Le bon père

Pur plaisir...
Moins familier des polars ibériques que de ceux des Etats-Unis, de la Suède, de l'Islande, voire de l'Afrique du Sud, j'ai tout d'abord été séduit par une sorte de fraicheur liée au plaisir de ce nouvel écosystème comme on dit maintenant. Et puis j'ai pris un grand plaisir à suivre ce polar addictif (souvent c'est marqué sur la 4ème de couverture et on baille en le lisant, là non, vraiment pas), vraiment addictif, très bien construit. Les personnages sont bien dessinés, avec une mention spéciale pour une policière pleine de TOC...L'intrigue est très solide et la fin est brillante à mon goût (ne cherchez pas vous découvrirez en lisant !).
La narration est habile, la temporalité du récit est déconstruite, et franchement là, cela vaut le coup..Violence, intrigue corsée, mafias, export girls, avocats sérieux, tromperies...Il y a "du lourd" et tout cela est parfaitement maitrisé.
En somme un vrai coup de coeur pour ce roman brillant. Lu en deux jours (et encore c'est parce qu'il faut tout de même travailler de temps en temps !), je suivrai avec plaisir ce nouveau talent.
Merci une fois encore à Babelio et aux éditions du Cherche-Midi (dont j'ignorai qu'ils éditaient des polars). C'est formidable de recevoir des jolis cadeaux comme celui-ci et d'aller vers des livres que l'on n'aurait pas forcément lus. Dans ce cas précis, j'aurais eu tort !

littérature et ce livre m'a enchantée. Ramon Fonseca, quatre vingt-quatre ans se rend à la police et demande à parler au capitaine Indira Ramos. L'agent le prend d'abord pour un papy gâteux, mais il révèle qu'il a enlevé une juge, un avocat et une étudiante. Il les séquestre et les tuera l'un après l'autre à une semaine d'intervalle si la policière choisie pour son intégrité n'arrête pas le véritable assassin de sa belle-fille, car il est absolument sûr de l'innocence de son fils injustement condamné pour ce meurtre. C'est le début d'une course contre la montre pour Indira et son équipe.

Ce polar est très addictif, il n'y a pas de temps mort. L'écriture est fluide, proche du langage parlé et convient très bien à ce genre de livre. Il est découpé en courts chapitres, ce qui nous donne envie de connaître la suite de l'intrigue. C'est très dynamique et on ne voit pas passer les pages. L'intrigue est très réussie, complexe, avec des rebondissements très bien amenés. On suit à la fois le déroulement de l'enquête et la vie en prison de Gonzalo, présumé innocent, avec des retours en arrière qui nous expliquent comment les otages se sont retrouvés enfermés dans des endroits improbables. .

Les personnages sont originaux, en particulier Indira. Elle souffre de nombreux tocs et mène la vie dure à son équipe, elle forme un duo de choc avec le lieutenant Moreno, une espèce de macho qui ne se laisse pas faire,mais ils sauront s'accorder pour diriger leur brigade avec efficacité. Indira s'inscrit parfaitement dans la lignée des flics de polars, plein de problèmes personnels mais très doués. Moreno est plus attendu.

La prison n'a aucune optique de réinsertion, l'auteur dénonce la violence qui y règne et l'indifférence des gardiens à ce sujet. Il y a plusieurs meurtres entre les différents gangs mafieux durant les trois semaines que dure le roman. C'est la loi de la jungle et le laisser-faire des autorités oblige les détenus à s'allier et à commettre de nouveaux délits. le thème de la justice est aussi largement évoqué, comme celui de la corruption.

J'ai beaucoup aimé ce thriller à l'intrigue très riche et haletante, avec une équipe de policiers de choc et un papy pas piqué des vers. Un grand merci à Netgalley et aux Edition du Cherche-midi pour cette belle découverte que je recommande chaleureusement, j'espère que c'est le début d'une série.

#LeBonPere #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..

Polar espagnol avec des personnages présentant un panel très large de personnalités. Décomplexés.
Désinhibés, monomaniaques, angoissés, névrosés… certains sympathiques, d'autres détestables ou effroyables.

Prêt à tout, comme ce père pour sauver son fils et démontrer son innocence.
Et vous, jusqu'où iriez-vous ?
Macabre et machiavélique plan à l'oeuvre. C'est parti, top chrono !

Une enquête policière, des assassinats, du sexe, du fric, de l'alcool et de la drogue…
Affaires douteuses, mafia, escroqueries et corruption ; le tout, à gogo.

Une intrigue comme une toile qui se tisse au fil des pages. Brutal et addictif. Dynamique et cash !

Je confirme, page-turner addictif, très bien mené ! J'ai été totalement prise dans les mailles du filet au gré des indices et des zones d'ombre.

Alors une recommandation : n'attendez plus, lisez-le, lancez-vous et faites vos jeux !

Un roman à la couverture finement éloquente.
Une découverte grâce à Babelio, alors un grand merci, ainsi qu'aux éditions Le Cherche-Midi pour ce très bon moment de lecture.

