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3,69

sur 3470 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai terminé la lecture de cette grosse nouvelle en disant « c'est mignon…« . Ce n'est pas un grand livre mais cela se laisse lire et laisse une jolie trace dans la mémoire immédiate ; idéal pour passer un peu de temps.

Guylain Vignolles travaille dans une entreprise de pilon de livres ; il a pour collègues un gardien d'usine qui déclame des alexandrins et deux sinistres imbéciles surnommés « le Gros et le Con ». Il alimente et entretient le gros monstre qui s'enfile des piles de livres et son boulot le rend malheureux. Solitaire, il se confie à son poisson rouge et à un de ses anciens collègues devenu cul-de-jatte.

Chaque matin lors de son trajet de RER, il lit à voix haute quelques pages qu'il a pu sauver du broyage jusqu'à ce qu'il trouve une clé USB avec des textes qui le bouleversent. Il part à la recherche de l'auteur de cette littérature qui remplace ses feuillets quotidiens et découvre un jolie jeune fille dont il tombe amoureux.

La description de l'usine, de la stupidité de ses collègues est assez mordante, on comprend assez bien que cet environnement le rende neurasthénique. Les textes de la clé racontent le quotidien d'une dame-pipi avec une jovialité qui contraste avec son existence morne, c'est pas mal mené et fait sourire.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Impression mitigée …

Excellente première moitié de roman, où j'ai eu beaucoup de plaisir à faire la connaissance de Guylain Vignolles, cet employé discret qui travaille au pilon, … Et puis une deuxième moitié très décevante. L'histoire s'essouffle, se traine et se termine assez platement. Vraiment dommage.
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Pss, Pss, tu sais que tu nages à contre courant ???
Oui oui , c'est mon côté contradictoire ou perturbateur !!! Je n'ai entendu que de bonnes critiques sur ce roman mais là ..Je reste sans voix !! Un peu dubitative !! Que vais-je pouvoir trouver à vous dire !! Alors je me sauve un peu plus loin afin de mieux revenir avec un avis le plus constructif possible...

Commençons pas l'histoire ! Là, je ne peux pas me planter ;)

Guylain est un trentenaire totalement effacé, qui vit dans un petit studio avec son poisson rouge. La semaine, il prend sont train à 6h27 et là chose extraordinaire, il lit des feuilles éparses à haute voix. Lui, si transparent, fait la chose la plus extraordinaire qui soit, il fait la lecture aux usagers de son wagon. Pas un livre, non juste des feuilles qui n'ont aucuns liens entre-elles. Puis arrivé à la station, il part faire un travail qui ne lui plait pas. Il va passer sa journée dans une usine de recyclage de livres invendus.
Voila sa vie, sa cadence quotidienne jusqu'au jour où il va trouver une clé USB sur son strapontin. Un tempo plus rythmé va bouleverser sa vie lorsqu'il va découvrir le journal intime d'une jeune femme, Dame-Pipi dans un centre commercial.

Non, tout ne va pas si bien que ça, eut envie de rétorquer Guylain. J'attends le retour d'un père mort depuis vingt-huit ans, ma mère me croit cadre dans une société d'édition. Tous les soirs, je raconte ma journée à un poisson, mon boulot me dégoûte à tel point qu'il m'arrive de dégueuler tripes et boyaux, et enfin pour couronner le tour, je suis en train de tomber sous le charme d'une fille que je n'ai jamais vue. En résumé donc, pas de problème, sauf que je suis quand même dans tous les domaines un petit peu "à la limite inférieure de la courbe", si vous voyez ce que je veux dire. Au lieu de cela, Guylain répondit un "Ça va" laconique.
Chaque personnage est atypique. Entre Guylain, cet orateur hors pair, qui se retrouve enrôlé dans une maison de retraite, son ami qui recherche une part de lui-même dans un livre et fait l'improbable croisade de récupérer tous les romans existants. Un autre, férue de théâtre, qui ne parle qu'en Alexandrin.

Ce roman pourrait être rocambolesque, bourré d'humour, absolument déroutant. Pour ma part, je l'ai trouvé plat, fade..
Il manque un petit quelque chose. Une pincée de folie, un brin d'aventure. Il manque ce qui coule dans les veines d'un Jean-Pierre Jeunet pour en faire une histoire absolument géniale.

