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4,25

sur 871 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ces Chroniques de la haine ordinaire, sont autant de mets raffinés et puissamment assaisonnés... Comme je me suis régalé!
Pierre Desproges, votre tendre rosserie manque: ces traits et tirs tendus tellement nécessaires à la bonne humeur de ceux qui savaient vous apprécier!
Comme Cavanna et d'autres, vous fûtes un magicien des mots et des phrases qui font mouche!
Cette première moitié de l'année 86 du siècle précédent, comme elle me revient, à travers ces quarante-et-une chroniques de haine, certes, peut-être, certainement, mais surtout de cet amour vache pour une certaine vérité. Une vérité qui éparpille la connerie dans un salvateur éclat de rire!
Votre Plaidoyer pour un berger, pour ne prendre que ce chapitre, est d'une justesse et d'une intelligence rare et émouvante.
Vous me manquez, Pierre Desproges.
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Desproges doit être le synonyme de grandiose.
Enfant il me contait ses chroniques du "petit rapporteur" et me berçait au son de la minute nécessaire de monsieur Cyclopède.
Adulte je découvre ses écrits et je prends toute l'ampleur de son humour caustique, de son cynisme mais aussi de sa sensibilité.
Chroniques de la haine ordinaire est un cocktail d'émotions enivrant mettant à mal notre quotidien et nos travers.
Et à chaque fois que je termine un livre de Pierre c'est la nostalgie qui m'étreint.
Quel regard porterait il sur notre société actuelle?? de combien de "Chroniques de la haine ordinaire" tu nous aurais régalés??
Bref excellent, génial demain je cours acheter le "Manuel du savoir-vivre des rustres et des malpolis".
Etonnant non ?
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Un livre d'humour qui reste une référence (une Bible pour certains) en son genre, émanant d'un virtuose en la matière ... inégalé depuis hélas ! Irrésistible, ce livre regroupe entre autres des chroniques extraites de France Inter où Pierre Desproges nous délectait de savants portraits de ses invités et de ses humeurs.
Avis réservé aux amoureux de l'humour noir, cynique et recherché ainsi qu'au politiquement incorrect.
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Rien de tel que ces « Chroniques de la haine ordinaire » pour vous faire revivre l'humour des années 80. C'est toute une époque qui ressuscite sous la plume caustique de Pierre Desproges. Il s'en prend quasiment à tout le monde. Certes, les références sont maintenant de l'histoire mais lorsque l'on replace ces textes dans leur contexte, quelle jubilation. La parole n'était pas politiquement correcte comme aujourd'hui. C'était l'époque de Coluche, de le Luron. Rien n'était interdit, tout était permis, du moins dans mes souvenirs. A bas le conformisme était le maître mot.
Il faut s'imaginer Desproges racontant ces histoires sur France Inter. Moi je l'entends encore. Et j'en redemande !
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Je rangerais ce livre dans la catégorie ‘'billets d'humeur'', des chroniques quotidiennes sur France Inter traduisant la ‘'haine ordinaire'' de leur auteur. Cela va de thèmes profonds (démocratie, drogue, misère, etc…) à des incidents arrivés à celui-ci (cambriolage de sa maison, difficultés avec «l'espèce de fil rouge autour des portions de crème de gruyère», etc…). Un brin provocateur, il affirme : « je ne cherche pas à vous faire rire, mais seulement à nourrir ma famille en ébauchant ici, chaque jour, un grand problème d'actualité : ceci est une chronique qui n'a pas d'autre prétention que celle de me faire manger. »

Fidèle à lui-même, il brocarde :


Attention ! C'est souvent féroce mais il n'ironise pas sur les gens faibles ou les situations graves ; il brocarde ceux qui méprisent voire écrasent les premiers ou ceux qui exploitent sans pudeur les secondes à leur profit. Tout cela avec ses «signaux d'ironie : exagérations incongrues, non-sens, illogismes, inversion des réalités» (A.M. Paillet in "Je suis un artiste dégagé - Pierre Desproges : l'humour, le style, l'humanisme'')

