Après la claque que je m'étais prise en lisant
La vérité sur l'affaire Harry Quebert, j'étais très excitée à l'idée de me relancer dans une enquête signée
Joel Dicker.
Notons que si le nombre de pages peut effrayer (plus de 800 pour ma version), je ne les ai pas vues passer et ai dévoré ce livre en deux jours top chrono
La disparition de Stéphanie Mailer est un polar complexe, avec beaucoup de personnages et de relations qui s'emboîtent l'une dans l'autre. On suit deux policiers dont la disparition mystérieuse d'une journaliste les oblige à rouvrir une enquête pourtant résolue vingt ans plus tôt, et à revoir toutes leurs théories depuis le début. Et s'ils s'étaient trompés de coupable ? Et si les victimes n'étaient pas si innocentes que cela ?
Dans un contexte d'ébullition de la petite ville d'Orphéa, divers personnages se croisent et s'emmêlent pour former une toile d'araignée étouffante. Certes, c'est assez dense car de multiples sous intrigues se découvrent au fur et à mesure, et il est difficile de ne pas se perdre entre toutes ces histoires indépendantes, mais on constate rapidement que tout est lié de près ou de loin à l'enquête.
Le mystère est entier et jusqu'aux dernières pages, impossible de savoir si notre théorie est juste. Armée d'un stylo et de mon carnet, j'ai noirci de nombreuses pages pour suivre mon raisonnement, sans voir venir la supercherie malicieuse de l'auteur. le dénouement est en effet imprévisible, jamais je n'aurais pu deviner cela !
Les trois flics principaux, Jesse, Derek et Anna sont tous très bien travaillés, et les alternances passé/présent nous permettent de faire des parallèles entre leurs motivations actuelles et leur vécu. Je me suis beaucoup attachée à eux.
Cette enquête ravira ceux qui n'ont pas peur des retournements de situation en tout genre et qui aiment mener leurs propres recherches.