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3,64

sur 6731 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le succès du quelconque.
Pour moi, l'énigme ne se situe pas dans la chambre 622 mais dans l'incroyable succès des romans de Joel Dicker.
En rapatriant l'intrigue de son nouveau roman dans sa Suisse natale, le Roger Federer des lettres helvètes, le style en moins, a aussi embarqué son habituel excédent de bagages : 550 pages avec des trous dans la raquette.
Un écrivain à succès qui s'appelle bizarrement Joël (mais où va t'il chercher tout cela ?), va soigner, le pauvre chéri, un gros chagrin dans un Palace des Alpes Suisses. La vie est vraiment trop dure pour ce gendre idéal. C'est du Zola avec une Rolex au poignet. Il découvre avec sa voisine de chambre un peu collante qu'un meurtre non résolu s'est produit quelques années plus tôt dans ce zoo à millionnaires. L'hôtel a rebaptisé la chambre 622 en 621 bis dans un élan de créativité qui rendrait jaloux n'importe quel lauréat du concours Lepine, pour effacer cet évènement de la mémoire collective. le fameux Joel et l'inspirante Scarlett, vont mener l'enquête qui, Suisse oblige, Cold case d'attaché case, aura pour décorum une histoire de succession à la tête d'une grande banque d'affaires. On n'est pas dans le braquage d'un carnet de timbres à la Poste du village.
Pour quelques lignes, je vais essayer d'être moins taquin et reconnaître de réelles qualités à ce roman. La construction est celle d'un architecte fan de légos et les sauts dans le temps soulignent une mécanique narrative sans accroc. Avouons aussi que s'il n'est pas révolutionnaire d'ignorer le pédigrée d'un tueur avant le dénouement de l'intrigue, il est plus rare de devoir deviner aussi l'identité de la victime. L'auteur connait bien son affaire, le lecteur est manipulé par un osthéo du suspense qui malaxe son récit de faux semblants et il y a tant de rebondissements dans l'histoire que nous ne sommes pas loin d'une compétition de trempoline. J'ai trouvé ce côté feuilletonesque plutôt divertissant. le rythme s'accélère au fil des chapitres de façon opportune pour capter l'attention et la fin du récit, imprévisible, ressemble au dénouement d'un vieil épisode de la série Arsène Lupin avec Georges Descrières où les masques tombent au propre comme au figuré. le cahier des charges d'un bon petit polar est donc rempli selon moi. Mais sans plus... et avec des moins.
Les noms des personnages sont aussi bizarres que romanesques (Sinior Tarnogol, Macaire Ebezner , Lev Levovitch…) mais en terme de profils psychologiques, c'est du 0 sur l'échelle de Sigmund. Encéphalogramme trumpien. C'est ce manque de profondeur d'esprit qui m'incline à ranger hélas les romans de Joel Dicker dans le tout venant de ma bibliothèque.
Cet auteur excelle selon moi dans la construction du récit mais ses carences en second degré, une cure s'impose, ruinent ses tentatives introspectives. Ses personnages devraient se limiter à agir et avoir l'interdiction de s'asseoir et de réfléchir.
C'est dommage car les hommages glissés dans le roman à son défunt éditeur et pygmalion à travers le récit de souvenirs communs sont touchants et empreints d'une vraie sincérité mais cette plume d'éternel adolescent et cette incapacité à plonger sous la surface des choses frustrent le lecteur que je suis.
Je reste donc sur ma faim alors que le roman est plutôt calorique.

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Que dire de ce roman ?
Par où commencer ?
L'ai-je aimé ou pas ?
Autant de questions qui me viennent après avoir refermé ce pavé diabolique, le dernier né de Joël Dicker.
Le moins que je puisse dire c'est qu'il ne m'a pas laissée indifférente.
Je ne dirai que deux mots de cette histoire complexe que je me sens bien incapable de résumer.
L'écrivain, qui n'est autre que Joël Dicker, se voit attribuer la chambre 623 dans le palace suisse qu'il a choisi pour se ressourcer.
En longeant le luxueux corridor à la suite d'un employé zélé, il constate l'absence de la chambre 622, mystérieusement remplacée par la 621 bis. Curieux, Dicker se renseigne auprès du personnel et découvre bientôt qu'un évènement mystérieux a perturbé la tranquillité de l'hôtel quelques années plus tôt.
Et si Joël Dicker tenait là le début d'un nouveau roman ? En tout cas sa voisine de chambre, la belle Scarlett va s'employer à l'en persuader.

