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3,76

sur 7147 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avant d'écrire ma petite critique, j'ai relu celles que j'avais rédigées pour les deux précédents ouvrages de J. Dicker. je les résume ainsi : très emballée pour "la vérité sur l'affaire Harry Québert", un peu déçue par "le livre des Baltimore". Pour le troisième ouvrage mon sentiment est plutôt très déçue. A ce rythme je pense que je m'abstiendrais de lire le prochain ouvrage.

J'ai lu ce livre sur tablette. Il m'a été envoyé par Gwen 21 en décembre 2018, en remerciements pour 20 critiques portées sur "challenge pavés 2018". Elle me précisait :"voici ton choix. Je t'en souhaite une lecture plus récréative que pour moi."

Je ne vais pas le résumer, cela a été fait très bien par de nombreux babélios. J. Dicker est intelligent car avec une histoire et une intrigue pas vraiment exceptionnelles il réussi à faire de son livre un "page turner". En le lisant on se dit "c'est pas terrible" mais on fait défiler les pages et les chapitres, pour connaître le dénouement.

Même si ce n'est pas un très bon livre je n'emploierai pas pour le définir, comme l'a fait l'un des critiques du Masque et la Plume, l'expression préférée de la grand-mère de l'enquêteur Jess Rosenberg "c'est de la merde". 😂








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Jesse Rosenberg avait tourné la page sur sa vie de flic, sur son passé à la criminelle, il n'aspirait qu'à prendre sa retraite tranquille pour se consacrer à son grand projet. C'était sans compter l'apparition d'une jeune journaliste à sa soirée de départ, venue lui annoncer que le meurtrier désigné en 1994 pour le quadruple meurtre d'Orphea n'était pas le bon! Cet échange sera probablement resté sans suite si Stephanie Mailer n'avait pas subitement disparu dans des circonstances alarmantes, convainquant Jesse de reprendre l'enquête. Meurtres, théâtre, gloire, tromperies, mensonges, souvenirs tragiques : la vérité n'éclatera qu'au prix de nombreux et divers rebondissements !

Joël Dicker sait y faire, il n'y a pas à dire. Une fois entrés dans l'univers de son roman, difficile d'en sortir. Rythmé par des chapitres courts, des témoignages, des flashbacks, c'est un récit riche et foisonnant qui nous transporte irrémédiablement au coeur de l'intrigue. Plus on lit et plus on échafaude d'hypothèses, on a lu La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, on sait comment fonctionne l'auteur, on pense qu'on a compris… Mais il y a toujours un revirement, un élément en plus pour contredire notre théorie et nous mettre dans les pattes un nouveau suspect, un nouvel indice, un nouveau témoin. Alors on tourne les pages, toujours plus vite, on dévore les lignes toujours plus rapidement pour avoir le fin mot de l'histoire.

Véritable page-turner, ce roman n'en est pas moins exempt de quelques longueurs, quelques passages dont on ne sait pas vraiment ce qu'ils apportent à l'intrigue – si ce n'est qu'ils perdent le lecteur en l'intéressant à la vie de personnages complètement auxiliaires qui n'ont rien à voir avec rien. Calcul de l'auteur? On ne peut pas s'empêcher, une fois le livre refermé de se dire que finalement c'est un peu simple, après toutes les hypothèses qu'on avait échafaudé dans notre tête. Il fallait y penser, ça c'est sûr, mais enfin pourquoi mettre là-dedans trente-cinq personnages annexes et quinze histoires tragiques du passé sans aucun rapport avec l'enquête en cours?

Il n'en reste pas moins que, malgré ces quelques questionnements post-lecture, on passe ici un très bon moment à courir après les témoins aux quatre coins des Etats-Unis, à se goinfrer de sandwichs pendant les planques, à reconstituer des murs d'enquête sur des tableaux magnétiques – bref, à faire tout ce qui constitue une bonne enquête bien compliquée. le tout assaisonné d'une dose d'humour un peu loufoque amené par quelques personnages décidément assez improbables, on ne s'ennuie pas !
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Au moment d'écrire mon avis, je suis assez embêtée.
Je suis très partagée quant à ce roman. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé (je suis quand même venue à bout sans grandes difficultés de ce pavé de 638 pages) mais je ne peux pas dire non plus que j'ai aimé. Alors quoi?

