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3,64

sur 6732 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un hommage à Vladimir Dimitrijevi et Bernard de Fallois ne pouvait que m'attirer puisque, lecteur assidu de Chesterton, Pierre Gripari, Vladimir Volkoff, Eugenio Corti, notre bibliothèque est riche d'oeuvres éditées par « l'âge d'homme » et « de Fallois » et j'ai donc apprécié « L'énigme de la chambre 622 » qui surprendra les lecteurs habituels de Joel Dicker car l'intrigue policière n'est qu'un prétexte utilisé par l'écrivain pour honorer feu son éditeur à qui il doit son immense réussite.

Ce qui m'a enthousiasmé, ce sont ces pages de mémoire et d'hommage d'un jeune auteur à son père spirituel. Avec pudeur et émotion, l'écrivain se dévoile et révèle ce que ses deux co-éditeurs et surtout Bernard de Fallois lui ont transmis.
Ce qui m'a régalé c'est l'intrigue, aux engrenages et au mouvement de qualité helvétique, montée comme un scénario de série TV avec ses trois espaces temps et les rebondissements qui sont le charme des feuilletons.
Ce qui m'a plu c'est l'évocation de la Suisse, de ses montagnes et de ses lacs, de ses hôtels et de ses banques.

Ce qui m'a (un peu) déçu ce sont les personnages aussi superficiels et caricaturaux que les People de la presse à scandales et la critique injuste des policiers et des espions suisses. Et chacun sait que je suis peu favorable aux romans abusant de dialogues …

En refermant ce page turner je me suis finalement demandé si le succès de Joël Dicker survivra au décès de Bernard de Fallois ?
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Au Palace de Verbier, il y a la chambre 621, 623 et entre les deux, pas de 622 mais la chambre 621 bis. Pourquoi la chambre 622 n'existe pas?
Un écrivain a décidé de passer quelques jours dans ce Palace pour se changer les idées après une rupture et le décès de son éditeur. Il est venu écrire un livre sur ce dernier pour lui rendre hommage car cet homme a beaucoup compté pour lui et qu'il a été très marqué par sa disparition. Mais avec sa voisine de chambre, Scarlett, ils sont très intrigués par l'absence de chambre 622. Ils vont très vite apprendre qu'un meurtre a eu lieu mais que l'enquête de police n'a jamais abouti. Ce weekend là, le Président d'une prestigieuse banque familiale Suisse devait être nominé et que ce n'est pas forcément le fils qui va être élu à la place de son père décédé car celui-ci avait laissé comme consigne que le choix revenait aux membres du conseil d'élire le nouveau Président. Plusieurs noms circulent.

Il s'agit du deuxième livre de l'auteur que j'ai eu l'occasion d'avoir entre mes mains. J'avais apprécié sans pour autant avoir eu de coup de coeur pour « La vérité sur l'affaire Harry Quebert ». On m'a gentiment prêté celui-ci que je souhaitais me procurer car le titre a vraiment attiré mon attention et titiller ma curiosité. J'avais vu passer des avis mitigés sur ce livre mais pas de quoi attaquer mon envie de le découvrir. Malheureusement j'aurais peut être du prendre en considération les avis négatifs car j'ai du mettre la barre de mes attentes un peu trop haute. Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé. L'alternance de temporalité ne me dérange pas car pour moi ça apporte une dynamique mais j'ai trouvé qu'il utilisait un peu trop ce mécanisme sans avoir un réel intérêt. J'ai eu à plusieurs reprises le sentiment de longueurs inutiles et de répétitions d'informations. Passons aux choses positives car oui il y en a. J'ai aimé la manière dont il a décidé de rendre hommage à son éditeur Bernard de Fallois et des mots qu'il utilise pour parler de lui. J'ai également apprécié suivre cette histoire de nomination du nouveau président de la banque même si j'ai été très loin de penser que l'on allait partir sur un tel sujet avec ce titre. Les premières minutes j'ai été déçu que l'histoire parte dans cet univers, mais j'ai voulu passer au dessus pour que ce livre ne devienne pas un flop pour moi. (J'avais imaginé une toute autre histoire derrière ce titre). Je suis ravie d'avoir été jusqu'au bout de ce roman pour avoir eu le plaisir de terminer sur ce dernier paragraphe : « La vie est un roman dont on sait déjà comment il se termine : à la fin, le héros meurt. le plus important n'est donc pas comment notre histoire s'achève, mais comment nous en remplissons les pages. Car la vie, comme un roman, doit être une aventure. Et les aventures, ce sont les vacances de la vie »
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Dans les Alpes suisses, au Palace de Verbier, un meurtre a eu lieu dans une chambre d'hôtel il y a plusieurs années et n'a jamais été élucidé.
A l'été 2018, un écrivain y passe ses vacances, seul. Très vite, il s'interroge sur la numérotation des chambres, la 622 a été remplacée par la 621 bis. L'énigme se pose. Il va mener sa propre enquête pour en découvrir davantage.

