Les gamines de Paris : Amélie

Paris. 1860.

Dans la famille Nodès, il y a cinq filles. La maman, Yvonne, couturière réputée, ne manque pas de travail au point que ses filles, Amélie et Marthe, doivent lui prêter leur concours.
Le père, Léon, travaille dans un atelier de bourrellerie. Il se fait du souci : le quartier où se trouve l'atelier est menacé de destruction par le baron Haussmann qui veut transformer Paris pour en faire une ville moderne. Problème : si le patron de Léon ne trouve pas un autre lieu, il va devoir fermer boutique et le père des cinq filles va se trouver sans emploi… Et sans revenus…
Le même jour, le propriétaire de l'immeuble où vit la famille leur annonce, par lettre, que l'immeuble où ils habitent va être démoli ! Journée bien sombre pour la famille Nodès ! Les jours suivants, la mère s'absente pour tenter de trouver un nouveau logement… Peine perdue ! Tout est trop cher, ou c'est déjà loué, ou situé trop loin !
Amélie n'étant pas particulièrement douée à l'école, elle se voit contrainte d'arrêter les cours et de se consacrer pleinement à la couture pour aider sa mère. Un jour, effectuant une livraison, elle découvre une boutique qui cherche une apprentie-modiste…


Critique :

Ce récit est une excellente occasion de découvrir le Paris du XIXe siècle avant, et au début, des grands travaux haussmanniens (qui ont déjà débuté en 1854 avec le « tout-à-l'égout »). Un Paris, où l'on va chercher l'eau à la fontaine, un Paris qui vient de découvrir l'omnibus et tant d'autres progrès, tels que « eau et gaz à tous les étages ». Un Paris où l'empereur Napoléon III veut chasser les pauvres en périphérie pour que le coeur de la ville abrite les plus nantis au sein d'une capitale moderne avec des bâtiments tout neufs qui sortent de terre comme des champignons à la bonne saison. C'est aussi une opportunité de découvrir l'apparition des grands magasins avec le plaisir qu'ils apportent aux clients… mais aussi les ravages qu'ils causent pour les petits commerçants.
Mais est-ce là le principal intérêt de ce roman jeunesse ? Bien sûr que non ! Ce livre est une ode à l'amitié, d'abord entre soeurs, puis quand Amélie devient apprentie-modiste et plus tard encore vendeuse. C'est aussi un encouragement à la prise de risques quand on sent qu'on a une excellente idée.
Livre très agréable à lire, même pour un vieux schnock comme moi. Je suis curieux de voir les réactions des élèves de 10-12 ans que j'accompagne quelques heures par semaine à l'école.

Un grand merci à Bayard jeunesse et à Babelio pour cette primeur.

Je remercie Babelio et les éditions Bayard Jeunesse pour l'envoi de ce roman.

"Les gamines de Paris" est le premier tome de la série.
La jolie couverture joue sur le mat et la brillance avec un soupçon de doré. le lecteur a la possibilité de découper le rabat de la couverture comme marque-page et dessus il pourra retrouver les portraits des cinq soeurs.

En 1860, la jeune Amélie Nodès, vit avec ses parents et ses quatre soeurs dans un petit appartement qu'ils vont devoir quitter, lorsque Haussmann va refaire une grande partie de la capitale Parisienne.
Son père travaille dans un atelier alors que sa mère fait des petits travaux de couture chez elle.
Amélie, qui aide, dans un premier temps sa mère, va se trouver un emploi de modiste dans un petit magasin.

Lorsque j'ai reçu le roman, j'ai replongé dans les souvenirs de mon enfance car il m'a fait penser au livre "Les petites filles modèles". Contrairement a beaucoup, ce n'est pas un livre que j'ai aimé. A l'époque, j'avais trouvé ça barbant 😅.
Il a fallu que j'arrive à la partie où Amélie devient modiste pour rentrer dans l'histoire. Ma grand-mère était modiste et donc j'étais curieuse de connaître les descriptions de l'autrice.
Du coup, ça m'a fait penser aux romans de Daniel Crozes qui sait si bien décrire les métiers anciens.

