Snapshot

"Snapshot" fut initialement publié en 2012-2013, dans le magasine anglais Judge Dredd Megazine. Polar nerveux, faisant la part belle à l'action, plus qu'à l'enquête, il met en scène un jeune geek, vendeur de comics, qui se retrouve embarqué dans une affaire aussi sombre qu'incroyable.

Tout commence avec la découverte d'un téléphone, dans un parc, et Jake Dobson tombe sur des photos qu'il n'aurait jamais dû voir. Rapidement, un tueur à gage se lance à ses trousses et s'il veut avoir une chance de survivre, il va falloir qu'il comprenne les tenants et aboutissants d'un mystérieux complot...

Si le scénario ne révèle pas beaucoup de surprises, se contentant de jouer avec les codes d'un genre déjà vu par ailleurs (Die Hard 4, par exemple), le dessin en noir et blanc de Jock, assez minimaliste dans l'esprit, se révèle plutôt dynamique et efficace dans les scènes d'action et plus subtil qu'on veut bien le croire au premier abord (surtout en ce qui concerne l'expression des visages).

La fin est particulièrement sombre et déprimante...Là c'est sûr, on est bien au Royaume-Uni et pas à Hollywood. Les amateurs de polars nerveux apprécieront, pour peux qu'ils adhèrent au parti pris graphique.

Certes, il y a un scénario assez décousu mais au final, on arrive à suivre car il y a une certaine tension. le dessin bien qu'en noir et blanc est assez dynamique surtout dans les scènes d'action et de poursuite. C'est un polar qui se laisse lire assez facilement.

La moralité de ce comics est que sans doute, si on trouve un téléphone portable, il ne faut pas regarder ce qui se trouve à l'intérieur afin de respecter la vie privée des individus. Certes, on pourra trouver quelques fois des photos de meurtre et sans sans doute, la société qui veut cela. Après, il ne faut pas s'étonner d'être traqué par un assassin.

EXTRAIT "Il est presque étonnant de retrouver deux auteurs anglais sur une série au fond très américain. Andy Diggle nous propose une histoire de complot secret, d'Illuminatis dirigeant le monde, ce qui n'est pas un centre d'intérêt très européen. le point fort de cette histoire, c'est indéniablement son rythme. le récit est court, et ne se perd pas en circonvolutions. C'est de l'action de la première à la dernière page, le scénariste va droit au but. Ceci dit, son propos global n'est pas très crédible."
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