Joël Dicker, je l'ai connu avec La vérité sur l'affaire Harry Quebert, roman qu'on ne pouvait éviter au vu de sa popularité. Il a au moins eu le mérite de faire (re)lire les gens. Pour ma part, même si les "Nola chérie" et "Harry chéri" qui polluaient le roman toutes les deux pages ont eu le don de m'agacer, je me rappelle avoir globalement bien aimé.
Le deuxième, Le livre des Baltimore, m'avait pour le coup nettement mais alors nettement moins emballée, impression d'un livre écrit à la va-vite pour répondre à la commande de son éditeur pour Noël ou la fête des mères.

Et Stephanie Mailer dans tout ça? J'y viens, j'y viens.
Je dirais que c'est moins bien que La vérité mais mieux que Le livre des Baltimore. Ouais, avec ça, on est bien avancé.

Une intrigue classique: en 2014, une jeune femme, journaliste de son état, se rend au pot de départ en retraite d'un flic pour lui parler d'une enquête qu'il avait résolue vingt ans plus tôt, et lui faire savoir qu'il s'est trompé de coupable. Le flic décide de reprendre l'enquête, surtout après la disparition de cette fameuse journaliste.
Il se fera aider de son co-équipier de l'époque ainsi que d'une jeune femme flic qui remueront bien la merde et le passé de la plupart des protagonistes - et donc désormais suspects - de l'époque.

La trame narrative est quant à elle aussi assez classique désormais, avec des allers-retours entre le présent et le passé. Et entre ce procédé et la multitude, que dis-je, la foultitude des personnages, on se perd un peu.
S'agissant de l'écriture, rien de bien folichon mais ce n'est pas catastrophique non plus (bon, quelques belles coquilles bien visibles mais j'ai l'impression que cela devient une norme aujourd'hui...)
Beaucoup de répétitions énervantes et des "cliffanghers" à chaque chapitre qui n'apportent rien au récit tellement la ficelle est grosse. Mais bon, j'ai déjà lu bien pire.

En gros, j'ai eu l'impression d'avoir face à moi un gros puzzle avec toutes les pièces éparpillées, tellement éparpillées qu'à la moitié du roman, j'ai failli le poser pour faire une pause.
Quand je fais un puzzle (ou plutôt faisais, j'ai arrêté à l'âge de 10 ans je crois), j'aime bien poser les quatres coins, puis faire les côtés pour ensuite m'attaquer au milieu. Il y a une certaine logique.
Et bien ici, j'ai l'impression qu'il n'y a pas vraiment de logique (ou alors je ne l'ai pas comprise), l'auteur donne pas mal d'éléments mais de manière trop confuse et grossière.

Il y a une certaine tension dans le roman, j'ai essayé de deviner qui pouvait être l'assassin, mais la fin est décevante car bâclée. Monsieur Dicker vous auriez pu mieux faire à ce niveau.
Quant à certains personnages, je me suis demandé, au final, à quoi ils servaient dans la trame narrative si ce n'est ajouter des suspects supplémentaires ou évoquer, comme ça en passant, des faits de société actuels.

Je me demande si monsieur Dicker n'a pas pensé ce roman comme une possible future série télévisée. Son roman s'y prêterait bien.

Pour résumer, un collègue qui venait juste de le lire et avec qui j'aime bien parler littérature m'a dit, textuellement, et pour paraphraser la grand-mère du personnage principal (comprendront qui pourront) « c'est de la merde ; plus jamais je n'achèterai ni ne lirai un roman de cet auteur » (il avait bien aimé La vérité sur l'affaire Harry Quebert). Je ne serai pas aussi dure que lui, je l'ai lu quand même jusqu'au bout et j'ai tourné les pages avec plus d'intérêt à partir de la seconde moitié. Mais tout ça pour ça ?


