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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Racontée par une femme , qui se donne le prénom d'Eva ;
qui se cherche, enfant au regard qui observe et devine sans savoir au juste les choses cachées des adultes.
Elle cherche sa place, cette place "cadette" (fratrie de deux filles puis deux garçons) ; place à laquelle elle ne se trouve pas à son aise.

Elle sera en quête de vérité, de sa vérité, tout au long de son parcours.

4 Chapitres pour traverser une Vie !
Dimitri - l'Enfance - La maladie - La vérité

J'ai beaucoup apprécié les chapitres courts, mais denses et intenses.

"Ailleurs" avec Ma est l'enfance avec le soleil, les manguiers, la marelle ....

Puis voyages de Bucarest à Paris, puis Riga.

Bucarest, la meurtrie s'éloigne , pour faire place à Riga , la résistante où coule la Dangava.

Et, au bout de ce long chemin parsemé de mille éclats de colère !

Il ne restera juste que la lumière !
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J'avais énormément apprécié l'Effacement, et c'est avec le même plaisir que j'ai lu " Juste la lumière". Des phrases courtes qui vont à l'essentiel, qui percutent comme un tempo de Rap. Une écriture moderne que Pascale Dewambrechies utilise dans un rythme poétique, où elle ose des pointes sur une corde raide sans filet. Elle nous raconte une histoire intime, où la vérité est le dénouement d'un chemin de croix.
A lire sans modération.
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Je viens de terminer la lecture de Juste la lumière et je ne veux pas tarder à faire part de mon ressenti. Je commencerai par ce qui est le plus simple (pas pour l'auteur !), c'est à dire par sa "lisibilité": elle est exceptionnelle pour un livre qui n'est ni un polar, ni un thriller politico-économique, ni une BD de Largo Winch. Les pages se tournent toutes seules. de cela l'auteure doit être fière car ce n'est certainement pas évident.

Plus sérieusement j'ai été impressionné par la qualité du style que j'avais déjà beaucoup apprécié dans L'Effacement. Il est non pas nerveux (un peu quand même) mais plein de muscles, non pas gros comme ceux des bodybuilders, mais fins comme ceux des coureurs de fond. Pas de graisse autour, rien qu'un tissu de nerfs pour le faire avancer. Pas un mot de trop, pas de descriptions charmantes de vallées verdoyantes où poussent des fleurs aux couleurs chatoyantes. Et pourtant il n'est pas sec comme une coureuse de marathon (pour rester dans les comparaisons sportives !). On le mâche avec plaisir ou angoisse selon les moments.

Le principe affirmé de courts, voire très courts, chapitres, participe à l'élan jamais interrompu du développement du récit. J'y ai retrouvé ce que j'avais remarqué dans le précédent roman : une adéquation parfaite entre le style et le récit, entre le fond et la forme. C'est le b.a.ba du travail de l'écrivain, mais on constate que souvent il n'en n'est rien.

Quant au fond, il m'a beaucoup séduit : ce portrait de femme, ou plutôt d'une part de femme (par exemple on ne sait rien de ce qu'elle écrit, sauf à la fin) est plein de finesse et de sensibilité. Il a été dit que c'était un livre de femmes sous-entendant ainsi que nous autres balourds d'hommes étions incapables de l'apprécier. Je ne suis pas d'accord du tout. J'ai également ressenti que le personnage de Dimitri était plus fouillé que le raccourci consistant à dire qu'il s'agit d'un abominable égoïste.

Pages 106 et 107 l'auteur écrit un chapitre sur l'écriture que j'ai beaucoup apprécié et en particulier ces mots : Jouir de la phrase qui advient. La répéter. L'écouter. La faire tourner dans ta bouche. En écouter la musique. La sucer. La garder parfois. La recracher souvent. Quelle belle définition du "travail" de l'écrivain à laquelle j'adhère totalement.

En résumé c'est un livre que j'ai beaucoup aimé. J'attends avec impatience le suivant.
Lien : http://www.editions-passiflo..
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J'ai tout simplement adoré Juste la lumière, une histoire de femme qui, après L'Effacement, le premier roman de Pascale Dewambrechies que j'ai dévoré et qui a résonné en moi d'une manière si intime, m'a parlé autrement mais de tout aussi près. J'ai voyagé dans l'espace et dans le temps avec Eva, empathique de son parcours, admirative de son courage, de l'enfance à la passion, de la maladie à la résilience... Il y a des phrases, des pages entières, que j'ai relues à haute voix une fois le livre terminé pour en apprécier la construction, le rythme, la justesse, tant elles étaient belles.
Dès le prologue, Pascale Dewambrechies utilise le "tu" : quelle réussite, quelle expérience, quelle puissance ! J'ai eu l'impression que l'auteur s'adressait directement à « moi » lectrice, devenue protagoniste de l'histoire, presque « mise à la place » d'Eva.
Juste la lumière est un petit bijou de littérature à découvrir et à faire découvrir de toute urgence !
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Eva est une femme sensible, mystérieuse ouverte à l'autre. Elle écrit, aime Dimitri, souffre aussi. Derrière la surface qui craquelle, se cache des émotions étouffées, refoulées dont il va falloir percer le secret...


C'est un roman ultra poignant, fragile, sensible. Un récit sur la douleur, les cicatrices, l'incompréhension, les non-dits. Parce qu'il y a des silences qui font bien plus mal que les mots, s'expriment les maux...

L'esprit n'a pas de prise sur ce qu'il ne comprend pas. Eva vibre, aime, ressent, pressent. Sa relation avec Dimitri est démesurée, fusionnelle, provoque des remous dans sa vie émotionnelle. Très vite de voyage, d'errance, en absence Eva s'enlise dans le tourbillon de l'anéantissement. Il est question de peur, de manquement, d'abandon. Eva s'enfuit, s'affole, va mal... Pour aller mieux, elle va comprendre qu'il faut dérouler le fil à l'envers, retourner vers son enfance.

L'auteur nous touche, sa plume est sensible, éprouvée. C'est de la porcelaine de chine précieuse et délicate. Les émotions sont intimes, intenses. Au-delà des ruptures, des déchirements, l'auteur nous invite à aller vers le détachement, le pardon pour aller vers la lumière. On nous raconte comment les souvenirs enfouis, ce qui n'a pas été dit : ellipses, secrets, peuvent créer le cycle de travail de sape et de répétition.

L'auteur va au plus profond des coeurs, murmure et révèle les émotions. Un roman brut noué et libérateur qui ne manque pas d'intensité.

Vous aurez le coeur au bout des lèvres et les larmes au bord des yeux...
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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