A partir de là, l'auteur nous entraîne dans une histoire aussi diabolique qu'improbable nous plongeant dans un abîme de doutes et de questionnements. On pense avoir trouvé le fin mot de l'histoire, mais impossible, il reste encore 400 pages ou 300 ou moins, mais le mystère reste toujours aussi opaque.
Lasse de me perdre en conjectures, je me suis laissée guider, je me suis perdue cent fois, mais par d'habile retour arrière, l'auteur à toujours réussi à me remettre sur le chemin pour quelques pages de répit.

Bien sûr, on peut déplorer une écriture assez simple, une foultitude de clichés, des situation abracadabrantesques, et que dire des personnages ô combien caricaturaux.
J'ai failli abandonner dix fois, mais j'ai continué et je ne le regrette pas.
L'énigme de la chambre 622 est un roman qu'il faut accepter comme un moment de détente sans trop se poser de questions.
Pour de nombreux lecteurs cela peut ne pas être suffisant, mais pour ma part, je suis convaincue.
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Été 2018, Palace de Verdier dans les Alpes suisses, Joël un auteur à succès vient s'y reposer après le décès de son ami et éditeur Bertrand et aussi pour oublier une peine de coeur.

Dans ce palace, il n'y a pas de chambre 622, il y a une chambre 621 bis à la place de la chambre 622 ? Joël va découvrir qu'il y a eu un meurtre dans cette fameuse chambre 622. C'est un bon début de roman et poussé par Scarlett une riche anglaise, Joël décide d'écrire un livre sur cet événement tout en enquêtant avec sa nouvelle complice sur cette sombre histoire.

Un livre original puisque l'auteur se met en scène et nous décrit la genèse de son roman, une occasion aussi pour Joël Dicker de rendre un hommage teinté d'émotion à son éditeur récemment décédé.

« Les gens considèrent souvent que l'écriture d'un roman commence par une idée. Alors qu'un roman commence avant tout par une envie : celle d'écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout. Ce désir perpétuel d'écrire, j'appelle ça la maladie des écrivains. »

L'écriture de Joël Dicker est légère et nous entraîne dans un récit à mi-chemin entre le théâtre de boulevard et l'enquête policière. Et le lecteur se laisse rapidement prendre au jeu.

Un roman policier où meurtre, jalousie et trahison font bon ménage sur fond de lutte de pouvoir au sein d'une grande banque suisse. Une intrigue bien menée, car le lecteur a hâte de savoir qui a bien pu être tué dans cette fameuse chambre 622 et nous devrons attendre le dernier quart du livre pour connaître enfin le nom de la victime. Reste à savoir le nom de l'assassin et le mobile de ce meurtre.

Malheureusement, les allers-retours incessants entre passé et présent finissent par donner le tournis au lecteur et à lui faire perdre le fil de l'histoire. le récit et l'intrigue auraient sans aucun doute gagné en intensité si l'auteur avait réduit ce pavé d'une bonne centaine de pages.

