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3,28

sur 378 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Si pour vous, une bibliothécaire est forcément une quinquagénaire poussiéreuse et aigrie qui a renoncé aux plaisirs de l'existence (autres que la lecture et les livres, bien sûr), ce n'est pas ce court récit qui vous fera changer d'avis.

Il s'agit d'un long monologue d'une documentaliste plutôt antipathique et surtout très seule.

Le néophyte découvrira entre ces pages la classification de Dewey.
Celui qui rêve de ce métier prendra conscience de la routine des taches.
Et le bibliophile le plus convaincu risque d'avoir envie de fuir à toutes jambes cette médiathèque-là en particulier, tant les rayons y semblent austères et le personnel maussade.

Mais ouf, cela n'a pas terni l'image accueillante que j'ai de ma chère bibliothèque municipale !
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Bof, bof.
Je suis bibliothécaire et dire que je ne me suis pas reconnue dans cette image que véhicule l'héroïne est peu dire. Même si je dois avouer qu'elle s'améliore petit à petit, surtout avec son attention pour les "érémistes" et ses petits vieux.
Je vis surement au pays des bisounours, mais je crois bien qu'une majorité de bibliothécaires n'est pas psychorigide du classement et ne pensent pas que "les lecteurs n'apportent que du désordre". Cette bibliothécaire ne l'est pas par choix, et ça se sent. Elle porte beaucoup trop de jugement sur les gens. Alors j'en porte sur elle. Elle est aigrie, nous inflige ses opinions toutes faites, son absence de nuances, sa vision élitiste de la culture, sa logorrhée verbale.
Je me suis même demandé si j'irai au bout de ce livre, tant je trouvais négative la vision qu'il donnait du métier et du lieu que j'aime tant. Heureusement que cela s'améliore petit à petit. Elle devient plus humaine, moins rigide. Mais pas suffisamment pour me faire oublier la mauvaise impression du début.
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J'avais réservé ce livre à la médiathèque après avoir vu des critiques sur Babelio et je l'attendais avec impatience. Quelle ne fut pas ma surprise, et presque une déception, de trouver un ouvrage très fin, tout juste 65 pages!
Autre surprise en commençant la lecture: le texte, écrit à la première personne, est présenté d'une traite, sans aucun espace, pas même un saut de ligne! C'est tout simplement une logorrhée, un immense monologue évoquant l'histoire des bibliothèques et le système de classement, proposant des portraits de tous types de lecteurs, analysant diverses approches de la culture et de la lecture.
Certains passages sont intéressants mais l'ensemble devient vite indigeste à mon goût. J'aime les textes aérés que l'on prend le temps de parcourir. Ici aucune pause n'est permise sinon on perd vite le fil et la page.

Un premier roman singulier, bien documenté, mais que je placerais davantage en monologue de théâtre qu'en roman en fait.
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La cote 400 ? C'est un code Dewey. Méthode de classement de livres en bibliothèque. le 400 correspond aux langues et qui aurait disparu selon l'auteur, puisque d'après elle déplacées en géographie. Roman de 64 pages où une bibliothécaire nous parle de son travail, de son point de vue sur les lecteurs, sur les auteurs (classiques) et d'un amour impossible. Style grinçant. Heureusement que les bibliothécaires ne sont pas aussi misanthropes que le personnage de ce roman. J'avais espéré qu'un amour des livres ressorte. Vite lu, vite oublié.
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Une déception...
Il s'agit là d'un long monologue d'une bibliothécaire désagréable et aigrie, adressé à un pauvre hère qui s'est malencontreusement trouvé coincé dans les locaux de la bibliothèque lors de la fermeture de la veille. Elle lui confie alors son histoire, sa solitude, son attachement aux livres et une vision toute personnelle de son métier.
J'ai eu beaucoup de mal à aller au bout de cette lecture pourtant courte et offrant de multiples pauses culturelles appréciées. Mais le fait de côtoyer cette femme rigide au fil des pages m'est devenu de plus en plus pesant. Une empathie croissante et incontrôlable envers le prisonnier des murs et du discours a dû s'emparer de moi lol ! Plus certainement, ma sincère affection pour les bibliothèques et les bibliothécaires m'a paralysée.
Si dérision il y avait là, je suis totalement passée à coté...
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Une bibliothèque quelque part en province et une de ses employées affectée au sous-sol de cette dernière au rayon géographie. Un homme est retrouvé endormi sur un des canapés de cette autre sombre au petit matin par la professionnel des lieux. Commence alors un long monologue au cours duquel la bibliothécaire nous apprend le système de classification de Dewey, nous fait part de ses a priori sur la vie et notamment l'amour tout en brossant son portrait : celui d'une femme célibataire, aigrie des sentiments amoureux et des relations humaines, enracinée dans son travail et terriblement seule par volonté ou par la force des choses.

