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4,15

sur 4086 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Certaines réflexions sont intéressantes, leur crédit étant renforcé par le passé de Virginie Despentes qui a réellement vécu ce dont elle parle.
Je déplore toutefois le fait qu'elle soit obligée de rappeler, toutes les dix pages, son appartenance au mouvement punk-rock qu'elle se sent obligée de lier à un comportement "rebelle" surfait. On a l'impression que Virginie Despentes essaie sans cesse de ramener à sa cause toute une jeunesse en rupture avec les valeurs "traditionnelles". Est-elle vraiment obligée de rappeler à chaque page qu'elle adore les concerts de punk, qu'autrefois elle avait les cheveux verts, qu'elle s'habillait avec des jupes courtes et des Doc Martens ? La cause féministe a-t-elle forcément rapport à cette "marginalité" de pacotille? Et finalement, Virginie Despentes ne rabaisse-t-elle pas les ambitions de ce mouvement en le limitant à un combat superficiel qui se concentre dans les apparences ?
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Difficile de critiquer un livre pareil : un livre coup de poing dans la gueule, un livre qui ne dit pas mais qui crie, le livre d'une écorchée vive, qui a vécu des histoires pas drôles du tout et qui donne l'impression de se venger en s'en prenant au papier qu'elle garnit de sa haine.
Ce livre m'a mis mal à l'aise, et je ne sais trop qu'en dire. Dire qu'il est violent est pour moi une évidence, mais on pourra me rétorquer que les représentants du genre qu'on appelle masculin ne sont peut-être pas les mieux placés pour émettre des critiques sur ce sujet. C'est possible et j'en conviens. Mais il en va de la littérature comme de la politique : ce ne sont pas ceux qui crient le plus fort qui sont le mieux à même de faire passer leurs idées. On a même souvent tendance à ne plus les écouter au bénéfice d'autres personnages plus posés, et qui sauront faire passer leurs pensées dans un style plus coulé que de le faire par un gros coup de gueule.
Pour résumer, le sujet est digne d'intérêt mais la forme ne m'a pas du tout convaincu. Un autre essai du même auteur peut-être ? Why not ?
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J'aurais aimé aimer ce livre, mais malheureusement avec moi ça ne l'a pas fait.

Le style ne m'a pas gênée. Oui c'est très vulgaire, mais ça donne tellement l'impression que c'est fait pour choquer que justement, à moi ça ne m'a rien fait. Cette forme de discours ne choque à mon avis plus grand monde, surtout que nombres de livres (young adult et romances érotiques notamment) l'utilise fréquemment.

Il y a des idées intéressantes mais beaucoup trop de généralisations à mon goût. Les affirmations ne sont soutenues par aucune donnée, on doit croire telle la parole de l'évangile ce que l'auteure nous dit.

Je regrette qu'il y ait si peu de diversité dans ce qu'elle dénonce. On sait que c'est toujours blanc et hétéro.

On peut également déplorer un côté beaucoup trop manichéen de cet ouvrage. Tous les hommes ne sont pas des enfoirés qui prennent une femme pour avoir une femme de ménage et une pute gratos.

Je sors déçue de cette lecture qui pour moi tient plus du journal que de l'essai.
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Je regrette de ne pas avoir apprécié cette lecture.

Pourtant je me considère féministe et je compte parmi mes romans préférés des essais à ce sujet.

Ici rien à faire. L'auteure parle tellement d'elle, qu'on a 15 pages à tout casser sur cette King kong théorie.
Despentes était omniprésente, et si vous ne vous entendez pas avec elle eh bien vous n'apprécierez pas cette lecture.

Donc style littéraire pauvre, vulgaire pour être vulgaire, à répéter qu'elle est punk rock.

D'ailleurs beaucoup de répétitions, le livre aurait pu être encore plus court que ça. En effet, elle fait une ou deux remarques pertinentes et les répète tout au long de ce récit mal aéré.

Enfin, je ne partage pas toutes les prises de positions de l'écrivaine, ce qui rend ma note tres subjective.
Elle parle des hommes blancs heteros comme de la source de tous les problèmes, c'est un raccourci. Tendance à beaucoup diaboliser les hommes. Comme si, même à l'époque de la publications de cette oeuvre, les hommes étaient nombreux à se vanter de tromper leur femmes ou à en violer.
Aussi, elle glorifie presque la prostitution. Mon opinion sur ce traitement inhumain et dégradant fait que j'ai du mal avec le parallèle qu'elle effectue entre prostitution et indépendance de la femme.
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Féministe convaincu, ce livre ne m'a pourtant pas convaincu du tout ! Ok, la domination masculine etc. Vous repasserez, mille fois vu et lu ! le livre passe sous silence l'avancé de la société. Les clichés sont tenaces. Mais pourquoi diable répéter ce que l'on sait déjà?? Beaucoup de papier pour rien désolé. Aller hop, dans ma pile " échanger" .
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Un récit étonnant, où Virginie Des pentes cassent les codes de la féminitude. Elle met des mots clairs sur des sujets difficiles à aborder comme le viol, ou la prostitution.
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Un essai sur le féminisme, un peu à rebours des idées reçues habituelles.
Si le contenu est intéressant, décidément je n'arrive pas à adhérer au style de Virginie Despentes. Ecrire comme si on parlait, bof, je n'accroche pas. le discours est un peu égocentré également.
A partir de la moitié j'ai survolé rapidement la suite et la fin, mais je crois que mon expérience avec cette autrice (j"ai essayé Vernon Subutex mais j'ai tenu quelques chapitres uniquement) va s'arrêter là !
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L'outil féminin par excellence : les mots, et ce, depuis des siècles déjà. Si Virginie Despentes les prend pour arme, elle ne le fait pas à moitié et hurle à la fois sa douleur, et à la fois la vérité sur cette société formatée pour les hommes, par les hommes. Si nous sommes infantilisés, écartés de tout danger (alcool, drogue..), comme si nous étions une petite matière inerte à protéger, les rapports entre hommes et femmes sont pourtant le théâtre d'une violence inouïe. On apprend aux garçons à écraser les femmes, tout comme on apprenait aux chevaliers autrefois à manier l'outil phallique qu'est l'épée, et les femmes, elles, doivent se taire et soumettre. Ce qui me gène, ce n'est pas réellement son franc-parler qui est un choix pour dénoncer, mais plutôt cette vulgarité qui, à mon sens, décrédibilise sa parole et se veut inutile. La haine se comprend, mais prenons le parti de la virulence plutôt que de la violence.
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Ce livre est intéressant et d'actualité, mais très vulgaire (bien qu'il est évident qu'il ait pour vocation d'être provocateur). Virginie Despentes nous raconte son passé, sa vie, la réalité qui est la sienne, et cela est touchant. Cependant, il semble qu'elle n'observe qu'une seule face, la plus sombre, des sujets qu'elle aborde.
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Pas grand chose à dire sur ce livre qui je le sais bien est un classique de la littérature féministe et de l'autrice. Je ne sais pas si c 'est l'écriture ou le propos mais je n'ai pas réussi à « rentrer dedans ».
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