Cet établissement est censé tirer le meilleur de ses élèves, il en distille le pire."
"Je parle de l'ambiance qui régnait dans l'école. de cette façon de nous pousser dans nos retranchements, de nous mettre la pression, de nous laisser croire que nous étions l'élite, mais qu'il fallait encore que nous nous entre-dévorions..."
Tout d'abord nous avons Tancrède, aussi haineux que détestable, qui veut démolir tous ceux qui ne lui ressemblent pas ou qui l'effraient.
La copine de Tancrède se prénomme quant à elle Maya. Fragile, manipulée, elle se fera passer pour morte après le drame central de l'intrigue. 13 ans plus tard, Gabriel la retrouvera en Irlande et la choisira pour guide, travail grassement rémunéré qu'elle ne pourra refuser étant donné la fragilité de sa situation financière. L'aveugle et la fugitive feront un long voyage ensemble dans lequel manipulation et séduction seront au rendez-vous.
"On dirait parfois qu'il lit dans ses pensées comme si elles s'inscrivaient en braille sur ses doigts, à mesure qu'elles se forment dans son esprit."
Enfin Victor. Jeune homme en conflit avec son père, il intègre Mètis et la petite bande de Tancrède pour des raisons différentes, qui nous seront progressivement révélées.

Lu en 48h00, le roman joliment écrit se lit vite et plaisamment. Si les rebondissements et révélations jalonnant les pages se devinent, c'est souvent peu avant qu'ils ne se produisent, au fur et à mesure que l'auteur met à disposition les indices.
Certains moments sont forts en émotions et on vibre avec les protagonistes devant les injustices, les choix cornéliens et autres instants douloureux ou heureux.
Parce qu'il s'agit, pour reprendre les termes de l'auteur, d'une histoire en clair-obscur. La lumière et l'ombre, l'espoir et les regrets s'entremêlent dans cette histoire tragique. Tout n'est pas que noirceur. En tâtonnant, il est possible de sortir du tunnel. de lutter contre les ténèbres.
J'émets cependant une réserve concernant la cinquième et dernière partie, que j'ai trouvée plus faible que les autres.


Si la prunelle de ses yeux n'est pas exempt de tout défaut , le bilan demeure cependant largement positif.
Il s'agit d'un roman empreint de sensibilité à la lecture agréable, révoltante et bouleversante à la fois.
Et je poursuivrai avec intérêt ma découverte de la bibliographie d'Ingrid Desjours, délaissant la prunelle pour m'intéresser cette fois aux yeux ... d'une poupée.
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En 2003, Victor vient d'intégrer 'Mètis', une école supérieure prestigieuse. Il fait ainsi la fierté de son père Gabriel qui ne perçoit pas les malentendus entre son fils et lui. Tancrède, autre élève de Mètis et prétentieux « fils de bonne famille », joue les caïds. Tancrède s'affiche avec la jolie Maya, qui croit avoir trouvé une certaine forme de protection auprès de lui. Dans ce trio, les relations vont vite dégénérer.
Treize ans plus tard, nous retrouvons Maya, réfugiée à l'étranger, après s'être fait passer pour morte. Elle y rencontre de manière apparemment fortuite un homme aveugle qui lui propose de la raccompagner en France. le passé de Maya risque de se rappeler à elle brutalement, on le pressent…

L'intrigue est cohérente et pleine de suspense, avec en toile de fond la « cécité de conversion » dont souffre Gabriel. La manière dont le dénouement est mis en scène m'a cependant déçu, faisant une part trop grande à d'improbables scènes d'action. Une inutile histoire d'amour à l'eau de rose vient aussi un peu gâcher ce roman pourtant prometteur.
Le tout reste cependant très agréable à lire.
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Gabriel a perdu la vue il y a treize ans. Mais ce jour là, il a également perdu son fils, retrouvé battu à mort dans un cimetière. Malgré tous les examens médicaux, les médecins sont formels : aucun nerf, aucun organe n'est touché. Gabriel souffre d'une cécité de conversion.
Une fois passés la douleur et le chagrin. Une fois le fond touché et le deuil amorcé, Gabriel, malgré son handicap n'a qu'une seule idée : se venger des assassins ou plutôt de l'assassin de son fils, Maya.
Maya qui fréquentait la même école élitiste que son fils et dont il était l'ami.
Lorsque Maya rencontre fortuitement Gabriel en Irlande où elle a fui, et que ce dernier lui propose qu'elle lui serve de guide, elle ne se doute pas du piège qui se referme sur elle.