Au final, j'ai trouvé ce roman bien fait et très intéressant.
Je pense qu'il conviendrait aux lecteurs à partir de 10 ans et qu'il peut toucher de nombreux lecteurs.
Je vais me faire un plaisir de l'offrir à un lecteur plus jeune qui, je l'espère continuera la série.

Joli petit roman historique très plaisant, tout beau, tout rose avec un petit signet à découper et proposant une très belle illustration en couverture.

C'est l'histoire d'Amélie, petite fille parisienne entourée d'une famille nombreuse très pauvre qui va devoir déménager du fait du réaménagement de Paris par le baron Haussman. Aidant sans grand enthousiasme mais avec amour sa mère aux travaux de couture pour augmenter les rentrées d'argent, Amélie se sent très différente et refuse son destin. Quand on le refuse, on décide de se prendre en main, ce qu'elle fait avec brio en dénichant une place d'apprentie modiste dans une petite boutique de chapeaux. le malheur frappe à nouveau mais elle ne baisse pas les bras et relève tous les défis grâce à sa créativité sans borne dont elle a découvert le pouvoir en osant s'affirmer.

J'ai vraiment beaucoup aimé et aurait plaisir à découvrir la série complète. Tous les personnages de la famille Nodès sont biens campés et attachants.

Merci à Babelio pour son opération masse critique et aux éditions Bayard Jeunesse pour la découverte.

Lorsque Babelio m'a proposé en masse critique privilégiée ce roman, j'ai cliqué sur sa fiche et j'ai vu : roman historique, jeunesse de surcroît, dans le milieu de la mode, avec une couverture magnifique ! Vous pensez si je n'ai pas hésité une seule seconde (malgré mes noooooombreuses lectures prévues) !

Une ambiance toute douce qui se laisse lire. Une plongée dans le Paris des grands travaux haussmanniens qui est dépaysante. le fait que nous soyons plongés dans l'univers de la couture et des Grands Magasins était également peu courant pour moi.

Pour autant, clairement, ce ne fut pas un coup de coeur au début, il manquait comme un petit quelque chose... Ce n'est pas que l'on s'ennuie ou que c'est mal écrit ou même que c'est niais. Je ne saurais dire vraiment... Historiquement, c'est très intéressant, c'est l'histoire que l'on aime découvrir, celle qui concerne les gens, la vie au quotidien. C'est peut-être cela le souci : on est clairement sur un roman historique mais il manque quelque chose dans la narration, dans les personnages, dans le rythme peut-être. Quelque chose pour nous transporter.

Au deux tiers, le petit mystère du fantôme fut le bienvenu. Et enfin, j'ai aimé la fin, le stratagème d'Amélie et ce qui lui arrive. C'était beaucoup plus enthousiasmant ! (même si elle se retrouve très vite responsable de rayon, non ? Et à 17 ans ? Surprenant...)

Une belle découverte malgré tout, où l'on apprend des choses sur le Paris de l'époque, la vie des femmes / jeunes filles qui travaillent dans le domaine de la mercerie et l'essor des Grands Magasins. Et pourquoi pas lire la suite pour découvrir ce qui arrive aux autres soeurs, j'espère chacune dans son domaine ? Nous aurons peut-être aussi, à l'occasion, quelques nouvelles d'Amélie ?

