Le liseur du 6h27

Un petit roman léger, qui se lit très bien même si le début est assez étrange et que l'on peut avoir du mal à rentrer dedans. Finalement, une fois que cette première étape est passée, nous nous prenons dans l'histoire et l'on peut même trouver que finalement ça était très rapide et qu'on aurait aimé que l'histoire aille plus loin !

Une lecture agréable, on passe un bon moment. C'est une sorte de fable moderne avec des personnages qui sortent un peu de l'ordinaire, de par leur profession. Guyslain Vignolle travaille dans une usine de pilon de livres et celle dont il s'éprend est "dame-pipi" dans un centre commercial, ce sont les écrits, les mots, qui vont les réunir. Sans surprise, style banal mais plaisant.

Un roman court qui parle d'un gars qui a "un nom à la con" et qui aime lire à haute voix, d'une fille-dame-pipi, d'une machine dévoreuse de livres, d'un cul de jatte à la recherche de ses jambes et d'un amateur d'alexandrins. C'est drôle, c'est émouvant, ca fait du bien.

Un petit roman qui se lit facilement, rapidement et avec plaisir. On voit que l'écrivain a écrit précédemment des nouvelles car de ce roman, on pourrait en tirer au moins deux : ce qui tourne autour de la Zerstor, avaleuse d'ouvrages invendus et ce qui tourne autour de Julie - une autre Amélie Poulain plus moderne vu qu'elle couche son quotidien sur des petits calepins qu'elle recopie ensuite sur clé USB.
J'ai bien aimé Rouget de Lisle, le poisson rouge qui partage l'existence de Guylain et dont le bocal trône sur sa table de chevet ! Il y aura un sixième carassin vu que celui-ci a fini hors de l'eau...
Sinon l'histoire des livres qui se terminent au pilon est bien menée - on voit que l'auteur connaît bien la question, habitant dans les Vosges, la région de la transformation du bois en pâte à papier.
L'ébauche d'amourette entre lui et la toute jeune dame-pipi n'est qu'une cerise sur le gâteau dont il aurait fort bien pu se passer.

Bof bof pour ce petit livre qui reste malgré tout divertissant, disons "sympa" mais sans plus. L'histoire n'est pas transcendante, j'ai néanmoins apprécié le personnage de Rouget de Lisle, ainsi que le découpage en courts chapitres: c'est vraiment un livre fait pour être lu dans les transports en commun entre deux stations de métro.

Monsieur tous le monde
Une vie ordinaire d'un ouvrier un peu bête il ne se passe rien de bien passionnant c'est très plat et creux le genre de livres q(on lit très vite et qu'on oubli Tous le monde peux écrire cette histoire pas la peine d'étre écrivain

Est-ce que ça vaut le coup de prendre le train de 6h27?
Pas vraiment à mon avis...

Guylain Vignoles lit des bribes d'histoires qui n'ont rien à voir entre elles tous les jours dans le train de 6h27.
Ces extraits ont été "grâciés" par la Zerstor, machine que Guylain commande tous les jours dans son usine et qui a pour rôle de pilonner les livres. Et ça Guylain, il n'aime pas du tout donc il récupère les feuilles qui passent à travers de ce "monstre".

Guylain vit seul mais est entouré de personnages secondaires qui animent son quotidien, en particulier Giuseppe, son ami et ancien collègue, il a eu les jambes sectionnées par la Zerstor.

Le livre se lit très facilement (pas épais et chapitres courts), il n'y a pas vraiment de suspens mais l'intrigue de départ est, il faut le dire à l'heure où les livres occupent de moins en moins de place dans les passe-temps, originale. le tout un peu ennuyeux quand même...
Si vous aimez l'action, passez votre chemin; si vous avez envie d'une lecture pas prise de tête, pourquoi pas.
Personnellement, je ne suivrai pas cet auteur.

Un gentil petit livre qui se lit facilement et rapidement.

Une gentille petite histoire qui a le mérite de pouvoir égayer une journée tristounette.

Une gentille petite lecture qui ne restera pas dans les annales.

Un gentil livre qui ne casse pas des briques et dont je ne serais pas surprise qu'une grande quantité ne finisse au pilon de la Zerstor 500, cette abominable machine que Guylain Vignolle pilote à coup de hauts le coeur et de dégouts qui ne mèneront malheureusement pas ce blanc-manger (dessert mou un peu fade comme le personnage) aux portes de l'insurrection.
Vous l'avez compris, je ne partage pas et j'ai du mal à comprendre l'engouement qu'a suscité ce livre. D'autant que la fin, plutôt mièvre, était prévisible.
Un bon point: la prose de la dame-pipi. le reste est plutôt fade.
C'est cher 23$ pour 192 pages d'ennui.

"Guylain Vignolles", longtemps surnommé vilain guignol, est un trentenaire célibataire qui mène une vie terne et solitaire entre son petit studio et l'usine où il travaille. Toute la semaine il doit s'occuper d'une machine qui sert à broyer des livres. Son travail et la monotonie de son existence lui pèsent, ainsi pour y échapper il a pris l'habitude de sauver quelques feuillets de la machine et de les lire dans la rame de métro qu'il prend tous les matins à 6h27.
En s'adonnant à ce passe-temps matinal il est loin d'imaginer que cela changera sa vie.

"Le liseur de 6h27" de J.P.Didierlaurent est un feel-good sympa, bien écrit, et qui se lit vite.