L'auteur tisse une véritable toile d'araignée autour de ses deux personnages principaux. D'ailleurs, c'est en alternant d'un chapitre à l'autre, d'une époque à l'autre, du père au fils que les ficelles se dénouent. le lecteur découvre peu à peu les liens qui unissent ce père et ce fils, leur vie mais aussi cette tragique soirée.
Tout en avançant dans le roman, c'est toute la vie de Victor qui se dévoile. Lui qui au départ semble être un jeune adulte un peu louche, rebelle s'avère être un jeune homme d'une grande sensibilité.

Ce roman n'est pas un énorme coup de coeur pour ma part, mais il est néanmoins assez prenant. Tout se joue dans la tension psychologique ressentie au fil des pages ainsi que l'originalité de la trame de fond qui est assez surprenante avec la cécité de Gabriel.
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Maya fuit son passé depuis plus de 13 ans, noyant ses souvenirs dans l'alcool.
Licenciée, sans ressources financières, elle accepte d'accompagner Gabriel, aveugle dans un tour de France.

Gabriel quant à lui essaie de comprendre ce qui s'est passé 13 ans plus tôt, conduisant son fils de 17 ans à une mort brutale et entraînant sa cécité.
Il embarque donc Maya dans un tour de France qui les contraindront tous deux à faire face, à la fois à leur passé commun, mais aussi aux sentiments que feront naître leur proximité.

Un livre avec un rythme intéressant, plusieurs rebondissements très agréable à lire.
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Ingrid Desjours ne m'a pas déçue, ce roman noir est une petite merveille !
Intelligent, bien écrit, puissant, bouleversant.
L'histoire met en lumière trois personnages atypiques malmenés par la vie : Victor, Gabriel et Maya.
Nous allons apprendre à les découvrir sous leurs bons et moins bons jours en suivant deux fils narratifs (2003 et 2016) qui se croisent jusqu'à se rejoindre en un final époustouflant.
La haine et l'amour sont au centre de l'intrigue et mènent la danse.
Ingrid Desjours aborde des thèmes actuels et percutants : de l'homophobie à l'antisémitisme en passant la xénophobie : l'Intolérance dans toute sa laideur et sa cruauté.
L'auteur possède une plume fluide, précise, acérée, presque diabolique.
J'ai aimé cette lecture « sans filet », ses personnages écorchés vif, ses rebondissements spectaculaires et son humanité vraie.
N'hésitez pas à tomber le masque et à plonger dans l'univers unique de « La prunelle de ses yeux » !
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Un roman agréable à lire et au suspense bien entretenu. Certes, il ne révolutionne par le genre et n'est pas exempt de certaines caricatures (certaines, malheureusement, un peu grossières) mais il est rondement mené. Les réguliers allers-retours passé-présent sont opportuns et permettent de bien expliquer et mettre en valeur l'intrigue. de plus, à l'aide de certaines explications scientifiques, le roman met en avant une cécité très particulière (dont je n'avais jamais entendu parler) qui est plutôt troublante. Au final, un bon roman, agréable à lire. (7,5 plus que 7, pour moi).
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Quelle belle lecture que ce thriller. Une histoire sur deux époques avec Victor, cet étudiant qui intègre une grande école mais découvre la face cachée de la chose avec un groupe d'étudiant : bizutage et violence. Et de l'autre côté, 13 ans plus tard, Gabriel, aveugle charismatique qui cherche un coupable. Deux histoires qui vont bien sûr se croiser et nous surprendre. Des personnages pleins d'histoires et de failles que l'on découvre au fil des pages.
On se laisse prendre et surprendre par ce récit bien construit.
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