Bien sûr, certains billets font référence à des personnalités (Charles Pasqua, « Don Camillo uber alles ») ou des actualités de l'époque et sont moins ‘'parlants'' pour les générations postérieures : le décret interdisant les gommes en forme de fraise (encore que le nombreux personnel politique mobilisé par certains décrets mineurs et anecdotiques soit toujours d'actualité, je le crains), la nomination de Haroun Tazieff comme ministre, puis la perte de son portefeuille (encore que je trouve un grand écho dans la nomination de Me Dupont-Moretti comme ministre), etc.., etc…

Et puis il y a certains billets plus graves, où l'ironie affleure à peine

… Indéboulonnable, indémodable Desproges

PS : « Quant à ces féroces soldats, je le dis, c'est pas pour cafter, n'empêche qu'y font rien qu'à mugir dans nos campagnes».
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Ironique, caustique, cinglant, diablement drôle et intelligent... Merci monsieur Desproges pour ce moment de lecture si rafraîchissant, et en même temps si cynique. L'occasion aussi d'un beau moment de nostalgie, je me souviens de ces trajets en voiture avec ma mère, à écouter le Tribunal des flagrants délires, les phrases à rallonge, public chéri mon amour, et mon courroux, coucou...
Ces chroniques, si elles font référence à l'actualité de 1986, dont je ne peux donc pas me souvenir, ont tout de même un côté très intemporel dans la peinture de la bêtise humaine, donc sont lisibles par toutes et tous.
J'ai ri de bon coeur, et ça fait du bien...
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Un bonheur absolu, une jubilation de chaque page.
Qui n'a pas lu (je devrais dire tenter de lire car pour ma part je pleurai de rire, ce qui rend toute lecture aléatoire) la chronique sur le petit fil rouge des portions de fromage fondu ne sait pas ce qu'est l'absurde porté au rang d'art majeur.
Qu'il est bon de pouvoir détester certaines choses de notre vie courante en toute décontraction.
Je pense à Desproges et je me demande en souriant ce qu'il aurait dit des iphones, ipad et autres gadgets électronique, d'internet et de nos addictions maladives. Mais surtout, j'espère (à propos d'un mort vous avouerez que c'est une perversion) qu'il nous aurait empêcher de tomber les yeux fermés dans le politiquement correct et le conformisme.
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Il fut un temps où l'on pouvait entendre ces chroniques à la radio ( un abîme de temps...les années 80) avant que sous la pression conjuguée de la censure puritaine et réactionnaire patronale (modèle Bolloré) et des excommunications "progressistes"(!!!!!!!) de la "cancel culture" , l'humour soit en passe d'être émasculé . A noter que Desproges est un des rares humoristes qui passe sans dommage de l'oral à l'écrit grâce à la qualité rythmique et sémantique de son langage .
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Jus de poussin.
Longtemps tenu par mézigue pour un livre jubilatoire de haute tenue, la relecture des « Chroniques de la haine ordinaire » trente-cinq ans après, permet de resituer les textes de Pierre Desproges à une plus juste mesure. En effet, dépouillées des artifices du show radiophonique et soustraites aux feux de l'actualité, les chroniques de l'écriveur pudique peuvent prendre tout leur relief littéraire. On ressent immédiatement le plaisir d'écrire dans le choix des mots et l'agencement des phrases. le verbe est charnel, gouteux, chantourné. Les idées ne sont pas en reste et la formulation choc fait mouche, hameçonnant à coup sûr le lecteur. Avec les ans, le sourire de l'humour a supplanté l'esclaffement du comique. L'auteur n'hésite pas à se lancer sans filet dans des sauts sémantiques incongrus et vertigineux, funambule au-dessus des abîmes où clapotent le tout-venant et le lieu commun. Capable de fulgurances irrésistibles, Pierre Desproges est inoubliable.
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Desproges, le maître de l'humour cynique, est aussi celui de l'analyse et de l écriture dans ces chroniques d'une société qu'il dépeint avec une finesse et une drôlerie inégalables. Je l'aimais dans ses spectacle et aujourd'hui je l'adore encore plus....
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