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Cette critique d'une lectrice déjà conquise depuis bien longtemps par la série Blacksad ne sera qu'un éloge de plus...

J'ai adoré me replonger dans l'univers new-yorkais de Guarnido, avec ses incroyables panoramas de la ville, ses milliers de détails jusqu'aux expressions des passants et ses splendides couchers de soleil rougeoyants.

Après huit tomes, je suis toujours aussi scotchée par le subtil équilibre entre expressions humaines et animales des personnages anthropomorphiques, sans oublier bien sûr le scénario toujours aussi bien ficelé de Juan Díaz Canales.

Je n'ai plus qu'une envie, celle de reprendre la série depuis le début pour m'extasier de nouveau sur les très très beaux dessins.
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Blacksad, il a la classe, un peu Nestor Burma, un peu James Bond, morale irréprochable et beau gosse intégral. Je l'adore!
Les dessins sont sublimes, les cadrages , les arrières plans, le trait, les couleurs...tout est travaillé et cueille le lecteur à chaque page.
Le caractère semi animalier des personnages est adroit encore une fois et reflète souvent leurs caractères, beau travail!
J'ai moins aimé le scénario cette fois-ci car plus urbain que d'autres tomes précédents et en deux tomes mais c'est vraiment très personnel.
Cette série est une pépite.
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Deux ans après la sortie du premier tome presque inespéré, voici donc la suite et fin des dernières aventures de Blacksad, le félin détective le plus cool et le plus humain de tous les animaux de BD, celui qui m'a redonné envie d'écrire du polar pulp . Il aura fallu dix longues années après le tome 5 pour que les fans puissent enfin pousser un soupir de soulagement. Nous l'avions laissé dans une aventure que personnellement j'ai jugé en demi-teinte, ce qui est un comble pour un titre comme Amarillo, un épisode telle une ballade champêtre et doucereuse, bien loin des épisodes plus noirs précédents. La question était: est-ce que John Blacksad va revenir un jour, ou le célèbre félin va-t-il laisser sa place à un non moins célèbre marin maltais à l'oreille percée ? Ou alors les deux auteurs avaient-ils fait leur la citation d'Henri-Georges Clouzot, « Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire, troisièmement, une bonne histoire »? Et puis, comme les félins qui ont sept vies, le revoilà, au meilleur de sa forme, dans une histoire très sombre rappelant les tous premiers opus.
Pour rappel, dans la première partie, Blacksad se voit proposer par Kenneth Clarke, le président du syndicat des travailleurs du métro, d'enquêter sur un tueur à gages qui en veut à sa peau. Lewis Salomon, le tout-puissant industriel, veut mettre à plat tous les transports urbains et construire des kilomètres de routes et de tunnel, avec l'aide du la mafia des belettes. Il n'arrive malheureusement pas à le protéger puisque Clarke tombe sous les roues du métro, assassiné par un mystérieux agresseur. Dans le même temps, Weekly, le reporter ami de Blacksad, la fouine un peu Jimmy Olsen/Peter Parker dans tout ce qu'ils ont de maladroit, est laissé en mauvaise posture, accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis.
le tome 2 commence par la découverte d'un squelette sur un chantier de construction de Solomon. Les morts se succèdent, Blacksad cherche toujours à faire sortir son ami de prison, quitte à se mettre la police à dos, renoue avec son passé (cf Ame Rouge, tome 3) Qui est ce mystérieux goéland qui semble être l'homme de main de l'industriel et son exécuteur des basses oeuvres ? Un scénario complexe et dense, qui n'aurait pas suffit à un seul opus tant les rebondissements sont nombreux et imprévus, et l'on sent la jubilation de Diaz Canales à nous ballader d'une page à l'autre. Par rapport à Quelque part entre les Ombres, on mesure aussi l'impressionnant travail mené par Guarnido au dessin, avec des traits encore plus fouillés, des cases touffues, des arrières-plan qu'il faut voir et revoir pour en mesurer toute la profondeur. Jamais animal n'aura eu d'expression aussi humaine, jamais animal ne se sera comporté comme un humain. C'est ce qui en fait sans doute une des meilleurs histoires du détective. Blacksad, parfois imité, mais impossible à égaler. J'aurais tendance à dire que le résultat est largement à la hauteur de l'attente, Les sept tomes constituant une oeuvre unique, une des meilleures jamais conçues de ses vingt dernières années. Finalement, je n'ai qu'une crainte : devrons-nous patienter aussi longtemps pour le suivant, ou le chat a définitivement usé ses sept vies ?
