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3,65

sur 6854 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Premier livre de cet auteur qui pèse pas moins de 700 pages. Ouf. Pourtant j'y suis arrivée même plutôt facilement. L'histoire est assez intrigante pour vouloir y revenir constamment le seul bémol si je puis me permettre, c'est le retour dans le temps, le saut au présent, le saut 30 ans en arrière etc. C'est compliqué car il y a quand même beaucoup de personnages et de prénoms à retenir + les dates ça fait beaucoup sur une si longue "distance". Malgré cela j'ai assez bien aimé, résoudre un meurtre des années après et nous faire courir après les vrais faux coupables c'est plutôt réussi. Chapeau.
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J'ai été relativement déçue par ce livre de Dicker. Comme beaucoup de personnes, j'ai commencé par son best-seller "La vérité sur l'Affaire Harry Quebert" que j'avais dévoré en une semaine. Bien que l'intrigue soit toujours très bien amenée avec une fin des plus rocambolesque, ici je n'y ai pas cru. Je n'ai pas cru à son histoire, à ces personnages très caricaturaux, sans âme et profondeur. Je n'ai pas cru à de nombreux moments bâteaux où on se dit : Non mais sérieusement ? Echanger ces parts de la banque contre l'amour d'une dame (Il est pas magicien Tarnogol...), au comportement de Levovitch pour moi trop ambigü, voir schizophrène. C'est un livre très maladroit, l'intrigue est trop démantelée, tirée par les cheveux avec des personnages plats. Même l'histoire avec Scarlett, l'hommage à son éditeur ne m'ont pas vraiment plu: pourquoi le faire à ce moment là ? Un côté très narcissique ressortait, comme une pulsion de l'auteur maladif de vouloir lui rendre à tout pris hommage, toujours au travers de ses oeuvres. Malheureusement, comme le principal défaut du livre est l'authenticité, je n'y ai, une fois de plus, pas cru... Dommage !
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L'épaisseur du pavé peut effrayer, l'inquiétude me prend ferme face au livre. Mais soyons zen. La vérité sur l'affaire d'Harry Quebert m'avait laissé un souvenir singulièrement réconfortant, comme une lame de lumière sur mon visage en plein blue monday.

Le livre dépeint une Suisse aux courbes cajoleuses. Au départ, on dodeline de la tête, l'air un peu paumé au milieu de ces montagnes enneigées et riantes, on ne sait pas trop comment se situer dans cette narration qui s'accointe dangereusement avec le vaudeville.

Puis ça embraye dur, on est sur un livre pas trainard. On parvient presque à palpoter le climat de fébrilité dans lequel l'auteur a dû s'autoplonger pour nous épargner l'ennui. Ça brasse à plein tube, les flashbacks se multiplient, les rebondissements incalculables, passé, présent, futur, tout se conjugue, s'enchaîne dans un univers constellé de personnages à la truculence ambitieuse.

Toute cette bande nous aguiche dans un climat mondain, sophistication genevoise oblige, qui s'esquisse à coup de ronds de jambe flegmatiques, de caviar et de vodka Beluga. Les portraits fleurent le sirop acidulé, suffisamment épais pour nous engager à tourner les pages. Et je n'y peux rien mais certains personnages aux couleurs bien extravagantes m'ont plu. J'achète. Je retiendrai ce Macaire Ebezner, fameux dans le genre picaresque, qui balaie les chapitres armé de sa gaucherie de richard qui m'a fait sourire plus d'une fois.

Si le comique de situation et l'esprit potache s'ancrent dès les premières pages, je pense notamment à la relation naïve et amusante entre Joël et Bernard de Fallois, l'effet euphorisant du départ tend à s'estomper au fil d'une intrigue obèse. le régime est trop riche, on rôte gras sous l'effet des explications à peine croyables, de personnages peu crédibles tel Lev Levovitch dont l'audace et la richesse du gars semblent hors de mesure. On se lasse de cette surabondance de bouleversements, de retournements de situation dans une vulgarisation pleine de paillettes du monde financier. Ce paquet raidement ficelé tient difficilement sur les rails.

Dommage car la plume de l'écrivain n'est pas désagréable. Pas d'effet de style grandiloquent ou prétentiard, c'est sobre, drôle et efficace, le genre de lecture que j'apprécie de temps en temps.
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Première lecture de cet auteur suite à la suggestion d'une amie.