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Vacances de Pâques 2013 : j'avais loué pour une semaine un gîte dans les Vosges. Au programme : randonnées et visites. J'emporte dans mes valises La Vérité sur l'affaire Harry Quebert. Quelle erreur ! Impossible de décoller de mon bouquin ! Je n'ai qu'une hâte : rentrer pour lire. Rien d'autre ne m'intéresse… (déjà qu'en temps normal, les randos...) Maintenant, je suis prudente : quand je pars découvrir une région, je veille à n'emporter que des livres pas trop prenants, autrement, autant que je reste chez moi !
Alors quand j'ai su que Joël Dicker venait de publier La Disparition… je me suis ruée dessus…
Autant le dire tout de suite : je suis très déçue et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je trouve que les personnages (inutilement nombreux à mon sens) sont vraiment caricaturaux : on a l'impression d'esquisses insuffisamment travaillées et manquant cruellement de profondeur psychologique, de fantoches stéréotypés ! Certains d'entre eux touchent même parfois franchement au burlesque tellement ils sont outrés ! du coup, impossible de s'attacher à eux ou de ressentir la moindre émotion à leur égard. Ils sont vivants, tant mieux pour eux, ils meurent, bof, on s'en moque un peu !
Par ailleurs, trop souvent, les situations, archi-convenues, relèvent du cliché. Les dialogues sont plats « comme des trottoirs de rue » (c'en est drôle parfois!)
Et l'on ne croit pas une seconde à cette histoire boursouflée de partout et complètement invraisemblable ! L'auteur dit dans certaines interviews que ce n'est pas un polar… Ça se discute, mais ce qui est vrai, c'est que parfois on a plutôt l'impression d'être dans un vaudeville, voire dans une farce ! On passe finalement du plat à l'outrancier… Étrange comme impression...
Et puis, il y des « trucs » franchement insupportables, notamment les scènes racontées par un personnage et, chapitre suivant, inutile flash-back, on assiste à ladite scène qui a eu lieu vingt ans plus tôt. Bon, une fois, ça va, on a compris…
Quant aux répétitions, d'adjectifs notamment, elles sont légion ! Il m'aurait demandé, le gars Joël, que je les lui aurais soulignées, moi, avec mon stylo rouge de prof !
Et cependant, je reste bien persuadée que le scénario de base n'était pas mauvais et qu'il eût été possible d'en faire un roman intéressant, peut-être en le dégraissant, en approfondissant la dimension psychologique des personnages ou en travaillant davantage l'écriture des dialogues, notamment...
C'est trop long, on sent parfois un côté « remplissage ». (C'est encore la prof qui suppose que l'élève n'avait plus rien à dire, mais comme il fallait atteindre un certain nombre de pages pour avoir la moyenne….)
Je suis sans doute sévère, mais c'est à la hauteur de ma déception.
Cela dit, même si j'ai eu un petit coup de mou au bout de la centième page, j'ai poursuivi ma lecture et j'avoue que, malgré tout, l'intrigue m'a portée jusqu'au bout ! Donc, malgré les réserves énoncées plus haut, La Disparition reste tout de même un page-turner efficace...
Les seuls personnages qui m'ont fait rire et dont j'ai aimé la description sont les grands-parents de Jesse Rosenberg (souvenez-vous, ceux qui disent tout le temps : « Bande de petits cons » ou « C'est de la merde » ; là, j'avoue que le comique de répétition m'a fait marrer) - c'est un chapitre d'ailleurs complètement délirant et qui n'est pas tout à fait dans le même registre que le reste de l'oeuvre, peut-être parce qu'il y a de l'humour... (p 489 à 499)
Bon, mais je me connais... tout cela ne m'empêchera certainement pas de me jeter sur le prochain roman de Dicker…
(Avec tout ça, j'ai complètement oublié de vous dire de quoi ça cause ! Tant pis, au moins, on ne pourra pas m'accuser d'avoir divulgâché l'intrigue...)
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Il s'agit de mon tout premier livre de Joël Dicker. Comme beaucoup, j'avais bien sûr entendu parlé de l'auteure grâce à son gros succès, La vérité sur l'affaire Harry Quebert. J'ai simplement eu l'occasion de découvrir La disparition de Stéphanie Mailer, et mon avis en fin de lecture est assez contrasté.

Pour évoquer les points positifs, j'ai apprécié l'atmosphère globale qui se dégage du roman. Elle a ce goût d'Amérique profonde dont l'aspect lisse, douillet et conformiste cache une réalité parfois un peu glauque. La plume de l'auteur peut ainsi se faire remarquablement sarcastique et ironique par moment, le roman tombant parfois dans la critique de moeurs ou de caractère avec un cynisme perceptible.