~ Challenge féminin 23 : fleur sur la couverture

Amélie, ses 4 soeurs et ses parents vivent dans le Xᵉ arrondissement de Paris en 1860… Mais voilà, la mauvaise nouvelle vient de tomber, ils devront bientôt déménager… Leur immeuble sera détruit pour laisser place aux grands boulevards haussmanniens. le baron et urbaniste Haussmann entend en effet embellir Paris, mais pour cela, il va falloir faire de (très) gros travaux... Les familles sont alors obligées de quitter leur logement et, pour un foyer modeste comme celui des Nodès, c'est compliqué…
Et dans ce même temps, Amélie aide sa mère, qui est couturière, dans les petits travaux, mais ne rêve que d'une chose : être plus indépendante !! Coup de chance, alors qu'elle se balade avec sa soeur, elle tombe sur une annonce : une modiste (fabricante de chapeau) est à la recherche d'une apprentie !
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Voilà une lecture très sympa qui offre un point de vue historique que j'ai rarement vu abordé dans la littérature jeunesse : les travaux d'Haussmann et leur impact sur la société. J'ai appris des choses, figurez-vous !
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À part ça, le quotidien des familles modestes du XIXᵉ siècle est bien décrit, on est plongé dans le récit d'Amélie et ses aventures quotidiennes. Mais aussi plongé dans le monde de la mode -des grands magasins aux petites boutiques- de cette époque !
Au niveau des personnages, on n'a pas forcément le point de vue de la famille, mais j'ai bien aimé le lien d'amitié entre Amélie et les amies qu'elle se fera ! Tout ça est vraiment bien divertissant, c'est tout à fait le genre de roman que j'aurai adoré petite ;).
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J'ai eu quelques déceptions, notamment sur les titres des chapitres que je ne trouvais pas forcément en accord avec le style du reste, je donne un exemple : « Où je deviens apprentis modiste ». C'est ce « où » là, ça va pas… Évidemment, c'est un détail et un point de vue très personnel…
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La fin est un peu brutale aussi, l'épilogue nous sert juste une conclusion un peu hâtive. On sent qu'il y aura les histoires des autres soeurs ensuite !
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Bref, lecture sympa !
Merci beaucoup à Babelio et Bayard Jeunesse pour cet envoi :) (Qui m'a envoyé une belle enveloppe avec mon nom de famille écrit sans faute d'orthographe, miracle !!)

Une lecture très agréable.
Une jolie couverture qui attire l'oeil sur une nouvelle série mettant en scène cinq soeurs à Paris durant la belle époque. Je trouve que le choix du contexte historique est très intéressant et permet aux jeunes lecteurs de se plonger dans la vie quotidienne de l'époque avec la description de métiers et des changements dans la société.
L'écriture est fluide et accessible, on s'attache à l'héroïne et à sa famille.
La relation entre Amélie et ses parents et la complicité avec ses soeurs sont touchantes.
Le côté mode et le grand magasin Paris-Nouveautés m'ont inévitablement fait penser à la série Mr Selfridge (une de mes séries préférées) et cela m'a ravie.
C'est sûrement ma vision d'adulte, mais je trouve que l'épilogue aurait mérité d'être plus développé, certains événements concernant Amélie se précipitent un peu à mon avis. Cela n'a pas entaché mon plaisir de lecture et cela m'aurait bien plu de lire ce genre de roman étant enfant.
Un début de série historique jeunesse très plaisant pour des lecteurs à partir de 10 ans.
Merci à Babelio et aux éditions Bayard jeunesse pour ce roman reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique.

Avec Les Gamines de Paris, on plonge dans le milieu du XIXe siècle, et on s'attache à une famille parisienne. le père passe ses journées au travail, à l'extérieur, la mère s'occupe de son foyer, et travaille beaucoup à domicile, en couture, les grandes filles, dont Amélie, l'aident, tandis que les plus jeunes, choix rare et assumé, vont à l'école.

Amélie s'ennuie un peu dans cette vie et va se trouver une place d'apprentie modiste. Ce n'est que le premier rebondissement d'une suite d'événements qui vont l'amener à une réussite professionnelle étonnante.

Je ne sais pas si ce roman saura captiver les jeunes lecteurs auxquels il s'adresse, mais en tous cas, il offre une plongée très intéressante sur la vie quotidienne à cette époque, ainsi que sur les faits de société qui la traversent : l'expropriation pour allonger les boulevards, et l'arrivée des grand magasins, notamment.

On retrouve l'ambiance du Bonheur des Dames, d'Emile Zola, et peut-être les auteurs l'ont-elles fait exprès, en forme de clin d'oeil, mais la supérieure d'Amélie au rayon mercerie s'appelle... Denise !

J'ai d'ailleurs particulièrement apprécié le côté "réel" du roman, cette impression de véritablement partager la vie et le quotidien d'une VRAIE personne...

Bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire, qui aurait tout aussi bien marché sans l'intermède du "fantôme", je pense, mais ça, c'est sûrement parce que je ne suis plus une enfant de 9 ans.

Merci à Babelio et son opération Masse Critique et aux éditions Bayard pour cette agréable incursion dans le passé aux côtés d'une héroïne qui, à défaut d'être totalement ordinaire, aurait pu véritablement exister.

