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Nouvelle-Orléans, 1950,

"Sartre affirme que l'enfer, c'est les autres"...
Dans un cabaret, John Blacksad et Weekly ont rendez-vous avec Junior Harper. A la recherche de Sebastian, un musicien de jazz, ils ont bien des difficultés à avoir la moindre petite piste...

C'est lors d'une interview que Weekly, le renard journaliste, a fait la connaissance de Faust Lachapelle, un producteur de jazz riche et influant qui joue les mécènes auprès de jeunes artistes. Atteint d'une maladie incurable, celui-ci voudrait retrouver avant de mourir, Sebastian "Little Hand" Fletcher, un talentueux pianiste qu'il considère comme un fils. Sebastian est introuvable depuis quelques temps et tous s'inquiètent de sa disparition.

Blacksad commence à enquêter dans les bars où on lui confirme que Sebastian part à la dérive à cause des drogues qui le consument. La musique, les amis... et sa femme Anna qui attend un enfant n'ont plus d'importance.
C'est Thomas, le fils de Lachapelle, qui oriente Blacksad sur un indice. Tous étaient originaires d'un petit village du nom de Caldonia, Big Bill Lenoir, Joachim Junior, Sebastian et Faust Lachapelle.

Base d'une trajectoire bien tortueuse, Blacksad assisté de Weekly va se perdre dans un carnaval de Mardi Gras, où tous portent masque et costume et où deux personnages feront des apparitions, l'un démoniaque, l'autre ange gardien.

Est-ce bien la drogue qui détruit Sebastian ? N'y-aurait-il pas une autre raison bien plus secrète et lointaine ?

Ce quatrième tome met en scène la Nouvelle-Orléans... jazz, taverne, carnaval, un peu de magie vaudou et toute la noirceur de la déchéance due aux drogues. Riche et complexe comme le jazz, les vignettes s'éparpillent entre présent et souvenirs. Ainsi, l'histoire se développe petit à petit et raconte un blues bien triste.
Toujours de qualité magique, le graphisme est parfait et les couleurs retracent l'ambiance qu'elle soit de fête, glauque, de mémoire, de violence, mystérieuse ou mélancolique.
Je remercie les auteurs pour tous les détails qui ravissent mon attention et qui me plongent dans la Nouvelle-Orléans et sa déraison...
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En Résumé : Voilà encore un nouveau tome de cette série toujours aussi passionnant et réussi. L'intrigue est dense, complexe, nerveuse et on ne s'ennuie jamais mais, comme le Tome 3, certains passages sont assez confus. Rien de bien méchant. L'univers mis en place est toujours aussi soigné et efficaces et les personnages sont vraiment denses, réussis et attachants. Mais le grand point fort de cette série reste quand même la partie graphique qui nous plongé littéralement dans cette histoire et son ambiance. Des traits vraiment efficaces et magnifiques.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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La Nouvelle-Orléans, années 50, entre jazz, drogue et crime industriel. En plein Mardi gras en plus, le cadre est plutôt sympathique !
Les deux premiers tiers, je me suis dit "ça y est enfin, Canales a trouvé sa vitesse de croisière, le propos s'est clarifié..."
C'était compter sans le dernier tiers, donc, où on retourne dans les écueils des tomes précédents et où ça re-sombre dans un joyeux foutoir bien tarabiscoté. de sorte que si je devais raconter toute l'histoire juste après l'avoir terminée, je resterais je crois dans les approximations.
Pourtant, le dénouement sur deux fronts entre Blacksad en pleine action d'un côté, et Sebastian qui entre en confession devant son piano dans un nightclub de l'autre, est plutôt très bien pensé, mais pour que ce soit totalement efficace, il aurait fallu - je me répète - clarifier le propos.
Même si c'est moins foutraque que le tome précédent, je vais donc répéter encore une fois que pour moi, le scénario de Canales n'est pas au niveau du succulent dessin de Guarnido. Ayroles met le dessinateur bien plus en valeur dans les Indes fourbes.
Et puis, par rapport au premier tome, on perd un peu le côté humoristique, c'est dommage.
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Ce tome est toujours aussi fort au point de vue graphisme et palette de couleur. Les tons s'harmonisent parfaitement avec l'ambiance du Jazz de la nouvelle Orléans.
Ici, nous suivons une enquête sur un pianiste.
Comme dans le tome 3, l'histoire va parfois trop vite, (BD environ 60 pages), et certains passages sont assez confus. Mais celle-ci, plus intéressante, fut plaisante à lire.
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La Nouvelle Orléans avec ses boites de jazz et son carnaval est le nouveau territoire d'enquête de Blacksad. Toujours aidé de son acolyte journaliste Sweety, Il est embauché par un propriétaire de maison de disque pour retrouver un musicien de jazz génial et héroïnomane. Ce n'est pas du goût du détective privé local retiré de l'affaire ni du fils du producteur et cela va bien évidemment engendrer quelques rixes musclées. C'est toujours un plaisir de retrouver Blacksad même si j'ai un peu moins accrochée à cette aventure qu'aux précédentes.
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Blacksad et le vaudou dans une Nouvelle-Orléans en plein carnaval. C'est l'occasion de vivre au rythme du jazz et du blues.