Attention ce n'est bien évidement que mon humble avis et je suis loin de représenter la majorité des lecteurs de ce roman. Donc à vous de voir si vous souhaitez vous lancer dans cette lecture !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Bien sans plus. J'ai été un peu déçu. L'histoire était prometteuse mais finalement pas extraordinaire; J'ai mis du temps à lire ce petit roman. Un homme qui fait un boulot qu'il abhorre (destruction massive de...) et qui lit dans le métro pour se régénerer. Puis il va trouver quelque chose qui va le mettre sur la piste d'une femme. Voilà, je n'en dévoile pas plus.
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Un livre dont je n'avais jamais entendu parler, d'un auteur dont je n'avais jamais entendu parler, pour le coup voilà un livre que j'ai lu réellement sans préjugé aucun. Au final, moui bof…

J'ai eu l'impression que cet ouvrage se composait de deux récits distincts qui n'étaient pas censés être un seul livre mais que l'auteur a regroupé pour donner un peu de consistance au second: une première histoire avec une idée relativement intéressante, un peu poétique, mais avec laquelle l'auteur ne savait visiblement pas quoi faire, et une bête histoire d'amour calquée sur les romans à l'eau de rose feel-good façon Marc Levy dont la grande qualité est qu'elles font vendre moyennant peu d'effort. le sentiment que j'ai donc eu est que comme l'auteur ne savait pas quoi faire de sa première partie, il l'a simplement insérée au chausse-pied dans sa bluette feel-good moyennant la découverte d'une clé USB de circonstance, évènement qui aurait tout aussi bien pu arriver de la même exacte façon si l'auteur s'était dispensé des 100 premières pages pour simplement nous dire en incipit : "Ce jour-là, en allant au travail, Guylain Vignol trouva une clé USB dans le RER." Et ça n'aurait pour ainsi dire rien changé car finalement cette histoire de lecture dans le RER est purement gadget, tout comme le sauvetage et la lecture de ces fameuses pages volantes… Si au moins le héros avait trouvé des pages du journal intime de sa belle dans la machine de broyage avant de les lire à son public, ou quelque chose du genre, j'aurais dit ok, ça peut marcher, il y a un lien, mais là non, le tout est bien trop forcé pour être intéressant.

Sinon, la lecture est agréable, c'est simple, ça se lit vite, le style n'a rien de particulier mais il est plutôt bon, les personnages sont clichés à force précisément de vouloir les faire mentir (une dame-pipi sublime et férue d'écriture, un garde-barrière puit de littérature, des chefs obtus mais finalement plein d'humani… ah non, pas celui-là) et je l'aurais très vite oublié cet Ecrivain du 6h27. Euh, non, Lecteur du… Attendez n'était-ce pas plutôt le Peintre ?... Ah moins que…
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Un livre qui fait beaucoup de bruit et que j'ai vu passer à de nombreuses reprises avec ses différentes couvertures.
Je l'ai rajouté dans ma PAL car offert par la maison d'édition durant le confinement.
La quatrième de couverture avait fini par me tenter.
C'est un livre court, qui se lit en quelques heures.
Au départ, on fait la connaissance avec le personnage principal et son emploi. (Cette machine destructrice de livres, damened). Il est ami avec un homme qui y a laissé ses jambes ! My god. Et il lit dans le RER des pages extraites de cette dévoreuse de papier. Mais si peu ! et avec quasi aucun échange avec les autres passagers du métro. Et c'est là que je suis déçue. Puis ça vire à la romance avec la recherche de Julie dame pipi. Déception aussi dans le choix des textes lus. J'ai préféré les alexandrins du compagnon de guérite Yvon.
Bref, encore une fois je suis à contre courant.
Je ne suis pas Rouget de l'Isle ni dans son bocal rond, ni dans un bocal rectangulaire.
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Guylain Vignolle (et non vilain Guignol comme on le surnomme depuis l'enfance) travaille dans une usine qui pilonne les livres invendus. Pour cet amoureux des mots, voilà un bien triste métier. Fort heureusement, quelques moments de grâce s'offrent à lui durant la journée, notamment le RER de 6 h 27, où Guylain lit aux passagers intéressés quelques pages volées du pilon. L'homme fait parfois de belles rencontres, comme ces deux vieilles dames qui l'invitent à venir faire la lecture dans leur maison de retraite. Un jour, Guylain découvre une clé USB sur laquelle se trouve le journal d'une mystérieuse "dame-pipi". Guylain tombe sous le charme de la mystérieuse inconnue et ne pense plus qu'à une chose, la retrouver...
Je n'ai pas pu résister à l'engouement de la blogosphère pour ce petit roman. Mais j'en attendais de trop, sans doute, car je n'ai pas eu le coup de coeur attendu. C'est une histoire sympathique, remplie de bons sentiments et de personnages attachants mais un peu trop gentillette à mon sens. Je n'ai rien contre une lecture légère de temps en temps mais je m'attendais à plus de profondeur dans cette histoire, d'où ma déception. Par ailleurs la lecture par Guylain des pages sauvées du pilon m'a un peu ennuyée, je l'avoue. Tout comme celle de la lecture du journal de "dame pipi", d'ailleurs.
Un avis plutôt mitigé, donc...
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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"Le liseur du 06h27" a créé un certain engouement au moment de sa publication, et j'avoue que je me demande vraiment pourquoi.
Si l'idée de départ est originale, (je ne vais pas la rappeler ici) tout ça est enrobé dans les bons sentiments, un peu trop naïfs à mon goût. L'écriture joue la carte de la gouaille, et fait mouche quelquefois mais force le trait au point que ça en devient énervant... Décidément, je suis passée à côté.
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Guylain Vignolles travaille dans une usine, aux manettes d'une machine gigantesque vouée à broyer des livres pour la plupart invendus de maisons d'édition. Guylain se rend malade de tout ces livres déchiquetés quotidiennement et sa bouffée d'oxygène réside dans le fait de récupérer au coeur de la broyeuse des pages ayant échappé aux instruments de cette machine puis de les lire aux passagers du Rer de 6h27. Jusqu'au jour où il trouve une clé USB sur le siège où il a l'habitude de voyager chaque matin et là débute sa quête amoureuse.