Au final, une déception certaine surtout que l'histoire est complètement rocambolesque.
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Comme pour la majorité des lecteurs et lectrices, l'attrait pour les romans de ce jeune homme avait plongé dans le vide avec "la disparition de Steh...". Et je ne me ferais plus avoir, pensais-je.
C'est pourquoi( curieuse que je suis) j'ai lu celui-ci en douce sur Kindle, en dehors de mes principes .
Pour hélas être honnête, il se laisse lire à grande vitesse; ce n'est pas pour autant qu'un tel battage médiatique mérite d'être organisé.
C'est un roman à tiroirs qu'il est impossible de raconter en 5 mn; et en plus, silence, c'est une énigme!
Il a fallu je suppose un canevas précis pour écrire ce pavé, parce que le lecteur , lui, s'embrouille très vite avec des aller-retours incessants sur une quinzaine d'années.
Il y a quand même quelques pages écrites par un A.Cohen aux petits pieds, Ariane et Solal chez Dicker! "autant en emporte le vent" est passé par là aussi. Clin d'oeil de l'auteur peut-être, mais je n'ai souvent lu qu'une prose plutôt navrante. L'hommage rendu à feu son éditeur de Fallois est tendre et sincère. Un roman d'été sans plus, et comme la rentrée littéraire s'annonce plus qu'intéressante, passons à autre chose...
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Un polar dans le monde des banquiers genevois avec un Écrivain reconnaissant envers son défunt éditeur.

Le roman raconte la vie d'un écrivain qui écrit un roman sur un crime commis dans la chambre 622 d'un hôtel de Verbier. Dans sa quête, il est accompagné (et stimulé) par Scarlett, une jolie jeune femme rencontrée à ce même hôtel. Entre leurs recherches, il lui raconte aussi sa relation avec son éditeur, un grand homme qui a beaucoup compté dans sa vie.

C'est léger, ça se lit facilement, avec une intrigue complexe et de grandes histoires d'A-amour. Pour moi, la résolution de l'énigme n'est pas très crédible et m'a fait penser aux épisodes télévisés d'Arsène Lupin (zut, la critique de @OP31 m'enlève ce punch…).

Un petit tour romantique en Suisse qui ne coûte pas trop cher…
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On est loin de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, et Du Livre des Baltimore, romans agréables, et émouvants.

Marcus Goldman n'est pas là, c'est Joël Dicker qui se met en scène : avec une acolyte fraichement rencontrée, Scarlett, Joël himself mène une enquête : pourquoi n'y a-t-il pas de chambre 622 dans cet hôtel Suisse ?

Dans un monde de banquiers, d'arrivistes, de faux semblants, nous faisons le yo-yo entre maintenant (les investigations donc l'écriture du livre), le moment du meurtre (et oui ! ) commis dans cette fameuse chambre et quinze ans avant ce meurtre.

L'intrigue (qui confine au grand n'importe quoi) est presque secondaire, le roman se veut un hommage à l'éditeur de l'auteur, Bernard de Fallois. Joël confie à Scarlett qu'en janvier 2011, Vladimir Dimitrijevic, fondateur des éditions L'âge d'homme à Lausanne, avait décidé de publier son cinquième livre (après quatre échecs). Qu'après la mort de Dimitrijevic dans un accident de voiture, il a rencontré Bernard de Fallois, qui, après des débuts difficiles est devenu son grand ami. Confidences et clins d'oeil agrémentent ce roman de… 759 pages (en poche). C'est long, lent, irréaliste. Mais c'est une aventure.

« La vie est un roman dont on sait déjà comment le héros se termine : à la fin, le héros meurt. le plus important n'est donc pas comment notre histoire s'achève, mais comment nous en remplissons les pages. Car la vie, comme un roman, doit être une aventure. Et les aventures, ce sont les vacances de la vie. »





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Tout ça pour ça !

C'est un petit pavé que ce livre de Joël Dicker. Et il nous montre toute l'imagination dont il sait faire preuve, tant dans l'intrigue que dans la construction du roman dont il est à la fois l'auteur, le narrateur et un personnage.

Je ne reviens pas sur l'histoire qui a dû être résumée maintes et maintes fois dans les critiques déjà rédigées. Je préfère partager avec vous mon ressenti.

Une chose est sûre, le livre a su me tenir en haleine et je suis allée au bout.

Cependant, je me suis souvent entendu pester ou maugréer devant la platitude des dialogues et des incises, ou les réactions exagérées des personnages pas toujours crédibles auxquels j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher.
Il y a la quantité (de pages) mais pas toujours la qualité (d'écriture)

Par ailleurs, si je comprends l'envie et le besoin de l'auteur de rendre hommage à son éditeur et ami récemment décédé, je n'adhère pas à cette manière de faire. J'ai trouvé que ces digressions glissées dans des conversations alourdissaient le propos dans un ouvrage fort copieux.