***

Un roman dans lequel nous suivons l'écrivain, Joël, entre Genève et Verbier. Après une rupture sentimentale, Joël décide de prendre le large et de s'accorder quelques jours de repos à Verbier au bord du lac. Au fil des pages et des chapitres, il évoque sa vie et son métier d'écrivain.

En parallèle, nous le suivons aux côtés d'une femme rencontrée un soir autour d'un verre : Scarlett Leonas, la fille d'un aristrocrate anglais, séjournant seule au Palace également. Elle éprouve de la sympathie pour l'écrivain et est fascinée par l'histoire de la chambre 622.

Joël et Scarlett vont mener leur petite enquête au sein de l'établissement, interrogeant le personnel, recherchant les archives et vieux clichés de l'hôtel. Il y a plusieurs personnages qui auront tous leur importance. L'alternance des chapitres nous conduit à suivre trois époques différentes. Il y a des découvertes, des intrigues emportant le lecteur dans le milieu bancaire suisse.

***

"L'énigme de la chambre 622" est un roman dans lequel j'ai trouvé quelques longueurs, mais il y a du contenu, de l'intrigue, des rebondissements, des machinations qui font vite oublier le reste.
Je n'ai pas tellement aimé le personnage de Scarlett que j'ai trouvé insignifiant. Mais c'est surtout l'histoire du Palace à l'époque du meurtre qui m'a vraiment passionnée.
La lecture prend du temps mais le dénouement est surprenant, je ne l'avais pas deviné.

J'ai aussi aimé l'hommage rendu à Bernard de Fallois, ami proche et éditeur de l'auteur, disparu il y a quelques temps, une amitié évoquée dans la partie du livre décrivant le parcours d'un écrivain.

Un bon roman que j'ai beaucoup aimé et que je recommande.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Première fois que je lis Joel Dicker et je ne sais pas si tout est de cet acabit, mais pour moi malgré le roman fini d'être lu je reste intrigué.

Comment peut on avoir un roman si plein, si copieux de par sa créativité, son arc narratif, sa profusion de lieux et temporalité, des personnages qui même si ils ne brillent pas par leur originalité n'en demeure pas moins identifiable.

Et de l'autre coté en refermant ce bouquin n'en garder aucune trace, ce livre ne laissera qu'un vide en moi. C'était pas un calvaire que de le lire mais je n'avais pas plaisir a le reprendre. En l'occurrence ici le ramage n'est pas proportionnelle au plumage.
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La Suisse, la neige, Genève, le Lac Léman et son fameux Jet d'Eau, le luxe des palaces… Verbier, escapade dans le Valais Suisse…

Enigme et suspense au coeur des Alpes suisses au Palace de Verbier.

« Les gens considèrent souvent que l'écriture d'un roman commence par une idée. Alors qu'un roman commence avant tout par une envie : celle d'écrire. »

Eté 2018 un Ecrivain en vacances se retrouve, un peu malgré lui, plongé dans une affaire liée à un meurtre commis une nuit de décembre des années plus tôt.
Alors, mystère…

Mensonges et convoitise. Prestige et désillusions. Ambitions – Argent.

Les arcanes du pouvoir dans la haute société genevoise, les milieux des affaires et de la Banque Suisse, où tous les coups semblent permis.

Jalousie – Secrets et trahisons – Jeux de pouvoir lorsque l'amour s'en mêle.

Une lecture divertissante, plutôt très rocambolesque.
Les multiples allers retours dans le temps peuvent créer une légère confusion mais la lecture reste néanmoins facile avec, certes, quelques clichés.

Un hommage de l'auteur à son éditeur disparu et ami M. de Fallois.
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Après une déception amoureuse, l'Ecrivain se réfugie au Palace de Verbier dans les Alpes suisses. Sur place, on lui attribue la chambre 623 et il découvre que la chambre 622 n'existe plus. Que s'est-il passé ? Il va enquêter avec Scarlett Leonas, sa voisine de chambrée.