Voici ni plus ni moins qu'un livre récréatif, sans univers particulier. Un livre comme il en existe tant d'autres et qui ne me laissera pas une trace indélébile. le personnage principal n'est pas particulièrement attachant et l'écriture reste banale. C'est ce que j'appelle un livre de plage !

Déçue de ma lecture et de ce livre qui était dans ma PAL depuis quelques années.
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Malgré les milliers de kilomètres de distance, je me suis fait happée par le buzz médiatique. Je n'ai lu que des éloges sur ce livre et j'espérais quelque chose de positif mais, hélas quelle déception ! Mais alors, je suis vraiment dépitée !
D'abord, cette histoire présente des similitudes étonnantes – pour ne pas dire suspectes - avec le roman Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal, un écrivain tchèque que j'ai lu il y a un an et demi. Les deux livres commencent presque de la même manière : un homme, confronté à la solitude, et qui travaille dans une presse qui broie des livres. Tout comme Hanta, Guylain déteste son travail et tout comme lui, ce dernier s'approprie quelques feuillets en cachette et les lit. Je ne vais pas vous citer ici toutes les ressemblances mais certaines sont flagrantes.
Mais, là où l'écrivain tchèque met une ambiance qui nous rend mal à l'aise, l'auteur ici bifurque vers une histoire conventionnelle, fleur bleue et mièvre. C'est un conte de fées moderne, gnangnan à souhait avec des personnages stéréotypés, plats et superficiels. Et bien sûr, il y a ce détestable cliché de « la fille qui attend sagement que le prince charmant vienne la chercher dans son palais ». Je vous jure que ce type de schéma me met hors de moi !!!
La construction du récit est bancale car le début est complètement déconnecté de la suite : la machine Zerstor 500, qui est décrit comme un animal avide et féroce, n'est plus qu'une ombre dans le tableau et à ma grande déception, n'intervient quasiment pas. En fait je ne comprends même pas pourquoi l'auteur est entré dans autant de détails sur la vie professionnelle de Guylain pour ensuite abandonner cette piste.
Je note quand même un style d'écriture agréable, une plume fluide qui aurait pu donner un récit d'envergure mais qui malheureusement s'est laissé aller dans la facilité du conformisme littéraire ! Pour résumer, ce fut une lecture rapide qui ne laisse pas un souvenir impérissable !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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