Je remercie les éditions Bayard jeunesse pour avoir remporté la masse critique privilégiée. Je connaissais déjà l'auteur Anne-Marie Desplat-Duc pour son livre "un héros pas comme les autres", que j'avais étudié en classe de sixième et cette fois-ci, je la retrouve avec ce premier tome autour de plusieurs soeurs vivant à Paris au XIXème siècle. le premier livre se focalise sur Amélie, l'aînée de la famille Nodès et rêvant de devenir modiste.
Tout au long du livre, on assiste à son parcours professionnel, d'abord dans une petite boutique avant de devenir vendeuse dans un grand magasin de prêt à porter. Amélie commence à gravir petit à petit les échelons et nous sommes témoins de son évolution, tant sur le plan professionnel que personnel. le personnage d'Amélie est plein de vie et d'une grande maturité. J'ai aimé la suivre tout au long de ses pages et il me tarde de découvrir les autres tomes, probablement centré sur une autre soeur de la famille. La plume de Anne-Marie Desplat-Duc nous offre un bon moment de détente et de sourire!

Anne Marie Desplat Duc c'est la plume des Colombes du Roi Soleil et une partie de mon enfance. Sophie Noël c'est la plume de Jeanne de Mortepaille et en plus elle a été enseignante. Un duo de choc ! A cela on rajoute Margaux Motin comme illustratrice et vous avait un trio de choc ! Je remercie donc Babelio et Bayard pour ce bel envoie.
Dans la famille Nodès, il y a 4 filles, elles vivent dans Paris qui subi les travaux d'Haussmann et donc les changements qui vont avec. Amélie L aînée rêve de prendre son envol et de pouvoir travailler comme modiste dans un grand magasin. Alors quand l'occasion se présente elle se lance dans la grande aventure.
Dans le même principe que les Colombes, chaque tome se concentre sur une des soeurs. J'ai eu l'impression d'être avec les filles du docteur Marche et j'ai adoré me promener dans ce Paris napoléonien.

Paris, fin du XIXème siècle.
Amélie Nodès vit avec ses parents et ses quatre soeurs dans un petit appartement qu'ils vont devoir quitter, puisqu'un certain Baron Haussmann a transformé Paris en un véritable chantier. La famille peinant déjà à mettre les deux bouts, Amélie décide de trouver un emploi qui lui plaise et devient apprentie modiste dans un petit magasin, au lieu de continuer à aider sa mère couturière avec ses travaux.
On plonge alors dans le récit des aventures quotidiennes d'Amélie qui montre très vite un talent dans la vente de chapeaux. Et ce n'est que le premier rebondissement dans une suite d'évènements qui l'amèneront à un parcours professionnel dans la vente hors du commun pour l'époque. (Peut-être même ce parfois se fait-il un peu trop rapidement, mais c'est peut-être le format court de ce roman jeunesse qui exige cette rapidité d'évolution.)
Le roman est aussi prétexte à entrer dans le monde et l'ambiance du Paris de l'époque en proie aux grands travaux haussmanniens (mise en place du tout-à-l'égout, l'apparition de l'omnibus et de l'eau courante etc). On découvre aussi celui du quotidien des petites gens qui se font chasser de Paris pour la périphérie, et enfin les conséquences de l'apparition des premiers grands magasins qui plaisent aux clients mais font des ravages sur les plus petits commerces existant…
L'aspect historique décrit précédemment n'est pas pour autant le seul qui ait son intérêt pendant la lecture. C'est aussi une ode à la sororité (entre les soeurs Nodès, ou entre Amélie et ses amies), une mignonne petite romance et on y trouve même une petite enquête ! de quoi piquer la curiosité des enfants qui liront cet ouvrage. En tous cas, ce roman a su me plaire et parler à la petite fille curieuse encore présente en moi.
Le roman est le premier d'une série historique qui suivront par la suite la vie des quatre soeurs d'Amelie. Il convient aux enfants de 10 à 12 ans environ ; ils seront guidés par des notes bas de page bienvenues pour la compréhension de la dimension historique du roman, même si cela n'empêchera probablement pas les plus curieux d'entre eux de poser des questions aux adultes de leur entourage.
Merci grandement à Babelio et les éditions Bayard Jeunesse pour l'envoi de ce livre à l'occasion d'une Masse Critique privilégiée.