Certains retournements de situation sont bien trouvés. L'enquête en elle-même est assez prenante et se laisse suivre avec plaisir, même si certains volt-faces sont prévisibles. Elle a cependant assez de surprises et interpelle assez pour qu'on veuille découvrir le fin mot de l'histoire. Enfin, l'aspect caricatural des personnages est parfois assez drôle.

Il y a toutefois de nombreux aspects qui viennent un peu miner cet avant-goût positif. Dans un premier temps, j'ai trouvé l'écriture tombait souvent dans le générique, sans avoir vraiment d'aspérité ou de caractère auquel se rattacher. La lecture est finalement assez oubliable pendant une grande partie de long récit.

Enfin, si l'aspect caricatural est parfois voulu, le manque de maîtrise du style rend certains personnages ou situations terriblement clichés. le flic au passé sombre et dramatique ? Vu. La flic douée qui subit les discriminations alors qu'elle est clairement plus talentueuse ? Vu. L'ado de famille aisée en crise ? Vu. La maîtresse vénale et capricieuse qui sort avec un homme plus âgé ? Vu. Je me demande même si les personnages ne jouent pas eux-mêmes un rôle exagéré d'eux-mêmes, comme s'ils se mettaient constamment en scène. Mais au lieu de voir une habile mise en abîme, certains passages se transformaient en une farce un peu creuse.

Du coup, le roman est un peu trop long et tenir la distance est parfois un peu éprouvant. Il aurait sûrement gagner à mettre en avant moins de personnages pour éviter de trop se perdre dans les détails. Par exemple, les arcs narratifs autour de Begdorf et de maîtresse ou de Dakota en crise (bien que personnage assez touchant et réussi) n'apportent pas beaucoup de choses au scénario central, et perdent plus le lecteur qu'autres choses.

Une lecture mitigée pour ce premier roman que j'ai lu de l'auteur. Ceci dit, les points positifs me donnent tout de même envie de lire la vérité sur l'affaire Harry Québert. Je pense que celui-ci est à réserver aux aficionados de l'auteur.
Lien : https://www.lageekosophe.com
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La disparition de Stéphanie Mailer
Ça commence comme une enquête. Ça part bien. le maire, sa femme, ses enfants et une inconnue (mauvais endroit mauvais moment) sont assassinés. Deux jeunes policiers sont mis sur l'enquête et rapidement ils trouvent un responsable. Seulement, 20 ans plus tard une jeune journaliste vient retrouver un des policiers, à la veille de sa retraite pour lui révéler qu'il s'est trompé. le ver est dans le fruit. Quelques jours plus tard, Stephanie disparaît…
Toute la partie enquête est assez agréable à lire et se lit d'ailleurs très rapidement. Là où le bat blesse, c'est toute cette histoire de théâtre, de pièces inachevé, de mise en scène… Je me suis attardée sur tous ces détails, pensant qu'ils avaient une quelconque utilité, pensant qu'ils me seraient utiles pour la compréhension: pas du tout. Cette fois, Joël Dicker s'est un peu fourvoyé en voulant perdre le lecteur dans les méandres de son imagination, il a tout simplement trop bien réussi. Ce n'est pas un coup de coeur pour moi et je ne pense même pas recommander le livre.
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Une chose est certaine, Joël Dicker a une imagination fertile et un sens du scénario qu'il sait utiliser pour l'intrigue de ses romans. Et cela se ressent dès les premières pages.
J'ai tout de suite été captivée par les personnages habilement amenés et décrits et par le démarrage de l'histoire.
Cet aller-retour permanent entre 2014 et 1994 mais aussi d'autres époques du passé qui nous laisse constamment sur notre faim en nous distillant au compte-gouttes les informations est un moyen très sûr de nous accrocher.

Mais, hélas, cet auteur a aussi les défauts de ses qualités. Son imagination le pousse à enrichir sa galerie de peronnages secondaires que j'ai trouvé tous d'autant plus caricaturaux qu'ils étaient inintéressants.
Cette volonté d'en rajouter un maximum amène aussi par moment à des situations et des dialogues plutôt indigents voire peu crédibles.

