Losers, tome 3

Ce troisième tome de l'édition Panini reprend les épisodes #23 à #32 de la saga 100% Vertigo et conclue la quête vengeresse de cette unité d'élite des forces spéciales américaines, trahie, laissée pour morte et bien décidée à rendre la monnaie de sa pièce à la CIA.

Parsemée de complots et de trahisons, cette traque du mystérieux Max au sein de la CIA dresse finalement un portrait peu réjouissant des Etats-Unis. le scénario, rythmé par les rebondissements et par l'action, est mené tambour battant, tandis que les dialogues teintés d'humour continuent également de faire mouche.

Mais ce troisième volet qui propose la confrontation finale avec Max lève surtout le voile sur l'identité de Max et sur ses desseins. Si l'ultime confrontation, riche en rebondissements, s'avère prenante, le parcours de Max manque par contre de réalisme pour vraiment être crédible.

Si Andy Diggle a su soigner le développement psychologique de ses personnages tout au long de la saga, souvent à coups de long flash-backs, il en récolte maintenant les fruits. le lecteur s'est en effet attaché à Pooch, Jensen, Cougar, Roque, Clay et Aisha et n'est donc pas indifférent aux pertes subies lors de l'assaut final, ni aux dernières trahisons qui viennent le surprendre.

Visuellement, les cadrages dynamiques et la mise en scène de Jock, renforcent encore un peu plus l'aspect cinématographique de la saga. La contribution de Colin Wilson est également assez réussie et ne nuit pas trop à l'unité graphique de l'ensemble.

Une bonne série d'espionnage en trois tomes, rythmée par l'action et pourvue de personnages hauts en couleurs !
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