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Dans cet opus nous retrouvons Blacksad qui va se retrouver dans le milieu musical. Faust Lachapelle engage notre détective pour retrouver Sebastien "Little Hand" Fletcher, un célèbre pianiste qui a disparu de la circulation. Mais comme dans toutes les enquêtes de Blacksad, derrière cette disparition se cache un problème bien plus grave...
Encore un scénario bien fait, qui va nous mener bien plus loin qu'on ne le pense en commençant la lecture : drogue, jalousie, maladie… Les auteurs abordent ici un nouvel aspect de ce que l'humain est capable de faire par cupidité.
Je retrouve dans ce quatrième tome, ce que j'avais perdu dans le troisième opus. Les dessins sont toujours aussi beau, humanisant les animaux à la perfection et avec cette impression de mouvement.
Je ne sais pas quoi vous dire de plus pour ne rien dévoiler de l'intrigue de ce livre. Juste que je suis toujours aussi fan de Blacksad.
Lien : http://leslecturesdecristy.b..
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C'était un vrai plaisir de retrouver les graphismes, l'ambiance et les personnages de cette série.

Graphiquement, je trouve les planches très belles. On dirait même que le dessinateur a joué avec les couleurs: du bleu, du vert, du orange. Certaines bulles n'ont pas échappé à ces attaques colorées. La luminosité y est si particulière. Les planches du carnaval sont magnifiques. Et puis, j'ai toujours adoré les têtes d'animaux et notre félin-détective est toujours aussi charmant!

Le scénario ne manque pas d'originalité. Il y a toujours un brin d'humour même si l'histoire est plutôt dramatique.

Ce quatrième épisode est à mon goût très réussi.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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Toujours de bonnes intrigues, comme c'est le dernier tome pour le moment, je vais aussi me permettre de faire une petite critique générale de la série.

Pour ce tome, direction La Nouvelle-Orléans : ambiance musicale et couleurs au rendez-vous. C'est peut-être le volume le plus « chaleureux ». On laisse un peu la noirceur de côté. Mais l'intrigue n'en reste pas moins obscure, et la touche de vaudou n'a rien de très rassurant. Entre magouille industrielle et problèmes familiaux, pas facile de s'y retrouver. Une nouvelle fois, on reste éblouit par la qualité du dessin.

Mais pour faire un petit commentaire général, on retrouve « toujours les mêmes défauts ». Les méchants sont toujours des animaux qui ont déjà une mauvaise réputation : rat, lézard, crocodile… donc j'avoue qu'il n'y a pas trop de surprises. Et comme la personnalité des personnages ressemble à leur « animal » il n'est pas toujours difficile de deviner certaines ficelles. Et je suis aussi un peu déçu des rôles féminins : femme amoureuse ou femmes trahies et abandonnées… c'est un peu dommage. Au vu de la qualité des intrigues et des autres personnages, je n'arrive pas à comprendre comment on peut à ce point faire des femmes aussi passives (et souvent là pour nous faire profiter de leurs belles plastiques).

Malgré tout, c'est vraiment une excellente série, je pense l'une des meilleures de ses dernières années. À découvrir absolument pour les amateurs de BD.

Vivement la suite !
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Cela faisait plusieurs années que l'on attendait la suite du tome 3, Armes rouges, paru en 2005. 2010 aura donc récompensé notre patience avec ce magnifique tome 4 des aventures de Blacksad. Pour ceux qui ne connaissent pas cette série de BD, Blacksad est un chat détective dans un monde où tous les personnages ont des têtes d'animaux sur des corps humains. Ce qui m'avait fait aimé la série à l'époque, c'est le choix particulièrement recherché des animaux selon le caractère du personnage et la qualité du scénario de chaque tome. le tout porté par un dessin fouillé et superbement colorié. Autant vous dire, que je me suis ruée sur le tome 4 dès sa sortie...

Et cela valait le coup de patienter 5 ans. Encore une fois, les dessins de Juanjo Guarnido sont superbes mais le scénario de Juan Diaz Canales est également au rendez-vous. Toujours sombre, l'histoire se passe à la Nouvelle-Orléans, Blacksad se voit confier la mission de retrouver un célèbre pianiste de jazz, Sebastian Fletcher. Ce dernier a disparu laissant derrière lui sa femme enceinte... En lisant la BD, on a presque l'impression d'entendre la musique :) ... Bref je ne saurais que trop vous conseiller ce tome 4 et la série entière si vous ne la connaissez pas encore !
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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[Blacksad T4]
Des illustrations bluffantes a l'aquarelle et un scénario original : Blacksad est vraiment une série de BD à ne pas manquer. Plutôt orientés polar, le scénario et les dialogues ne manquent cependant pas d'humour et les personnages anthropomorphiques sont souvent ingénieux.
Enfin le personnage de blacksad ce chat détective est très attachant : sombre, aventureux, ronchon et sexy, c'est le parfait détective.
Sans oublier le merveilleux personnage de weekly, la fouine journaliste, surtout intéressé par la gloire, l'argent et les belles femmes.
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Un scandale sanitaire et du jazz !