C'est mon deuxième roman de cet auteur. J'ai apprécié l'enquête de l'Ecrivain et Scarlett. J'ai aimé suivre ce triangle amoureux de Marcaire, Lev et Anastasia et tous les quiproquos qui les lient durant toutes ces années. L'action se situe dans la ville de Genève et dans l'univers de la finance plus particulièrement au sein d'une banque familiale où les membres de la famille souhaitent appartenir au Conseil. C'est un roman à la construction sous forme de lego temporel passant d'une époque à une autre (avec parfois quinze années de différence) sans que je m'y perde. de même, l'auteur joue avec son lecteur puisque durant une grande partie de l'enquête, nous ne savons pas qui est la victime. J'ai trouvé les passages sur l'éditeur de l'écrivain hors sujet et cassant le rythme du roman qui est assez lent.

En conclusion, un roman à tiroir agréable.
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Quel roman ! Quelles histoires les unes dans les autres, et les unes en cachant d'autres !
J'adore ce page turner construit tout en embuscade.
C'est un pur plaisir à chaque partie du roman et la mise en abîme est réussie.

Tous ces secrets c'est fascinant.
Cela démontre à quel point dans la vie réelle également nous sommes multiples, nous portons tous des masques . . .

Au cours de ce roman le lecteur explore différentes pistes en résolution de l'énigme.

Sans rien vous révéler de cette énigme assez dingue je vous en dit juste un peu plus pour vous donner envie de vous plonger dans l'enquête :
Au dessus de l'énigme il y a ce triangle amoureux et infernal entre
Macaire, Anastasia et Lev.
Anastasia aime et veut Lev, mais Macaire veut aussi Anastasia.
La mère d'Anastasia préfère Macaire.
Macaire est potentiellement très riche, il est le fils du dirigeant d'une des plus grandes banques en Suisse, et c'est aussi quelqu'un de bien . . .
Lev est un acteur ?
Macaire aime Anastasia.
Lev est mystérieux et aime plutôt Anastasia lui aussi.
Mais tout n'est pas aussi simple et ces informations que vous prenez pour définitives ne le sont pas . . .

Bref à chaque fois que je crois, et vous aussi, en une solution pour l'histoire il ne se passe pas ce que j'avais prévu.

Il y a de multiples rebondissements et retournements de situations.
Avec cette énigme je retrouve le romantisme et l' ambiance saga feutrée plein de luxueux décors et palaces que j'avais quitté.
Il y a aussi cette injonction de la mère d'Anastasia, choisir entre l'amour le vrai, et une situation bourgeoise installée avec un homme riche.
Tout cela appartient à une autre époque que Joël Dicker décrit à la perfection.

Tous les personnages sont piégés dans leur situation respectives.
Anastasia pour le choix entre deux hommes, Macaire ou Lev.
Lev est coincé entre l'ascension pro à laquelle il aspire et le fait de déplaire à son père. Il choisit ce métier, de banquier, pour plaire à Anastasia et gagner beaucoup d'argent alors que ce n'est pas forcément ce qu'elle veut, elle, Anastasia.
En tant que lecteur on éprouve de l'empathie pour eux et de l'agacement face à leurs aveuglements.
Macaire est coincé entre sa double vie, d'agent, la succession à la tête de la banque, le fait que son père Abel préfère Lev . . .
Les secrets, les mensonges jouent un rôle.

La mise en abîme :
Roman dans le roman, il y a l'histoire principale et l'auteur qui écrit l'histoire et se met lui même en scène lui même et qui mène l'enquête sur ce meurtre dans cette chambre 622, quinze ans après.

Au départ et au fur et à mesure de la lecture de ce roman je le compare à un noeud coulant qui s'ouvre puis se referme et s'ouvre à nouveau sur la personne de Macaire Ebezner dernier en titre à la succession de président de la banque du même nom.

Je me suis attaché aux personnages principaux, je les comprends, je les envies, je les plains aussi.
Leurs situations sont follement romantiques.

A partir de la cent cinquantième page le suspens commence vraiment.
Le roman devient un superbe page turner vu tous les pics que reçoit Macaire, une vie dans le secret, une femme infidèle, des complications avec son père qui à sa mort ne lui facilite pas les choses.

Tout le petit manège des trois femmes la mère Olga et ses deux filles Irina et Anastasia, ruinées, du à la mauvaise alliance de la mère et ayant fuit Vienne pour Genève, mentant sur leur véritable origines et cherchant un fils bien né pour son argent.
J'éprouve de la tendresse pour ce genre de personnes perdues.