La fin et les moyens

Je remercie chaleureusement Le Cherche Midi et Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce polar noir ultra addictif dans le cadre d'une masse critique privilégiée !
Madrid. Un nouveau féminicide… Une femme lardée de coups de couteau, à ses côtés, son mari Gonzalo Fonseca, prostré, couvert de sang, l'arme à la main. Une affaire rondement menée, l'homme est condamné à vingt ans de prison bien qu'il ait protesté de son innocence. Un an plus tard, trois personnes sont kidnappées et retenues dans des endroits secrets : un avocat –celui de Gonzalo-, une juge –celle qui présidait le procès de Gonzalo-, et une jeune femme –un témoin à charge lors du procès. le ravisseur n'est autre que le père de Gonzalo, Ramon Fonseca. Convaincu de l'innocence de son fils, il est prêt à tout pour faire rouvrir le dossier. Et pour attirer l'attention du meilleur flic de la brigade criminelle, la capitaine Indira Ramos, en se livrant à la police, Ramon précise que chacun des trois otages mourra si rien n'est fait pour établir l'innocence de Gonzalo et le faire sortir de prison.
Je n'ai lu que très peu de polars espagnols, je ne sais pas trop pourquoi… Pourtant, j'ai adoré (le mot est faible) la trilogie du Baztan de Dolores Redondo ! Ce roman est très différent, inutile de les comparer mais je dois reconnaître que j'en sors avec un immense sourire, conséquence d'une lecture hautement plaisante !
Tout est réuni pour kidnapper le lecteur : une intrigue très noire et machiavélique à souhait qui ne laisse aucun répit (je ne vous dis rien de plus, il faut vraiment découvrir !), des personnages originaux et très bien construits (j'ai adoré Indira Ramos, sa force et sa fragilité !), un style direct très cinématographique (l'auteur est scénariste, ceci explique peut-être cela), des thèmes actuels (je ne développe pas pour ne pas « divulgâcher ») et une construction atypique. le résultat est très bien résumé sur la couverture (une mention spéciale pour cette couverture !) : brutal, addictif, vertigineux.

Je commence à vraiment bien apprécier les thrillers espagnols. Deuxième auteur ibérique que je découvre cette année dans cette catégorie et deux belles découvertes.
Pour moi, ils concurrencent clairement leurs homologues scandinaves.

Ici, nous partons sur une intrigue plutôt originale et bien ficelée : un père, convaincu que son fils a été condamné à tort du meurtre de sa femme, exige que l'enquête soit réouverte et pour être pris au sérieux, il capture trois otages qu'il exécutera un par un, tant que le vrai coupable n'aura pas été trouvé.

Le roman est hyper rythmé, avec comme souvent dans ce genre, des chapitres très courts et également des retours en arrière qui permettent de mettre perspective les moments clés du récit.

J'ai crains pendant un moment que l'histoire ne parte dans tous les sens, par un effet de "too much": en effet, l'auteur a tout de même réussi à faire se croiser dans son histoire la Ndrangheta, des narcos-trafiquants colombiens et des hommes d'affaires sans scrupule. Et bien je dois reconnaître que cela fonctionne parfaitement, tout s'emboîte à la perfection et j'ai passé un excellent moment.

Je dis un grand OUI à Santiago Diaz et au polar espagnol en général! Surtout que si je ne m'abuse, la fin du récit semble laisser la porte entrouverte pour une suite... je vais guetter !

J'ai lu ce livre en deux jours tellement j'ai été happée par ce polar.
Tout part d'un père qui décide de prouver l'innocence de son fils pour le meurtre de sa femme.
Un compte à rebours commence avec à la clé la mort ou pas d'un juge, d'une avocate et d'un témoin.
Histoire banale en somme mais pas tant que cela car à cet évènement va se mêler d'autres protagonistes ayant un rapport avec ce meurtre.
La mafia ou encore des escroqueries dans les affaires apparaissent et interférent dans la résolution de cette mort remise en question.
Ce polar ne connaît pas une minute de répit. On passe d'un personnage à l'autre, d'un indice à l'autre, tout cela orchestré par l'inspectrice Indira Ramos et son équipe.
A quelques pages de la fin, arrive enfin le dénouement mais cela repart de plus belle car personne n'est vraiment clair dans cette histoire. Sauf peut-être le père.
Le style d'écriture est très rythmé, c'est rapide et percutant. Ça part dans tous les sens mais tout est bien construit aussi l'on ne s'y perd jamais.
Rien à dire sur ce roman.

