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Citations sur David Copperfield (132)


je me souviens encore du plaisir avec lequel je m’étendis entre ces draps blancs comme la neige. Je pensais à tous les lieux solitaires où j’avais couché à la belle étoile et je demandai à Dieu de me faire la grâce de ne plus me trouver sans asile et de ne jamais oublier ceux qui n’avaient pas un toit où reposer leur tête.Je me souviens qu’ensuite je crus, petit à petit, descendre dans le monde des rêves par ce sentier de lumière qui jetait sur la mer un éclat mélancolique.









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C'est ainsi que je la perdis de vue. C'est ainsi que je la revis ensuite dans mon sommeil à l'école... présence silencieuse auprès de mon lit... me regardant avec la même expression d'intensité... élevant son enfant dans ses bras.
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- David, dit M. Murdstone, quand on est jeune il faut travailler dans ce monde, au lieu de rêver ou de bouder.
- Comme vous faites, ajouta sa sœur.
- Jane Murdstone, laissez-moi parler, s’il vous plaît. Je vous répète, David, que, lorsqu’on est jeune, il faut travailler dans ce monde, au lieu de rêver ou de bouder. Cela est vrai, surtout pour un enfant de votre âge, d’un caractère difficile, et à qui on ne peut rendre un plus grand service qu’en l’obligeant de se faire aux habitudes de la vie active, qui peuvent seules le plier et le rompre.
- Et là, dit la sœur, il n’y a pas d’entêtement qui tienne : on vous le brise bel et bien, et comme il faut.
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Je crois que je fus saisi de la folle idée de prendre dans la cheminée les pincettes toutes rouges , et de l'en poursuivre au grand galop.
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On apercevait au milieu des poutres, des agrès, des ralingues du navire, les hamacs, les malles, les caisses, les barils composant le bagage des émigrants ; quelques lanternes éclairaient la scène ; plus loin, la pâle lueur du jour pénétrait par une écoutille ou une manche à vent. Des groupes divers se pressaient en foule ; on faisait de nouveaux amis, on prenait congé des anciens, on parlait, on riait, on pleurait, on mangeait et on buvait ; les uns, déjà installés dans les quelques pieds de parquet qui leur étaient assignés, s’occupaient à disposer leurs effets, et plaçaient de petits enfants sur des tabourets ou dans leurs petites chaises ; d’autres, ne sachant où se caser, erraient d’un air désolé. Il y avait des enfants qui ne connaissaient encore la vie que depuis huit jours, et des vieillards voûtés qui semblaient ne plus avoir que huit jours à la connaître ; des laboureurs qui emportaient avec leurs bottes quelque motte du sol natal, et des forgerons, dont la peau allait donner au nouveau-monde un échantillon de la suie et de la fumée de l’Angleterre ; dans l’espace étroit de l’entre-pont, on avait trouvé moyen d’entasser des spécimens de tous les âges et de tous les états.
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Tout à coup j’arrivai devant un écriteau en carton, posé sur un pupitre ; on y lisait ces mots écrits en grosses lettres : « Prenez garde. Il mord. » [...]
Il me fit descendre et m’attacha derrière le dos, comme une giberne, l’écriteau bien adapté pour ce but, et partout où j’allais ensuite j’eus la consolation de le transporter avec moi.
Ce que j’eus à souffrir de cet écriteau, personne ne peut le deviner. Qu’il fût possible de me voir ou non, je me figurais toujours que quelqu’un était là à le lire ; ce n’était pas un soulagement pour moi que de me retourner et de ne voir personne, car je me figurais toujours qu’il y avait quelqu’un derrière mon dos.
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Pauvres fleurs d'un jour, jouissez de votre existence passagère sous le brillant soleil du matin de la vie.
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En un mot, je la considérai en m'en allant ce soir_là comme le soutien et l'appui de monsieur Pegotty dans son affliction, et je ne pouvais assez méditer sur la leçon qui se dégageait de sa conduite et les nouveaux horizons qu'elle m'ouvrait.
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je reprochais à l’âge mûr d’être moins riche en bonheur que l’adolescence...
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Mon temps de pension! ... Ces jours écoulés en silence ! ... Où la vie glisse et marche, sans qu'on s'en aperçoive, sans qu'on la sente, de l'enfance à la jeunesse ! je veux, en jetant un regard en arrière sur ces ondes rapides qui ne sont plus qu'un lit dessèche encombré de feuilles mortes, chercher si je ne retrouverais pas encore des traces qui puissent me rappeler leur cours.
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