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3,64

sur 6729 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vous le savez, j'avais adoré La vérité sur l'affaire Harry Québert et encore plus si cela est possible le livre des Baltimore. La disparition de Stéphanie Mailer, roman policier littéraire , m'a permis d'être lectrice du mois d'avril il y a deux ans. https://www.lecteurs.com/article/pourquoi-on-va-passer-nos-nuits-a-lire-la-disparition-de-stephanie-mailer-de-joel-dicker/2443287
J'avais trouvé l'intrigue fabuleuse. Dernière découverte: Les derniers jours de nos pères, que j'ai lu cet été seulement, m'a totalement convaincu ! A la fois histoire d'espionnage et livre sur les liens père/fils, j'ai encore plus aimé ce roman que tous les autres que j'avais déjà adoré, confirmant ainsi mon opinion : Joël Dicker est un grand auteur. Vraiment.
Aussi, inutile de dire ma joie et ma fébrilité de tenir grâce aux éditions de Fallois ce dernier roman dans mes mains et ce, en avant-première, surtout qu'il m'était dédicacé ! Ma fibre fanatique s'était réveillée, j'avais l'impression d'être au concert de mon chanteur préféré à 15 ans ! Dès les premières pages, j'ai senti que le ton était différent, un peu plus nostalgique, ce qui est probablement dû au décès récent de Bernard de Fallois, grand éditeur, ami personnel de Joël Dicker, qui a , en publiant le premier son roman, changé sa vie. L'énigme de la chambre 622 partait bien, aussi prenant que les autres romans, aussi complexe. Pourtant au fil des chapitres, j'avoue avoir été un peu moins subjuguée que pour les autres. D'où les 4 étoiles. Il est vrai que le confinement est passé par là et que j'avais sans doute encore plus besoin d'être captivée qu'en temps normal!
On retrouve néanmoins quelques ficelles de l'auteur comme les deux temporalités qui se mêlent, celle de l'énigme non résolue et celle de l'écrivain narrateur. Je soulignerai que c'est la première fois que l'auteur se met en scène, qu'il nous permet de découvrir par ses yeux la magnifique ville de Genève que l'on a ainsi envie de visiter. Et rien que pour cela, ce roman vaut la peine d'être lu!
L'énigme à résoudre concerne un couple étrange: Macaire, fils de banquier déchu qui est marié à Anastasia, qui rêve sa vie plus qu'elle ne la vit. le personnage de Lev, ami du premier, amant de la deuxième , est celui qui m'a le plus fait rêver. A vous de découvrir cette intrigue...
Un roman agréable à lire. A noter le sublime dernier paragraphe et qui m'a permis de finir sur une note plus qu'optimiste face au talent de cet auteur que je continue d'aimer.
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L'éditeur, l'écrivain et le banquier

Joël Dicker a réussi avec L'énigme de la chambre 622 l'exploit de raconter quatre histoires en une. Un meurtre mystérieux, un hommage à Bernard de Fallois, l'enquête d'un écrivain et de son acolyte et l'hommage d'un fils à son père.

