Le livre dont je vais vous parler est en réalité une adaptation de la nouvelle de
Charles Dickens par Rodolphe &
Estelle Meyrand et je suis littéralement tombée sous le charme : d'une part, par le texte de Dickens en lui-même et d'autre part, par les dessins et couleurs (propres à la superbe collection L'école des loisirs) qui ont contribué au fait que cet ouvrage m'ait à ce point bouleversé. En effet, les couleurs ont beau être gaies, il n'en reste pas moins que, comme dans tous les ouvrages de
Charles Dickens que j'ai pu découvrir jusqu'à présent, il y a toujours une part sombre dans l'histoire.
Ici, nous découvrons homme qui cherche désespéramment un sens à sa vie. Jeune, il était ambitieux et réussissait bien dans les affaires donc il était riche pour ne pas dire très riche mais est-ce que cela peut contribuer à faire la joie d'un homme ? Après que sa femme l'ai laissé pour partir avec son meilleur ami et avoir laissé un peu de temps, il décide de tout plaquer et de prendre le train vers une destination inconnue : Mugby. Il y fera la connaissance d'un autre homme surnommé "Les lampes" et de sa fille Phoebe, paralysée des jambes. Et si le bonheur n'était pas sans arrêt plus loin que le pas de sa porte, toujours plus loin, peu-être dans la prochaine ville mais réellement sous ses yeux sans que l'on ne s'en rendre compte ?
Cette allégorie de cette jeune femme qui ne peut pas marcher est extrêmement dure certes, mais on ne peut mieux trouvée de la part de notre auteur à qui je tire ma révérence (encore une fois) même si cet ouvrage m'a (encore une fois) longuement fait réfléchir et m'a fait chatouillé les glandes lacrymales ! Un ouvrage ici adapté à la jeunesse mais attention aux âmes sensibles et aux parents ou adultes qui découvriraient le sens caché !