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4,09

sur 495 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après ma déception pour Cogito, j'avais un peu peur de lire Extincta qui avait été annoncé comme étant dans la lignée de Cogito. En plus de ça, le résumé me semblait un peu fouillis et ne m'intéressait pas tellement, autant te dire que j'y suis allée à reculons… Pour le coup j'ai préféré Extincta à Cogito, mais malgré les réflexions intéressantes de l'auteur le roman a quelques défauts.


Ma lecture a plutôt bien commencé, puisque j'ai tout de suite été embarquée dans ce nouvel univers créé de A à Z par l'auteur. On nous donne beaucoup d'informations dans les premiers chapitres et il faut les digérer assez rapidement mais je n'ai heureusement pas eu d'indigestion : j'ai à peu près compris ce qu'il se passait sous mes yeux et j'arrivais à situer les personnages les uns par rapport aux autres, du coup j'ai avancé assez rapidement pendant le premier tiers du roman… Puis j'ai complètement décroché. Je ne saurais pas te dire où exactement mais mon intérêt a subitement disparu pendant le voyage des personnages, probablement à cause du blabla incessant sur facilement 200 pages. J'ai eu cette impression désagréable que l'intrigue piétinait alors qu'elle était très fluide au début, qu'on tournait parfois en rond sans vraiment trop savoir où aller, et qu'est ce que c'était long. Je l'avoue j'ai commencé à lire certains passages en diagonale parce que les descriptions en faisaient des tonnes et des tonnes, et honnêtement j'ai même hésiter à laisser tomber ce petit pavé à plusieurs moments tellement c'était l'overdose. C'est surtout ce sentiment de mauvais dosage entre l'action et les descriptions qui me colle à la peau depuis que j'ai refermé Extincta, une sorte de manque d'équilibre qui arrive un peu brutalement et m'a pas mal ennuyée. Heureusement la suite finit par accélérer un peu mais le mal était fait : j'ai continué à sortir constamment du récit, à avoir du mal à m'y retrouver, et la fin m'a laissée sur ma faim même si certains passages étaient très poétiques (le roman est d'ailleurs très poétique je trouve, j'ai noté pas mal de jolies citations et c'est un gros plus).
C'est assez dommage parce que l'intrigue est sympa dans l'ensemble, un peu complexe voire floue à certains moments, mais j'ai bien aimé cette idée de compte à rebours pour l'humanité qui essaie de s'en sortir comme elle peut. Dans le même sens, l'idée d'inclure une catastrophe écologique est un gros plus, on sent très bien que l'auteur a fait de nombreuses recherches pour rendre son récit assez cohérent (même s'il y a quelques faux pas, mais bon ça passe). Par contre je t'avoue que pour moi la romance très niaise gâche complètement l'aspect sérieux du livre…


Concernant les personnages, ils m'ont un peu fait le même effet que dans Cogito, c'est à dire pas grand-chose. J'ai l'impression que l'auteur a parfois du mal à leur attribuer un caractère, des défauts, bref un peu de substance à laquelle on pourrait s'accrocher parce qu'ils sont tellement plats que je n'arrive juste pas à m'y connecter. Je n'ai pas forcé plus que ça quand j'ai compris que je n'y arriverais pas, pour autant je ne dirais pas qu'ils manquent de profondeur. Ils manquent de caractéristiques qui les rendent attachants et un peu moins robotiques, cet aspect un peu rigide se voit beaucoup dans les dialogues par exemple, qui sonnent tellement faux que ça en devient parfois risible. Par contre, j'ai trouvé les réflexions qu'ils apportent assez pertinentes, et elles ouvrent les portes sur beaucoup de choses concernant l'écologie, mais pas que. Je vais juste éviter de te spoiler en m'attardant dessus, ça serait BALLOT.


Bref, un bilan en demi-teinte.

Merci à la Collection R pour l'envoi !
Lien : https://ideesalire.wordpress..
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Je suis déçue d'être un peu passé à côté mais ça restera tout de même une bonne lecture.

Avec une petite histoire d'amour qui commence doucement à partir de la moitié du roman, nous allons avoir les sujets de l'écologie, la littérature, la quête de territoire, la maladie et le désir de justice.

Avec une alternance de chapitres, Astréa va tout faire pour retrouver son frère arrêté et envoyé en cadeau nuptial avec plusieurs hommes et femmes à la royauté de Flamboyante. Et Océrian prévu comme fiancé de la princesse mais qui a été pris en otage par Astréa pour faire un échange contre son frère.
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Un bon livre. Ce n'est pas mon roman préféré de Dixen, ni un chef-d'oeuvre d'originalité, mais l'histoire tient la route.
Dès les premières pages, j'ai senti que cela allait être intéressant : une belle couverture il faut l'avouer, une carte du monde imaginaire – classique mais toujours utile – et des éléments éditoriaux aussi originaux qu'intriguants : le premier chant du choeur, « 255 heures avant l'extinction » , une funeste bougie, et une liste de nom latin d'animaux en bas de chaque page. Aussi, on est très vite plongés dans un monde postapocalyptique bien décrit, cohérent et exhaustif (les aspects sociétaux, religieux, politiques et environnementaux sont traités au fil du roman de manière assez naturelle.).
En revanche, l'intrigue manque à mon avis de complexité. On est face à un voyage initiatique classique de deux personnages « candides » (on notera au passage l'alternance des points de vue qui devient un standard en littérature fantastique jeunesse), un amour impossible, une critique en creux (quoiqu'un peu lourde par moment) de la société actuelle, etc... En plus de cela, les personnages sont sympathiques mais plutôt archétypiques.
L'auteur fait également un éloge de la littérature et de la poésie lors d'un chapitre, à travers le personnage d'Hippocampos, qui est intéressant, mais pas assez subtile à mon goût :/
Enfin, le point qui m'a le plus plu et qui fait remonter le roman dans mon estime, c'est la fin. *spoil*
Pour conclure, je recommande ce livre pour ceux qui aiment ou découvrent ce style de roman, mais pour les plus avertis, ça se lit, sans plus.
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