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Quel plaisir de retrouver le talent de ces auteurs. La BD est encore une fois digne d'un très bon roman noir.
L'enquête est bien ficelée et j'ai toujours un immense plaisir à retrouver les personnages visuellement savoureux des histoires de Blacksad.
On retrouve des thèmes chers à nos auteurs: New York, la grande dépression, la politique, la corruption… quelques planches en page entière sont fabuleuses.
Bravo.
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L'attente fut longue : deux ans depuis la 1e partie de ce diptyque (et je ne compte pas le temps passé depuis Amarillo !).
Mais le résultat est à la hauteur des espérances : le scénario est solide (comme toujours avec Blacksad) et chaque case est une pure merveille. Si on ne connaît rien à l'Amérique des années cinquante et au polar façon Raymond Chandler, on profite de dessins magnifiques où l'anthropomorphisme approfondi la personnalité des différents personnages. Et si on connaît le Grand Sommeil (en particulier avec Humphrey Bogart), chaque page est truffée de pépites plus savoureuses les unes que les autres.
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Notre matou détective a affaire à un bien gros poisson dans ce diptyque : Solomon, magnat « maître bâtisseur » de la ville de New-York. Les enjeux financiers sont tels que la corruption est la règle, et plus d'un personnage se retrouve compromis et à la merci d'un autre, dans une réaction en chaine. Un véritable sac de noeud / noeud de vipères, et des cadavres exhumés de la boue et du passé. La fin est parfaite.
La grande force de cette série, c'est son dessin aquarellé sublime, toujours aussi dynamique et expressif, cinématographique, qui nous captive par des changements de plans à chaque case.
Les ambiances sont fortes et contrastées d'une scène à l'autre. Quelques images en pleine page, dont une en particulier (p46), qui valorise le titre, est grandiose. En prime, nous avons des références à quelques chefs-d'oeuvre, tels que la chambre de van Gogh.
Un bijou caché derrière une couverture terne, mais la réputation de la série fait que le titre « Blacksad » en grosses lettres lumineuses suffit à nous attirer.
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Cela faisait longtemps, trop longtemps. Et voilà, on l'a tient entre les mains cette seconde partie.
Et c'est une totale réussite
Histoire qui visite plus en profondeur encore que dans la première partie, le milieu mafieux ou la bienveillance est enterrée.
L'aérien contre le souterrain ou bon nombre vont y perdre la vie.
Blacksad ira jusqu'au bout mais il se bat comme un roc face à un océan en furie et fera ce qu'il peut, c'est-à-dire le maximum.
Mais La lecture de Blacksad c'est comme une bière c'est pour étancher la soif, la deuxième pour savourer.




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Un tome qui est encore une prouesse magistrale.
Une nouvelle enquête, des personnages attachants, des illustrations soignées et détaillés à un point, des notes de romantisme et une fin retentissante.
Un bonheur d'avoir eu droit à un nouveau chapitre de cette série.
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Un Blacksad classique mais efficace. La série met en scène les clichés du film noir américain toujours avec la même élégance. On regrette la caractérisation sans grande épaisseur des personnages et une intrigue somme toute convenue.
À lire surtout pour être à jour de l'avancement de la saga.
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Suite et fin très attendue du tome 6, c'est toujours un grand plaisir d'ouvrir un Blacksad.
L'ambiance y est toujours dingue, le dessin est toujours absolument incroyable, l'intrigue très sympa.
J'ai envie de dire un Blacksad sans surprise, aussi bon que les précédents. Vous pouvez foncer sans crainte!
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