Enfin, peut-être était-ce ironique, mais la manière de traiter le personnage de l'écrivain que tout le monde reconnaît et dont le nom ouvre toutes les portes m'a semblé très présomptueuse. M. Dicker aurait-il pris la grosse tête ?
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Joël Dicker ne m'ayant pas encore déçue (j'ai lu ses 3 premiers romans), c'est sans hésitation que j'ai commencé celui-là, malgré les avis plutôt mitigés que j'ai pu y voir.

Alors l'intrigue est un peu tirée par les cheveux ; le monde financier des banques suisses dans lequel se déroule l'histoire n'est pas des plus passionnants ; mais j'ai quand même passé un bon moment. Ce n'est pas mon préféré de cet auteur, mais j'ai bien accroché tout de même.

On ressent clairement l'attachement que l'auteur avait pour son éditeur Bernard de Fallois. C'est un bel hommage qu'il lui fait là en l'intégrant de temps en temps dans l'histoire, bien que pour moi, ça n'avait pas sa place dans le récit.

L'alternance des narrateurs et de la période avant/après le meurtre donne un bon rythme à la lecture. L'écriture est fluide comme d'habitude, on avance vite dans notre lecture.

En revanche, je ne me suis pas attachée aux personnages. Leur personnalité et leurs traits de caractère m'en ont empêchée. Mais impossible d'en dire plus sans spoiler...

Mais même si, comme je dis plus haut, tout est tiré par les cheveux, je me suis prise au jeu et je n'avais pas d'autres choix que de continuer pour savoir... On reconnaît bien là la marque de l'auteur : il nous divulgue qu'un peu d'informations par-ci par-là, de façon à ce qu'on se pose plus de questions qu'on obtient de réponses, ce qui nous oblige à garder le livre ouvert et continuer dans notre lecture... jusqu'à ce que tout s'éclaire enfin. Et j'avoue que le dénouement m'a bluffée. C'est un peu du n'importe quoi et pas vraiment réaliste, mais ça m'a scotchée !

En résumé, une lecture fort sympathique, un agréable moment de détente mais qui, à mon goût, n'égale pas les premiers romans de l'auteur.

[Lecture septembre 2020]
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Ce livre est le 4e de Joël Dicker que je lis.
Les 3 précédents m'avaient tenu en haleine, tels de véritables page-turners.
Aussi , m'attendais-je à trouver le même plaisir de lecture avec celui-ci.
Eh bien non !
Cette histoire ( longuette ) d'élection de Président de banque genevoise , d'imposture , de grand amour contrarié et de meurtre
ne m'a pas passionné .
Les intrigues des romans précédents étaient bien plus accrocheuses .
Certes , je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas été happé par l'histoire
et j'ai trouvé que souvent , elle tournait en rond , avec des passages flirtant avec la comédie de boulevard .
Je referme ce pavé de 759 pages sans m'être attaché aux personnages ,
sans avoir été ému , en me disant : " Tout ça ... pour ça ? " .
Pour moi , le moins bon roman de l'auteur .
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Bien sûr il y a une fin avec une révélation qui peut étonner ou surprendre mais mon Dieu que c'est long.
Déjà en 2017 j'avais lu le livre des Baltimore en trouvant beaucoup de répétitions sur les riches qui ont réussi et l'autre partie pour qui cela a nettement moins marché. Cela dit la fin de l'histoire restait intéressante.
Pour la lecture de ce roman ci, il m'a vraiment fallu m'accrocher pour continuer chaque soir a retrouver les éternels retours 15 ans en arrière, 10 jours avant l'événement, 9 jours avant etc….
Enfin bref 760 pages pour ce bouquin me semblent 300 pages de trop, alors que j'ai du mal à abandonner un livre en cours.
Si je trouve, un jour, en occasion, La vérité sur l'affaire Harry Quebert, qui semble avoir eu un immense succès, je le lirai avec tout de même une certaine appréhension !
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