Madrid. Gonzalo Fonseca est retrouvé couvert de sang chez lui, le corps de sa femme poignardée à plusieurs reprises gît à l'étage. le mari est condamné pour meurtre.
Un an plus tard. Ramón Fonseca, le père de Gonzalo, kidnappe une juge, un avocat et une jeune fille de 22 ans. Il se rend à la police. En échange du lieu de détention, il demande au lieutenant Indira Ramos de rouvrir l'enquête sur son fils, et de découvrir qui est le vrai coupable. Sinon, chaque semaine, une des trois victimes mourra...
***
Une écriture à 100 à l'heure, des indices, des doutes. Santiago Díaz nous laisse dans l'ombre et distribue quelques miettes en nous racontant les vices et la vie des trois kidnappés

Chaque personnage occupe une place importante. Que ce soit Ramos et ses TOC sur la propreté, l'avocat et sa fuite, la juge et son vice ou encore la jeune fille et sa vie cachée. Tous sont humains, tous ont quelque chose qui les différencie de l'homme ou la femme lambda.

Est-il coupable ou non? Cette question m'a trituré le cerveau durant toute la lecture. Entre Ramos, aussi énervante qu'attachante, et ce vieil homme qui n'a qu'un souhait : faire innocenter son fils. Mafia, magouilles, etc... Tout dans ce roman est fait pour passer un excellent moment et tourner les pages à une vitesse folle.
Un très bon moment de lecture

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Le bon père, ou quand un polar remet en question nos jugements et notre morale. Préparez-vous à être mis.e à l'épreuve !

Un père qui se bat pour faire reconnaître l'innocence de son fils, accusé à tort du meurtre de sa femme, et qui, pour ce faire, va lui-même devenir un criminel... en feriez-vous autant ? jusqu'où iriez-vous pour les personnes que vous aimez ? Telles sont les questions posées par Santiago Diaz, qui nous malmène comme des poupées de chiffon d'intrigue en intrigue à un rythme effréné, intransigeant et "sans pitié".
Les coups viennent de tous les côtés telle une chute vertigineuse. le récit est haletant, dense, incisif. Les personnages sont parfaitement imparfaits.
La cerise sur le gâteau est le style narratif anachronique à la "Pulp fiction", où le lecteur ne peut rien anticiper ou presque, et où tout fuse en un parfait feu d'artifice final. du grand art !
Santiago Diaz, un auteur que je vais suivre avec attention.

Mention spéciale pour ne rien gâcher avec cette magnifique couverture qui reprend les éléments clés du récit, et qui sème de parfaits indices.

Je me suis régalée et je remercie énormément les éditions du Cherche midi ainsi que Babelio pour cette belle opportunité !

excellent !! une découverte par hasard en furetant au milieu des livres et j'ai vraiment bien aimé. du coup il me reste à découvrir le premier roman de cet auteur afin de confirmer ma première impression. Seul petit hic qui me force à revoir ma note initiale de 5 pour diminuer un peu, ça manque de repère chronologique en tête de chapitre alors qu'on sait bien à la lecture que l'action se passe à un autre moment…

Livre reçu dans le cadre d'une masse critique Babelio (merci Babelio) et dévoré en peu de temps.
Un père veut faire libérer son fils injustement emprisonné pour le mettre de sa femme . Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins , et il va enlever 3 personnes qu'il estime responsable de l'emprisonnement de son fils .
Il va se rendre à la police, et leur demander ( en particulier au capitaine Ramos, réputée pour son éthique et sa droiture inébranlables)de trouver le véritable meurtrier afin que son fils retrouve la liberté . Faute de quoi les 3 prisonniers mourront chacun leur tour chaque lundi.
On suit donc l'enquête mais aussi l'histoire de ces 3 personnes avant leur enlèvement, afin de comprendre leur rôle dans l'arrestation du fils .
On rencontre une multitude de personnes, et il y a de nombreuses histoires dans l'histoire et de nombreuses thématiques . Tout est lié de manière convaincante , et parfois il faut s'accrocher pour suivre parce que ça va un peu ds tous les sens mais c'est vraiment captivant .
Les personnages : ils sont bien travaillés , plus ou moins attachants selon le personnage concerné
L'héroïne principale , le capitaine Ramos, est attachante, parfois exubérante, singulière car c'est une véritable monk - personnage de série très très maniaque et bourré de phobies , qui mène des enquêtes- au féminin . J'ai beaucoup aime. Ce personnage , et l'évolution qu'il prend ,. Elle m'a fait sourire a plusieurs reprises , et notamment à la toute fin
Le rythme est très soutenu, grâce notamment à des chapitres très courts (page Turner) qui alternent entre l'enquête , les personnages et leurs histoires personnelles . Je ne me suis jamais ennuyée , c'est hyper addictif . J'avais envie de savoir le dernier mot de ces histoires.
Des rebondissements il y en a pas mal, et ils sont tous pour moi réussis . La surprise était au rendez vous , et je dirais..... quelle fin. Suspense efficace!!!
La question de savoir jusque ou peut aller un père pour faire innocenter son fils est intéressante .
J'ai adoré ma lecture que j'ai envie de qualifier de brillante
J'espère vivement une suite avec Ramos et ses phobies (et pas que)..
Un tout petit bémol? la couverture que je ne trouve pas attirante. Mais comme on dit, c'est la beauté intérieure qui compte