Une fois n'est pas coutume, je me permets de commencer cette chronique par un souvenir personnel qui remonte à l'automne 1997. À l'occasion de la parution du roman Une affaire d'honneur, Vladimir Dimitrijevic, fondateur de la maison d'édition L'Age D'homme avait organisé une rencontre avec l'auteur Hubert Monteilhet et Bernard de Fallois, coéditeur de l'ouvrage. J'ai donc eu l'honneur et le privilège de rencontrer quelques années avant Joël Dicker ses deux éditeurs successifs. Vladimir Dimitrijevic qui a accepté de publier son premier roman le dernier jour de nos pères avant de mourir en voiture et Bernard de Fallois qui le publiera finalement, non sans avoir renâclé. Cette entrée en matière pour confirmer la personnalité et les qualités d'un homme exceptionnel, pour souligner combien l'hommage rendu par Joël Dicker à son éditeur dans les premières lignes de L'énigme de la chambre 622 est sincère et émouvant: «Bernard de Fallois était l'homme à qui je devais tout. Mon succès et ma notoriété, c'était grâce à lui. On m'appelait l'écrivain, grâce à lui. On me lisait, grâce à lui. Lorsque je l'avais rencontré, j'étais un auteur même pas publié: il avait fait de moi un écrivain lu dans le monde entier.»
Bien entendu, l'hommage à cet homme disparu le 2 janvier 2018, n'est que l'une des pièces du puzzle savamment construit par l'écrivain genevois et qui, livre après livre, entraîne son lecteur dans des récits qui, comme des strates géologiques, se superposent et finissent par constituer un ensemble aux teintes et aux couleurs variées. Voilà donc un écrivain qui se brouille avec sa nouvelle conquête parce qu'il la délaisse au profit du livre qui l'accapare et qui décide de partir pour Verbier découvrir enfin ce palace que son éditeur voulait lui faire connaître. Là-bas il fait la rencontre d'une charmante voisine, qui rêve de le seconder dans l'écriture de son prochain livre. Elle a même l'idée de départ, en découvrant la mystérieuse absence de chambre 622 dans ce palace. D'autant que Scarlett – un prénom qui est aussi un hommage à Bernard de Fallois qui aimait Autant en emporte le vent – va découvrir que c'est parce qu'un meurtre a été commis dans cette suite qu'elle a été rebaptisée 621 bis. L'écrivain (c'est ainsi que sa nouvelle équipière va désormais l'appeler) va donc, au lieu de profiter du calme de la station, s'atteler à son nouveau livre en espérant résoudre cette énigme. Entre Verbier et Genève, il part avec sa charmante coéquipière à la rencontre des témoins, interroger les proches, les policiers chargés de l'enquête et faire partager au lecteur le résultat de leurs investigations.
Nous voici de retour quelques années plus tôt, au moment où se prépare comme chaque année le «Grand week-end» organisé par la Banque Ebezner et durant laquelle vont se jouer plusieurs drames, dont ce meurtre non élucidé. Il y a là tous les employés de la prestigieuse banque genevoise, à commencer par Macaire Ebezner, qui devrait être nommé directeur, même si les règlements de succession ne sont plus uniquement héréditaires. Ce qui aiguise les appétits et les rivalités, d'autant que l'amour vient se mêler aux luttes de pouvoir. Anastasia, la femme de Macaire a une liaison avec son principal rival, Lev Levovitch dont l'ascension fulgurante ne laisse pas d'étonner. Pour lui aussi, ce rendez-vous de Verbier revêt une importance capitale. le ballet qui se joue autour d'eux est machiavélique, chacun essayant de tirer les ficelles d'un jeu dont on découvrira combien il a été biaisé dès le départ.
Les amateurs d'énigme à tiroir seront ravis. Mais ce qui fait le sel de ce roman très dense, c'est l'histoire de Sol et Lev Levovitch, émigrés arrivés miséreux en Suisse et qui vont, à force de travail, tenter de grimper les échelons et de s'intégrer dans le pays qui les a accueilli. Sol espère réussir une carrière de comédien, mais ses tournées achèvent de le ruiner. Il accepte alors une place au Palace de Verbier où il parviendra aussi à faire embaucher son fils, avec l'idée fixe de la faire réussir là où lui a échoué.
Roman de la transmission et de l'héritage, L'énigme de la chambre 622 est aussi le plus personnel de Joël Dicker dont la famille fuyant le nazisme est arrivée en 1942 à Genève et franchir à la fois les difficultés liées à leur statut de réfugié et l'antisémitisme bien installé au bout du lac. Depuis La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert «l'écrivain» a indéniablement gagné en assurance sans pour autant oublier de poser un regard d'enfant sur le monde. Cela en agacera certains, moi je me régale !

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Roman plaisant que j'ai lu dans des moments de détente. J'avoue m'être laissé porter par l'histoire qui reste correct à mon goût.
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J'ai connu Joël Dicker, comme beaucoup de lecteurs, avec La Vérité sur l'affaire Harry Québert, que j'avais adoré et j'ai eu envie de découvrir un autre de ses romans. L'Énigme de la Chambre 622 est un deuxième coup de coeur, et encore une fois, un roman absolument captivant.

C'est une intrigue complexe qu'il est difficile de résumer : un meurtre a été commis dans un hôtel et un écrivain prénommé Joël et son assistante, Scarlett, vont mener l'enquête. En parallèle, on va suivre sur une semaine la quête pour le poste de président d'une grande banque suisse.

