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3,68

sur 1630 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Est-ce l'originalité de ce roman, dans son sujet(intéressant et assez peu traité) et dans son écriture, qui a séduit le jury de lycéens? je ne sais.
Pour ma part, je n'ai pas du tout été convaincue. Je n'ai pas aimé ce roman cruel dont le style ,qui veut sans doute se rapprocher de celui des conteurs Africains et "coller" au personnage du jeune villageois sans aucune instruction ,pétri de traditions africaines(où les contes ,récits jouent un rôle important), est pour nous lassant. Je ne comprends pas ce choix de l'auteur de faire porter le récit par un narrateur dont il est bien précisé qu'il ne parle pas un mot de français! ce qui donne un langage assez étrange, qui peut sembler artificiel.
Quant au mélange de scènes de guerre abominables, de souvenirs d'une jeunesse africaine( le plus plaisant ,finalement) et de scènes de sexe plutôt incongrues dans ce contexte, ça ne fonctionne pas bien.
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Un roman très inégal avec beaucoup de répétition. En version papier je l'aurais probablement abandonné mais en audio c'est passé. Il y a quelques passages intéressant tout de même...
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Un monologue intérieur, un rythme incantatoire, un flux de pensées noires, forcément noire vu le sujet, l'enfer des tranchées et la couleur de peau du narrateur, Alfa, tirailleur sénégalais. Il a vu son « plus que frère » mourir sous ses yeux, éventré, et il lui a refusé le coup de grâce qui aurait abrégé ses souffrances. Forcément, il s'en veut, hanté, forcément, il sombre dans la vengeance, quitte l'inhumanité de la guerre pour la folie et s'empare de l'esprit de son « plus que frère », à moins que ce ne soit l'inverse. Et le récit se conclut sur cette énigme, dans le même bain de violence où le début nous avait immergé. Quelques retours en arrière, dans une Afrique mythifiée, consolident les personnages, leur donnent un peu plus de chair que celle de chair à canon. Dans cet itinéraire qui se veut halluciné, Alfa dit se construire sa propre pensée, s'émanciper mais je me demandais bien de quoi, parce qu'il pense toujours de la même façon, par répétition de formules qui sonnent l'oralité africaine. La folie est mise en mots poétiques et métaphoriques … La tranchée qui recrache ses victimes comme des nouveaux nés à la violence, un vagin à l'envers, soit, mais ça fait hiatus avec le personnage qui se dit inculte, C'est de la supercherie littéraire.

L'image du fou furieux qui surgit de la tranchée avec son coupe coupe pour aller trancher les mains de l'ennemi aux yeux bleus jumeaux sous la lumière de la pleine lune, c'est peut-être incantatoire et poétique, mais ça frôle la caricature quand même … La folie, descente aux Enfers, est dans la même veine, à coup de grigris et de mains coupée séchées …

Dois-je ajouter que ce texte que ce texte m'a profondément agacée ?
Lien : https://aleslire.wordpress.c..
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une critique sur Babelio m'a fait activer ma lecture , elle indiquait que ce livre ( je dis plutôt cette nouvelle ) se lisait d'une traite ce qui est le cas . L'hommage utile aux tirailleurs sénégalais rappelle dans un style bien particulier et cru ce que fut cette horrible boucherie . L'emploi du style répétitif prête à sourire dans un premier temps avec des descriptifs ô combien savoureux mais son emploi à trop fortes doses lasse au final avec l'utilisation surdosée de l'expression "par la vérité de Dieu" .
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#Chronique : Frère d'âme de David Diop lu dans le cadre du Prix Audiolib​ 2019

Un livre sombre, étrange, morbide qui ne m'a malheureusement pas plu.
Mon avis : http://www.leslecturesdelily.com/2019/04/frere-dame-ecrit-par-david-diop.html#more
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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J'ai trouvé le phrasé de type « africain » trop lourd avec beaucoup trop de répétitions. La langue est chantante pourtant mais je n'ai pas aimé.

Le style m'a également déplu dans ce roman. Il y a vraiment trop de répétitions. Des répétitions syntaxiques mais aussi des répétitions dans l'histoire. Une même partie du récit peut nous être répétée trois, voire quatre fois ! Je n'adhère vraiment pas du tout à ce style d'écriture. Par contre, lorsque David Diop nous décrit la Première Guerre, les mots le servent. Elle nous est décrite à la fois dans toute son horreur (avec certains détails très gores) et à la fois dans une pudeur, voire une candeur magnifique.

Je ne suis pas du tout d'accord avec la quatrième de couverture qui nous décrit un homme qui perd la raison à la suite de la mort de son meilleur ami au combat. D'ailleurs lui-même ne cesse de le répéter : il commence enfin à penser par lui-même. On lui demande de faire le sauvage pour effrayer ses ennemis, alors il fera le sauvage ! Il n'a qu'une idée, c'est se venger. Peut-on parler de folie dans sa vengeance sanglante ? Je ne suis pas sûre. En tout cas, je ne l'ai pas perçu ainsi.
[...]
Lien : https://lesbaladesdelimpossi..
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Frère d'arme raconte l'histoire d'un jeune tirailleur sénégalais confronté à l'horreur de la guerre sur une terre qui n'est pas la sienne. L'histoire, on ne peut que le reconnaître, a un sujet brûlant est d'une importance certaine.

Malheureusement David Diop nous offre un livre que je qualifierais de moyen. Je me suis ennuyé en parcourant ce Prix Goncourt des lyceen.
Un court roman à lire si le sujet vous passionne.
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Je viens de finir Frère d'âme de David Diop, prix Goncourt des lycéens.
Le sujet avait tout pour me captiver : la Grande Guerre, l'histoire de deux tirailleurs sénégalais.
Et bien, je crois que je suis complétement passée à côté !
Au début, cela m'a émue, cet homme qui pleure "son plus que frère" et en devient presque fou, en commettant des atrocités.
Mais le style, les répétitions (extrêmement nombreuses) de certaines expressions : "mon plus que frère", par la vérité de Dieu", etc.., et la fin du roman m'ont laissée déboussolée.
Honnêtement, je n'ai rien compris à la fin...
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Je n'ai pas réussi à me laisser porter par le texte de ce livre . Je ne dis pas que c'est un mauvais livre, mais je ne suis pas sensible à ce genre littéraire.
Pour l'apprécier , il faut je pense être capable de plonger dans l'esprit du narrateur , pour partager sa poésie, ses répétions , sa folie . Je n'y ai pas été perméable
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Au travers de l'histoire d'Alfa Ndiaye, David Diop aborde des thèmes difficiles tels que la guerre, la folie, la culture, la liberté, l'amitié, l'amour... L'écriture de ce roman en ritournelle m'a laissé de côté. Je n'ai pas particulièrement apprécié cette lecture, néanmoins celle-ci m'a interpellée.
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