L'auteur pour une scène parvient à montrer comment un auteur rentre et sort de son histoire et de son absorption dans son histoire au moment où il l'écrit.

Je pose une note de quatre sur cinq parce ce que l'ensemble est un chouia trop long.

Sachez que vous passerez un excellent moment avec cette énigme haletante très bien construite.
J'en garde déjà un souvenir très agréable.
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Joël Dicker: un style bien à lui qui fait tant de remue-ménage dans le coeur des lecteurs. Et globalement si j'en crois ce que j'ai pu lire un peu partout, on adore ou on n'aime vraiment pas. Je me trompe peut-être mais j'ai l'impression que même les avis mitigés font en général partie de la deuxième catégorie même s'ils n'ont pas osé donner un coup de massue à l'auteur. Je fais partie de ceux qui aiment particulièrement cet auteur, et qui s'engagent dans ses nouveaux romans sans à priori négatif et bien au contraire, je sais que je vais passer un bon moment. Ce roman n'a pas dérogé à la règle même si ce n'est pas celui que j'ai préféré.
J'ai aimé son style habituel, des allers-retours dans le temps ménageant le suspense, titillant notre curiosité (j'avoue que là il nous malmène un peu quand même, c'était parfois un peu long malgré tout). J'ai aimé cette facilité qu'il a à mêler fiction et réalité (autofiction): son personnage s'appelle Joël, il se met en scène et mène son enquête, il nous parle de Bernard de Fallois (c'est un vibrant hommage qu'il lui fait là, une histoire d'amitié très forte semble-t-il).
Et puis il y a cette histoire qu'il a imaginée, une histoire de non-dits bienveillants ou malveillants, de malentendus, finalement une histoire triste, des vies entières déterminées par ces malentendus. C'est bien mené, on s'attache, on est révolté, une foule d'émotions nous traverse et conclusion ... il vaut bien mieux se parler, communiquer et se dire les choses en face, ça donne quand même à réfléchir. Je n'ai absolument pas vu les ficelles, et rien deviné. J'ai passé un bon moment.
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Alors, alors, comment organiser mes idées après cette lecture...
Points positifs :
- je ne me suis pas ennuyée alors que c'est un bon pavé de près de 600 pages ;
- j'ai apprécié les alternances entre passé(s) et présent / et même entre manuscrit et réalité ;
- certaines pistes et retournements de situation sont intéressants
Mais :
- certaines révélations ne m'ont pas plu, notamment l'identité de la victime et le final ;
- l'hommage à Bernard de Fallois est vraiment trop présent, au départ c'est touchant, malheureusement à la longue, pour le lecteur, ça devient bizarre de lire ces détails quotidiens au milieu d'une enquête.
Donc bilan mitigé pour moi.
Merci



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Lors d'une nuit froide de décembre, le Palace de Verbier fut le lieu d'un terrible meurtre. La police enquêta mais très vite l'affaire fut classée par manque de preuves. Quelques années plus tard, un écrivain décide de partir en vacances dans cet hôtel à la suite d'une peine de coeur. le silence et le luxe lui permettront d'écrire son prochain roman. C'est sans compter sur une jeune femme, cliente du palace, qui va découvrir que la chambre 621 bis dans laquelle elle séjourne est en fait la fameuse chambre 622, lieu d'un meurtre… Il n'en faut pas plus pour qu'ils se lancent tous les deux à corps perdus dans une enquête aussi surprenante que diabolique.

Ce roman est différent des autres, on a l'impression d'un policier "à l'ancienne", mettant en scène une galerie de personnages hauts en couleur, conservant jalousement leurs secrets.
Le fait que Joël Dicker ne temporalise pas réellement les événements (on sait que le meurtre s'est passé il y a quelques années mais sans date précise) permet de faire vagabonder son esprit et on a parfois l'impression que les anecdotes datent d'une autre époque, rendant le récit plus riche et dense. L'écriture est toujours aussi agréable et fluide, les chapitres se lisent rapidement. Je ne peux que recommander ce roman.

Joël Dicker a souhaité rendre hommage à son éditeur et ami, Bernard de Fallois. A travers des anecdotes et des récits de vie, on sent le profond attachement de l'auteur à son mentor, qui l'a propulsé sur le devant de la scène littéraire. C'est beau et réconfortant de voir une si belle amitié entre deux hommes, deux générations qui s'entrechoquent mais se complètent.
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