Ce qui m'a le plus plu, c'est la construction du roman. Il y a énormément de personnages, de retour en arrière, de retournements de situation et d'éléments perturbateurs mais jamais on ne perd le fil. Tout est incroyablement bien décrit et le suspense est intense du début à la fin. Attention, une fois commencé, impossible de le lâcher tant le roman est addictif.

J'ai beaucoup aimé le personnage de l'écrivain qui est tellement attachant. Mais c'est de Lev Levovitch qui m'a séduite. J'ai adoré suivre son parcours et son histoire.

La fin est réussie puisque je ne l'avais absolument pas imaginer. C'est un roman bien différent d'Harry Québert, plus sombre mais tout aussi prenant et j'ai très envie de me plonger dans un autre de ses romans rapidement.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Il circule en ce moment un faux grossier du livre de Joël Dicker : « L'énigme de la chambre 622 », faux sous forme numérique epub.

Vous pourrez reconnaître ce faux à son nombre de pages réduit, 271, par rapport au véritable livre qui est annoncé en compter 576.

Dans le faux roman, un entrepreneur en travaux publics ayant commis des malversations, un certain Dézessarts est victime de tentatives d'assassinats de la part de son ancienne compagne, Hermine Sénor, devenue folle à la suite de la mort de sa fille. Un certain Igor Zakharovitch Podorovieff, diamantaire octogénaire et accessoirement génie du jeu d'échecs organise un tournoi d'échec privé, il léguera son immense fortune au vainqueur. le tournoi d'échecs a lieu dans un manoir situé dans les Ardennes belges dans un endroit appelé la « Sombre Zone ».
Le style de ce faux est au mieux « primitif » comparé à celui de Joël Dicker. La description physique des personnages est caricaturale. Il y a d'énormes fautes de français : « Elle arrêta sa voiture en bordure d'un petit bois qui avait sur lui comme une monstrueuse cloche de neige, une sapinière sous quoi partaient d'étroites percées sombres comme des tunnels. ».
Le faux est un livre agaçant au possible, du sous sous Agatha Christie.

On m'a communiqué le nom du faux : il s'agit du livre « Le mystère de la Sombre Zone » de Pierre Siniac, paru en 1999 aux éditions Rivages.

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« Les mensonges éclatent comme du pop-corn », j'adore cette petite phrase volée au critique du Figaro, elle résume parfaitement bien l'état d'esprit du dernier Dicker, lu en 2 jours, pour ne pas dire dévoré dans une jubilation mêlant curiosité et hilarité. Et oui, certains passages prêtent à rire et on sent bien que l'auteur s'est bien amusé en écrivant ce roman, en espérant probablement que le lecteur en fasse autant. Voilà un écrivain qui ne se prend pas au sérieux (malgré le succès phénoménal) qui rend hommage à son éditeur (des sentiments sincères et très émouvants), qui jonglent avec bonheur avec les mots et sait nous entraîner avec lui dans une intrigue complexe parfois, mais très prenante et finalement si fine que l'on se prend au jeu.
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Alpes Suisses, un palace dans la montagne au sein duquel fut commis un crime quelques années en arrière et à ce jour non élucidé. Un écrivain de Genève du nom de Joël comme l'auteur lui-même décide d'aller y séjourner afin de se ressourcer après une rupture amoureuse compliquée et la mort de son très cher ami et éditeur Bernard de Fallois (comme dans la vraie vie !). Il y rencontre sa voisine de chambre et ensemble décide d'enquêter sur cet assassinat sur fond de crêpage de chignon entre riches banquiers, services secrets, relations amoureuses, personnages parfois antipathiques.

Alors oui j'admets que le contexte peut sembler cucul : des histoires d'amour, des intrigues entre bourgeois, du luxe, de l'argent... Et pourtant je me suis laissée complètement prendre à ce jeu de piste, menée d'une possible conclusion à une autre, les pages ont défilé. Je n'ai pas boudé ma lecture, bien au contraire. Je pense que c'est une des forces de Joël Dicker : happer son lecteur et le mener par le bout du nez !
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Epoustouflant - Incroyable - Haletant - Un monstre de génie !