Une enquête dure, qui plonge le lecteur dans les affres de la pauvreté, de la misère des bas quartiers. Cette déchéance qui donne ses lettres de noblesse au blues. Et les auteurs en remettent une couche avec un scandale chimique.

On est dans un scénario plus conventionnel, plus direct que dans le tome précédent. Mais c'est de nouveau imparable. le dessin éclate de partout. J'ai encore en mémoire les cases où Blacksad rencontre quelqu'un sous un arbre, et où les rayons de soleil éclairent les protagonistes à travers les feuilles... Une claque qui dure pendant 4 albums... c'est du jamais vu en ce qui me concerne.
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Voilà bien longtemps qu'on l'attendait, et cela valait la peine de patienter! le dessin est, comme toujours, très soigné et très beau. le scénario, en béton, et accompagné d'émotion. Des personnages bien campés, aux personnalités attachantes pour certains, avec tous leurs failles. du très beau travail pour ce 4e album - et un 5e est annoncé! Nul doute qu'il sera à la hauteur de toute la série, excellente dans son ensemble. Un sans faute!
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Blacksad mène son enquête en Nouvelle Orléans à la recherche d'un talentueux pianiste Sebastian.

Comme d'habitude, Diaz Canales nous tient en haleine tout au long de l'histoire et apporte du mystère avec cet ange-gardien.

Juanjo Guarnido sait vraiment recréer par son dessin et ses couleurs les ambiances de la Nouvelle Orléans : clubs de Jazz, le carnaval ..

Dans cet album, j'ai retrouvé l'esprit du premier tome : cette ambiance vieux polar du détective privé.

Je ne peux que vous recommander cette lecture.

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MIIIIIAAAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUU !

Mais qui peut bien être cet enième héros chat au regard acéré et pénétrant ?

Un félin
qui sort les griffes, affronte la nuit, s'il ne succombe à vos caresses.

Un détective
privé redoutable,
qui fait tomber les gentes dames,
les vilains messieurs et toute la smala dans la foulée.

Un révélateur de l'Amérique sombre des années 1950, fable des temps modernes. Tout y passe :
la mafia (tome 1),
le maccarthysme (tome 2),
le racisme (tome 3),
le jazz de la Nouvelle Orléans (tome 4).

Un univers graphique magnifique,
servi par un style incisif
et un humour mordant.
Y a pas à dire, chat change
des autres stars félines de la bande dessinée : Garfield, le Chat...

Allez, quelques esquisses rien que pour vous : http://www.blacksadmania.com/
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Voici le quatrième Blacksad que je lis. J'ai été un peu moins enthousiasmé par la lecture de cet opus. Malgré tout, je lui reconnais le coté sombre vu la thématique qui est soulevée dans cet opus - la drogue. Un fléau qui touche à toutes les strates sociales et qui sert entre autres à un pivot de l'histoire.

Un album (le mot est bien choisi) aux touches un peu plus jazzy, aux couleurs plus vives, mais qui malgré tout annoncent des teintes plus sombres. Et toujours cette douce mélancolie qui flotte dans cet album. C'est bien là l'une des touches perceptibles des auteurs.
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