Si je suis allée au bout du roman avec l'envie d'en savoir plus, le sentiment d'agacement qui a accompagné ma lecture à plusieurs reprises et l'impression d'avoir eu droit à des séquences inutiles me laissent sur un avis mitigé.

Je vais de ce pas aller lire les critiques déjà publiées.
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Après avoir lu le livre des Baltimore et l'affaire Quebert que j'avais beaucoup aimé, je partais avec un a priori positif malgré ce que j'avais entendu de négatif de celui-ci.
Sur les 3/4 du livre je n'ai rien à redire. J'ai retrouvé la "patte" Jöel Dicker, avec des constructions de personnage aux petits oignons et une installation des situations lente mais efficace. J'ai aimé les personnages qu'il nous donne à suivre, leurs liens entre eux, pour certains je me suis longtemps demandé pourquoi autant s'attarder dessus mais finalement oui cela faisait sens. Et puis il y avait l'enquête bien sûr, qui avançait tout doucement. Certes avec quelques effets un peu forcés de suspens mais globalement tout se tenait bien. L'alternance présent/passé ne m'a pas dérangé, et justement j'ai trouvé intéressant cette collégialité des voix, autour de la ville d'Orphéa.
Et puis il y a eu la fin. Je ne l'ai pas anticipé et n'avais pas compris ce qui allait se passer (je dois être bon public). Mais je me suis dit : Ok tout ça pour ça. Mais alors pourquoi avoir autant développé ces personnages là, ou avoir autant laissé penser que cette piste là mènerait quelque part? J'y ait vu quelques routes vaines, quelques intrigues inutiles et j'ai été un peu déçue. Sans compter l'intrigue amoureuse qui finalement est expédiée manu militari.
Bref, un peu déçue. Ce livre se lit, bien même mais dommage qu'il n'ai pas su le terminer aussi bien qu'il l'avais commencé.
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Ce livre est addictif. J'ai lu les 800 pages en trois jours, et je pense que cela ne m'était jamais arrivé. Cela tombait bien que je sois en vacances, car cela m'a permis de suivre l'histoire de près, de ne pas me perdre.
Car le risque est grand de se mélanger les personnages et les différentes histoires tellement il y en a... Et je peux comprendre que pour certains ce soit même trop.
Addictif certes, mais pour autant je ne ressors pas enthousiaste et je ne le recommanderai que si la personne adore les policiers et dévore les livres rapidement.
L'écriture est basique, quasiment que des dialogues et certaines scènes, surtout sur la fin sont grotesques. L'auteur aurait peut être du faire un peu moins en quantité pour gagner en subtilité. Car j'ai eu le sentiment que plus j'avançais dans le livre, plus cela perdait en finesse justement. J'avais trouvé La vérité sur l'affaire Harry Québert, plus percutant et mieux ficelée du début à la fin.
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Ayant adoré «La vérité sur l'affaire Harry Quebert» et  «Le livre des Baltimore» , j'ai acheté «La disparition de Stephanie Mailer» sitôt sa parution en poche .
Comme dans ses précédents romans , Joël Dicker plonge le lecteur dans l'intrigue dès la première page et à partir de là , ledit lecteur ,
moi en l'occurence , a eu du mal à lâcher le livre .
Un quadruple meurtre commis en 1994 ,
de nouveaux meurtres vingt ans plus tard ,
des policiers pensant s'être trompés de coupable qui reprennent l'enquête en 2014 ,
une petite station balnéaire pas si tranquille que ça dans la région chic des Hamptons ,
un festival de théâtre ( pas très réaliste ...ce n'est pas Avignon ) ,
de nombreux personnages qui ont tous des secrets et un passé chargé.....
tout cela donne un roman-kaléidoscope , sans aucun temps mort , foisonnant , bouillonnant de vies brisées .... de révélations … de fausses pistes …
un véritable page-turner de 830 pages .
Avec un style qui n'est pas des plus travaillés , certains personnages très caricaturaux , quelques scènes dignes du Grand-Guignol ( répétitions au théâtre , transport de cadavre à Yellowstone … ) , Joël Dicker nous livre une intrigue peu vraisemblable mais qui a eu le mérite de bien m'accrocher et de me faire passer quand même un agréable moment .
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