Ça m'a pris du temps avant de m'imprégner dans l'histoire, je dirais un bon 200 pages. le but de l'intrigue n'est pas inconnu: un meurtre a eu lieu dans une chambre d'hôtel et c'est un écrivain en recherche d'inspiration qui décidera d'écrire un livre en s'inspirant du drame. Ce meurtre n'a jamais été résolu est c'est avec l'aide d'une amie qu'il mènera sa propre enquête afin d'élucider le mystère et l'intégrer à son roman. La victime nous est longuement cachée et c'est peut-être que ce qui cause une certaine longueur au début car dans les faits, elle est connue depuis toujours et l'auteur ne fait que maintenir le suspense. On nage entre plusieurs époques: quinze ans avant le meurtre, les jours le précédant et l'après, qui est l'enquête de l'écrivain.

C'est ensuite un concept "meurtre et mystère" où on apprend à connaître les personnages et leurs interactions. le lecteur se demande au début qui peut être la victime et quand elle est connue, on cherche le motif. Bien sûr, on nous mène sur plusieurs pistes et on les brouille pour porter à confusion. On s'attend à quelque chose d'inattendu et sur ce point, c'est réussi.

En général, l'intrigue est bonne et bien ficelée mais il y a trop de longueurs qui ne servent qu'à nous mener sur de fausses pistes. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose mais j'ai souvent eu l'impression de tourner en rond et avoir hâte d'en savoir plus.
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J'ai eu l'idée de lire les critiques avant de me plonger dans le livre, et je n'étais donc pas très rassurée, ayant pourtant jusqu'ici aimé les romans de l'auteur. Je n'ai pas détesté celui-ci, ce n'est pas un coup de foudre non plus. Il est vrai que les dialogues sont assez simplet et le dénouement de l'histoire paraît sans fin, je ne m'attendais pas vraiment à cette issue d'ailleurs qui est quelque peu tirée par les cheveux. C'est donc un roman différent de ceux que j'ai pu lire de Joël Dicker, notamment sa trilogie de Québert à Alaska Sanders. Mais je l'ai quand même terminé et ce n'était pas une corvée.
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J'ai attendu plusieurs jours avant d'écrire ces quelques lignes, ne sachant pas vraiment ce que j'allais écrire. C'est le troisième livre de Joël Dicker que je lis avec toujours une constante : ce sont des livres que l'on m'offre. Les 2 précédents, je me souviens avoir passé un moment agréable le temps de les lire mais pour ce qui est des histoires, aucun véritable souvenir. Ici j'ai l'impression que cela va être la même chose. J'ai apprécié le lire, même si parfois j'ai dû faire des petits retours en arrière pour me repérer dans la chronologie mais je sens que dans un an voire moins , je ne me souviendrais de plus grand chose. Ainsi vont les choses, et cela arrivera encore certainement...
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Sans plus. le décor est sympa. Mais trop de dates, d'elipses et d'histoires parallèles. On reste sur sa fin une fois le dénouement arrivé. J'avais aimé les autres Dicker mais celui-ci m'a bien déçue. Ça se lit néanmoins, mais vu le nombre de pages c'est beaucoup d'énergie consacrée pour une histoire qui n'en valait peut être pas autant.
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Une histoire rédigée selon l'algorithme dickerien, une recette rodée et éprouvée, sans fulgurance ni consistance.

Les "rebondissements", laissant le lecteur en suspens en fin de chapitre, sonnent l'arrivée d'une page de publicité au milieu d'un divertissement un peu fade. Un scénario auquel s'adonne Joël Dicker depuis (trop) longtemps, au point de se demander s'il anticipe une adaptation télévisuelle à l'écriture de chaque page.

Les personnages ont, quant à eux, oublié leur profondeur et leur complexité au vestiaire pour servir au lecteur un condensé de naïveté invraisemblable. C'est peut-être d'ailleurs la grande et seule vraie énigme de cet ouvrage qu'on pourrait renommer : La disparition de la psychologie des personnages de Dicker.

Quant à l'intrigue autour de l'écrivain, elle n'apporte guère d'intérêt en dehors du personnage de l'éditeur, seul protagoniste crédible du livre.

Joel Dicker ne semble pas être comme le bon vin, du moins pour le moment, ou jusqu'à ce que la vie place un nouveau Bernard sur son chemin.

En résumé, c'est un livre divertissant, vite lu et vite oublié.

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L'intrigue est assez bonne et donne envie d'en découvrir plus mais j'ai trouvé ça trop long, trop tourné autour du pot pour connaître les tenants et les aboutissants, j'ai trouvé ça dommage. Malgré tout, on se rend compte à la fin de la superbe plume de l'auteur
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J'ai lu tous les livres de cet auteur. Et il suit exactement le même schéma que les autres, voir même un peu trop. Il se lit mais il n'y a plus de réelles surprises ni rebondissements digne de ses autres romans. Par contre, on peut saluer le travail des flashs back et de l'écriture sur plusieurs temps, sans jamais faire d'incohérence.
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