La Nouvelle-Orléans. Faust Lachapelle, producteur de musique gravement malade, sollicite les services du détective John Blacksad afin de retrouver un de ses musiciens de "La Chapelle Records" qu'il considère comme un fils: Sebastian «Little Hand» Fletcher. Ce pianiste de renom s'est volatilisé après avoir sombré dans l'héroïne et quitté sa femme enceinte jusqu'au cou. C'est donc un parcours semé de terribles embûches et de lourdes révélations qui attend Blacksad et son acolyte Weekly.

La tonalité reste sombre dans la lignée des tomes précédents, sur fond sonore de misère sociale où les plus démunis trinquent. On peut toutefois compter sur Weekly pour distiller quelques notes d'humour rendant la lecture plus enjouée. le scénario, qui m'a moins captivée que celui des opus 2 et 3, a cependant le mérite de mettre sur la table des problèmes de société toujours actuels: addictions, expérimentations médicamenteuses (je n'en dirai pas plus!)... La fin repose sur de très bons rebondissements qui sont, hélas, vite expédiés.

Cet album souligne aussi l'omniprésence de la drogue dans le monde du jazz. le personnage de Sebastian m'a rappelé les déboires de Charlie Parker, Miles David, Billie Holliday, Chet Baker.

Coup de coeur pour le titre. L'enfer, ce n'est pas les autres (désolé Jean-Paul!) mais le silence, le néant. Un monde sans bruit, sans musique, sans le jazz qui libère l'âme d'un musicien torturé.

Passons au dessin ! La galerie animalière s'étoffe avec l'arrivée de nouveaux personnages: l'hippopotame détective, le dindon musicien etc. Breakings news: l'hippopotame est le personnage de la série que Guarnido préfère dessiner et qui lui a été inspiré par Orson Welles dans La soif du mal (dixit le dessinateur durant l'entretien Fnac au Shack du 2 octobre 2021). Je ne sais pas si c'est un clin d'oeil de Guarnido à Hergé, mais la scène du carnaval m'a immédiatement fait penser à celle de Tintin et les Picaros, notamment au niveau de la colorisation. Enfin, la maîtrise du dessin animalier est mise en valeur par une belle luminosité qui tranche avec les bd précédentes.
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Le tome 4, l'enfer le silence, commence sur une citation de Sartre et nous plonge dans l'univers de la Nouvelle Orléans, sa musique, son carnaval, le jazz, les bayous… Cette nouvelle histoire musicale et familiale nous parle d'amitié, de jalousie, de talents, de trahison, de drogues, de prison et de liberté.

Le scénario est extrêmement bien fait, je pense que personne ne peut deviner la fin avant de l'avoir lue. Les dessins sont toujours aussi saisissants : sombre de violence, lumineux de fête. Chaque tome a son ambiance et son histoire, les auteurs prennent du temps pour les sortir mais cela se justifie par leur incroyable talent.
Lien : https://lesmotsdalderika.wor..
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Un très beau tome d'un point de vue graphique qui nous transporte dans les contrastes de lumière louisianais de la Nouvelle-Orléans des années 60/70, mais qu'au niveau scénaristique j'ai personnellement trouvé un peu en-dessous des épisodes précédents.

Il n'en est pas moins bien vu, somptueusement dessiné, irrésistiblement sensuel et entièrement captivant.
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Sans être le tome le plus abouti scénaristiquement, ce quatrième tome est pour moi l'apogée graphique de la série. Une justesse sur les couleurs, sur le jeu des ombres et des lumières et sur les détails des décors.
Pour l'histoire, on est sur une enquête plus touchante, plus sentimentale et moins dans le sociétale des précédents tomes. Un tome plus humain
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Cinq ans après un polar sur fond de nazisme et d'anti-communisme, John Blacksad débarque à la Nouvelle Orléans, pour une histoire policière, baignant dans le jazz et parfumée de vaudou.

Cette ville hétéroclite bercée par la musique, l'alcool et la drogue, s'avère une nouvelle fois particulièrement propice au développement d'un polar. Malgré une intrigue construite sous forme d'allers-retours fréquents, le scénario de ce quatrième volet s'avère cependant de nouveau assez classique. Cette intrigue très musicale ne révolutionnera certes pas le genre, mais elle s'avère une nouvelle fois parfaitement ficelé, sur un rythme qui sait alterner avec brio les moments d'action et de respiration. John Blacksad est à nouveau très charismatique et les déboires de son acolyte, le journaliste furet Weekly, apportent un penchant comique très réussi à l'enquête.

Le graphisme proposé par Juanjo Guarnido se place une nouvelle fois au diapason de l'histoire imaginée par Juan Díaz Canales. de cette scène attablée sous une lumière filtrée par les arbres à l'atmosphère vaudou de l'antre de Madame Gibraltar, en passant par l'inévitable parade du Mardi gras, le talentueux espagnol étale une nouvelle fois tout son talent. le dessin, le découpage et le choix des animaux afin d'accentuer le caractère des personnages demeurent excellents. Les expressions et les mimiques des animaux sont utilisées à la perfection et les scènes d'action et de mouvements sont magistralement dessinées (le passé de Guardino chez Disney oblige). Quant à la voix off, qui dès le départ nous plonge dans ce polar noir, elle est utilisée avec grande maîtrise et humour.

Un polar classique, mais indispensable !
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