Palace de Verbier dans les Alpes suisses, un meurtre a eu lieu dans la chambre 622. Que s'est-il passé ?

J'ai beaucoup aimé le fait que l'écrivain se mette en scène dans ce roman et qu'il nous raconte son amitié avec son éditeur
Bernard de Fallois. Une amitié forte et touchante qui a marqué sa vie à tout jamais. L'écrivain va, malgré lui, mener l'enquête sur ce meurtre mystérieux qui n'a pas été résolu à l'époque par la police.
L'histoire en elle-même est tout simplement grandiose. J'ai été bluffée par le génie du personnage principal, Lev Levovitch.
J'ai également beaucoup apprécié découvrir Genève et ses alentours, le Lac Léman, les lieux emblématiques et huppés de la ville qui m'ont fait rêver 🤗 cette ambiance chic et romantique...

Joel Dicker nous emmène dans les coulisses de l'univers de la banque, dans ses jeux de pouvoirs où siègent les trahisons, les coups bas, la jalousie, l'ambition démesurée...bref, la lecture est agréable même si j'ai parfois été lassée de devoir passer d'une période à l'autre, de faire des retours en arrière incessants, mais ça fait partie de l'intrigue et cela nous aide effectivement à mieux cerner ce qu'il se passe.

Je conserve de cette lecture l'aspect absolument prodigieux du jeu de duperie du personnage central. Quelle intelligence !
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Certaines critiques sont dures avec ce livre sur l'idée de base à savoir que le héros se fait appeler l'Ecrivain et se met en scène.
Pas d'accord.
Ce pavé de plus de 700 pages se lit d'une traite et je dois reconnaître avoir eu du mal à le lâcher sur la dernière ligne droite.
D'habitude, le policier commence par le meurtre ; ici, nous ne savons qu'à la fin qui est mort dans la chambre 622 de l'hôtel des Bergues et, encore plus tard, qui a tué. Ce n'est pas le plus important en fait. Ce qui compte ici c'est comment les personnages s'imbriquent.
Car, tous, s'inventent une vie : Anastasia, l'épouse, que la mère Olga pousse à un grand mariage pour sortir de la misère ; les Hansen, les cousins ; Lev Levovitch, dont on peut se douter qu'un nom pareil cache quelque chose et Caudaire, benêt ou pas...
Il est vrai que Lev est flamboyant mais je suis restée attachée à Caudaire Ebezner, l'héritier, avec sa pusillanimité...
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C'est mon premier roman de Joël Dicker.

Et certainement pas le dernier!

Coup de ❤!

Joël Dicker interprète son propre rôle et rend un hommage merveilleux et très touchant à son éditeur et ami décédé, Bernard de Fallois.


>>> MON AVIS

L'énigme et le mystère sont parfaitement menés; avec la précision d'un maître horloger suisse… comme le stipule la 4ème de couverture. Aucun détail n'est laissé au hasard.

Qui a bien pu commettre ce meurtre dans cette chambre 622? Évidemment, nous le savons pas… (pour le découvrir, il faut lire… 😁) Mais ce que j'ai trouvé génial, c'est que tout au long de l'histoire, nous ne connaissons pas non plus l'identité de la victime. Ce qui nous amène à soupçonner tous les personnages, dans un sens comme dans l'autre. Cela nous plonge in extenso dans le rôle d'enquêteur!

Ce livre est absolument addictif! Qui est le meurtrier? Et surtout, qui est mort? Ces questions font de ce livre un véritable page turner!

Complot, manipulation, trahison, histoires d'amour… tout est réuni et conter de façon exceptionnelle! L'écriture est parfaite, claire et directe. Les dialogues sont géniaux!

Le roman comporte énormément de flash-back mais la transition entre ceux-ci est très bien maîtrisée. On ne se perd pas du tout dans l'histoire.

Monsieur Dicker se joue de ses lecteurs. Il nous emmène constamment sur de fausses pistes. Passant d'une à l'autre grâce à des rebondissements totalement inattendus.

La fin est très poignante. Quel talent remarquable!

Je recommande à 1000 %!

PS: j'ai trouvé qui était le meurtrier. 🙌 😁
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