Le livre est très court et pourrait constituer plutôt une nouvelle. Il se lit d'une traite car en tant que monologue il est difficile de s'arrêter au milieu et de reprendre le rythme. L'écriture n'est pas extraordinaire même si sa forme est des plus originale : un seul chapitre et pas de paragraphe à proprement parler.

En somme : une lecture plaisante mais dont je ne retire rien de particulier et pérenne.
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L'auteure s'adresse à moi, la lectrice qui s'est fait enfermée dans la médiathèque. Pendant qu'elle vaque à ces occupations dans son sous-sol entre ces rayons histoire et géographie. le temps d'une lecture, on devient sa confidente. Dés le début, elle me paraît hautaine, hargneuse, aigrie, psychorigide et maniaque. Elle déteste les gens, ceux qui aiment l'architecture, ces collègues, les gens qui n'aiment pas lire, les bourgeois, les politiques… S'aime t'elle d'ailleurs. Vivant dans sa solitude, blessé dans son coeur, elle vit seule sans ami, avec comme compagnon les livres. Un jeune garçon vient de temps en temps travailler, Martin, elle rêve de lui en se faisant une obsession sur sa nuque. Mais jamais, elle ne tente quelque chose à part mettre une paire de boucle d'oreilles ou être proche de lui parfois lorsqu'elle range les livres.

Une fois passé le côté pathétique de la bibliothécaire vielle fille, je me suis laissée porté par le livre. Je n'ai pas trouvé l'esprit de la médiathèque où je vais régulièrement. Elle n'aime pas trop les grosses nouveautés, les livres des grosses rentrées littéraires. La médiathèque privilégie des livres d'apprentissage de langues, des livres en japonais, sur la culture arménienne, sur l'art de la pousse du bio… J'avoue que je suis très rarement tenté par les nouveautés. Et en ce qui concerne les conseils, j'ai juste le droit à "Regarder dans la brochure des coups de coeur" ou "il y a un coeur sur la tranche". Cet accueil souvent peu chaleureux dans un espace assez froid, je me ballade pas très longtemps.

J'ai beaucoup aimé cette phrase "Je fais un métier courageux, utile, intéressant, qui demande un tas de qualités. Quand ils rendent les livres : "J'aime beaucoup aussi, cela vous a plu?". J'adorerai rendre mes livres et en discuter avec le bibliothécaire sans devoir regarder ma montre. Un jour peut-être…

Ce livre est sympathique sans être transcendant, surprenant ou autre. Une petite lecture agréable avec en bonus un peu d'histoire sur les bibliothèques.
Lien : http://22h05ruedesdames.word..
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Un tout petit ouvrage d'une soixantaine de pages qui a le mérite de faire connaître le métier de bibliothécaire de l'intérieur. On assiste à un long monologue d'une bibliothécaire dans une bibliothèque municipale, on apprend plein de choses sur la classification, les lecteurs, les livres. Cependant il se dégage de ce monologue une grande amertume.
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Un livre qui s'adresse surtout aux bibliothécaires. Agréable à lire, mais avec peut-être un peu trop de jargons bibliothéconomiques. La vision du métier de bibliothécaire est peu moderne, dommage.
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C'est un court roman original dans la forme, monologue de 95 pages mais je m'attendais à quelque chose de drôle d'après le 4ème de couverture et ce ne fut pas le cas. Certains passages sont intéressants dans la description des lecteurs selon cette bibliothécaire reléguée au sous-sol légèrement névrosée et un brin dépressive.
Ensuite il y a dans un débat unilatéral sur sa vie et sa solitude qui tombe là comme un cheveu sur la soupe entre l'explication du classement universel et son explication sur son rapport monomaniaque du rangement.

Bref, il est court donc pourquoi pas le lire pour vous faire votre propre avis personnellement j'en garderai pas un souvenir bien longtemps....
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