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4,19

sur 320 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Rien de mieux à dire que ce que j'ai pu lire ici, et en diagonale. J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette lecture. Beaucoup aimé les personnages, leurs interactions jamais inutiles, toujours très fortes voire très dures. J'ai beaucoup aimé me faire des suppositions, attendre et surveiller les indices et les réponses à mes questionnements. J'ai même beaucoup aimé me rendre compte qu'elles ne viendront probablement pas à mesure que le nombre de pages restantes diminuait. En somme une lecture forte qui ne se termine pas forcément à la dernière page mais plutôt qui pose question mais d'habile manière.

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Sarah a seize ans et passe deux semaines dans une station côtière en compagnie de sa mère quand son chemin croise celui d'un inconnu inquiétant. Il lui enjoint de se lever chaque matin à 4 heures pour aller nager. Sacha ne tarde pas à comprendre qu'elle n'a pas le choix : si elle ne s'exécute pas, ses proches sont en danger.
Après chaque séance de nage, elle vomit quelques pièces d'or.
De retour chez elle, elle pense être tranquille mais l'inconnu réapparaît, avec de nouvelles exigences.
Jusqu'au jour où, munie des pièces d'or accumulées, elle est contrainte de se présenter aux portes de l'Institut des Technologies Spéciales de Torpa pour y faire ses études …

Quel curieux roman d'apprentissage que celui-ci, où la jeune Sarah, animée pourtant de la soif d'apprendre, n'a droit à aucun faux-pas, par peur de ce qui pourrait alors arriver à ceux qu'elle aime ! Il nous vient d'Ukraine, est écrit à quatre mains et les auteurs, Marina et Sergueï Diatchenko, ne nous servent rien qui sente le déjà-lu.
L'Institut des Technologies Spéciales se situe dans une petite ville de province difficile à repérer sur une carte. A peine arrivés, les premières années n'ont pas manqué de repérer quelques anomalies physiques guère rassurantes dans le comportement des deuxièmes années. Les conditions de vie dans l'établissement sont modestes, avec des chambres pour trois aux lits en fer et un chauffage capricieux. On y dispense des matières classiques et un enseignement dit de spécialité, qui déstabilise Sarah et ses camarades autant que le lecteur, puisqu'il s'agit dans un premier temps de lire et mémoriser des textes ressemblant à du charabia. Mais finalement, si on ne considère que lui, on pourrait dire qu'il s'agit plutôt d'un roman de « désapprentissage »…

Un tel environnement ne favorise pas le développement des relations entre les étudiants, concentrés sur ce qu'on exige individuellement d'eux, mais des liens se créent pourtant et il faut tâcher de les intégrer à son propre processus de transformation : ce n'est pas pour rien que « Vita Nostra » est le premier volet d'un triptyque (où chaque tome est indépendant, si j'ai bien compris) dénommé « Les Métamorphoses ».
Comme Sarah, le lecteur marche sur le fil du rasoir, à la fois curieux et effrayé face à ses bouleversements intimes, aux manifestations parfois spectaculaires, et inquiet de ce qu'il va trouver au terme de ce périple angoissant, avec cet examen en fin de troisième année d'étude dont la teneur reste inconnue.

« Vita nostra » est un roman surprenant, qui se plaît à pousser ses protagonistes dans leurs retranchements, en bousculant leurs perceptions et les nôtres par la même occasion, un voyage atypique et incertain, ponctué de scènes saisissantes, jusqu'aux confins de ce que le langage permet à l'esprit d'appréhender.

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Oublier tout ce que l'on croit savoir pour se construire et s'accomplir. Voilà ce que je retiendrais de cette histoire. Ce livre est un OVNI qui nous fait nous poser des tas de questions sur nous même et sur notre conception du monde.
Lecture difficile à appréhender mais absolument absorbante
Lien : https://cahiersderatures.blo..
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C'est un nouveau livre atypique que je vous présente aujourd'hui. Je l'ai plus apprécié que ma lecture précédente, mais c'est tout de même un livre très abstrait auquel j'ai l'impression de ne pas avoir compris grand chose.

Le récit débute alors que Sacha, le personnage principal, est en vacances à la mer avec sa maman. Un homme étrange aux lunettes noires l'observe tous les jours, puis finit par l'aborder et lui ordonne d'effectuer des activités étranges. Poussée par la peur, Sacha obtempère. Et ce petit jeu va durer jusqu'à la fin du livre.

Et le lecteur a beau ne rien comprendre à ces activités, puis aux matières étudiées à l'université que Sacha a été obligée de rejoindre, le livre reste étrangement addictif. Il faut dire que le récit ne s'arrête jamais vraiment, il n'y a pas de chapitres, seulement des astérisques séparant les différentes scènes, et que nous sommes, comme Sacha, empreint à la peur. Mais si elle, elle a peur des menaces de son tuteur et des professeurs de son université et des conséquences si elle ne réussit pas ses examens, nous, lecteurs, avons tout simplement peur pour elle.

Le thème principal du livre, comme l'indique le titre, est la métamorphose. Depuis le premier jour où elle aperçoit son tuteur et entreprend de suivre les activités données sous ses ordres, des changements vont opérer en Sacha. La nature de ces changements est restée inaccessible pour moi, je n'ai pas trop compris où voulaient nous mener les auteurs. Pour moi, cette université a pour but de transformer les élèves en dieux ou en serviteurs de ceux-ci, leur permettant de modeler l'univers et de le voir sous un tout autre angle mais je pense que je me trompe complètement. Je ne suis pas sûr qu'il faille comprendre quelque chose à tout cela. C'est un de ces livres qui se vivent, qui nous emportent, mais il ne faut pas chercher à trop creuser et à tout comprendre.

Par contre, il y a un élément qui a un peu cassé mon voyage : la façon dont le livre est écrit. Je ne sais pas si c'est le russe qui est particulièrement froid et brute ou si c'est du à la traduction, mais je n'ai pas trop aimé. de plus, j'ai trouvé que certains mots étaient franchement mal choisis et sonnaient vraiment bizarre ("céphalée" pour dire "migraine" par exemple, ou encore des phrases comme "courant aux cours chez la tutrice, polissant les bancs de la bibliothèque", c'est vraiment maladroit tout ça) et je pense que ça, c'est du à la traduction qui est parfois trop littérale.

Vita Nostra est un livre dont il est vraiment difficile de parler. Mais pour vous convaincre de lire ce livre fantastique vraiment atypique, je finirai en vous disant que c'est le gagnant du prix Planete-SF de l'année dernière ! (et c'est principalement pour ça que j'ai décidé de m'y plonger !)
Lien : https://bookshowl.blogspot.c..
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J'ai adoré le livre jusqu'à cette fin dont je ne sais quoi penser.intrigant, captivant, étrange (ou Harry Potter chez les crackhead au choix). une belle découverte !
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Un très bon moment de lecture pour moi.
Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dedans, mais l'écriture se montre assez vite addictive. La plume de ce duo est redoutable et j'ai grandement apprécié qu'il bouscule mes attentes, comme les enseignants du roman le font avec leurs étudiants.
C'est ce décalage qui place le lecteur face au doute qui fait tout le sel de l'intrigue.
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Roman qui sort des classiques du genre. Ambiance très noire et pesante très bien rendue. le récit bien construit avec une belle écrite est fascinant et vous donne envie de savoir la suite malheureusement la fin nous laisse ...sur notre faim.
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