AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,09

sur 491 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir récemment terminé "Phobos" de Victor Dixen, je suis tombée sur "Extincta" à la bibliothèque, peu de temps avant l'annonce du reconfinement. La belle couverture m'a fait de l'oeil et le résumé m'a intrigué et donné envie. Ayant déjà lu "Animale" et "Phobos", je savais que j'avais des chances d'aimer ce livre.
Et autant le dire de suite, mais j'ai beaucoup aimé !

On est plongé dans un monde bien éloigné de notre époque actuelle. Ce monde est tellement différent du nôtre qu'on pourrait avoir l'impression que c'est de la fantasy !
Très vite, j'ai plongé dans cet univers ravagé par les conséquences écologiques. Tout au long de la lecture, nous avons un compte à rebours qui ne fait qu'augmenter la tension et le stress chez nous lecteur.
J'ai adoré parce que ce livre nous fait prendre conscience qu'en tant qu'êtres humains du XXIème siècle, nous sommes encore dans la possibilité de faire bouger les choses. On PEUT changer les choses et prendre plus de mesures pour l'environnement. Et ce livre, quelque part, c'est une claque. Vraiment. J'ai aimé ce message environnemental, qui était déjà passé dans "Phobos". A part que, là, c'est un sujet clé du roman, puisque le monde dans "Extincta" est brisé à cause des conséquences de nos actes, nous êtres humains vivant au XXIème siècle.

Ayant 15 ans, je fais partie de cette génération qui va vraiment devoir faire face aux conséquences du réchauffement climatique et des problèmes environnementaux. Cette cause qui est l'environnement me touche énormément. Je ne dis pas que je suis la personne la plus écolo du monde, mais je me sens immensément concernée et j'en suis bien consciente : je veux que les choses changent et que les gens se rendent compte de la gravité de la situation. Parce que sinon... lisez Extincta pour comprendre où cela peut nous mener.

La situation est clairement peu enviable, comme beaucoup de récits post-apocalyptique. La Terre en est à un stade inimaginable, les ressources que nous avons aujourd'hui en 2020 sont disparues depuis longtemps. Durant le récit, nous suivons deux personnages : Astréa et Océrian (note : j'adore le nom des personnages d'ailleurs, je trouve ça incroyablement stylé :)), issus de deux milieux opposés, et pourtant victimes tous les deux d'injustice au début du roman. J'ai très vite eu beaucoup d'empathie pour les deux.

J'ai adoré le passage où nos personnages rencontrent Hippocampos ; quand ce dernier parle d'objets ("chats", "livres", "bibliothèque", "docteur"), et cite des grands noms tels que "Baudelaire", "Molière" ou les "soeurs Brontë". Ces références m'ont fait sourire... elles paraissent si lointaines quand on est dans l'époque du livre ! N'empêche que c'est passionnant, comment il tente de comprendre une époque révolue depuis longtemps ! J'avais envie d'entrer dans le roman, apparaitre devant eux et tout leur raconter en détails sur le XXIème siècle...

Bref ! C'était tout simplement un livre magnifique que je suis très heureuse d'avoir découvert ! Je n'ai pas eu de coup de coeur pour les personnages (même si j'ai beaucoup aimé Astréa !), c'est pour cela que j'ai mis 4/5, mais ça reste une histoire incroyable au sujet important !
A lire de toute urgence :)

Je conclus cette critique avec des mots que j'ai lu dans la courte présentation de l'auteur, et qui m'ont profondément heurté : « Alors que le climat se dérègle dangereusement et que la sixième extinction de masse a commencé, Victor Dixen imagine le pire des futurs - celui que nous, humains du XXIème siècle, pouvons encore éviter... »
Commenter  J’apprécie          360
Trois jours après la lecture de ce roman d'anticipation et je ne sais toujours pas quoi en penser… Pour moi, il y a de très bons éléments qui m'ont donné envie de suivre cette aventure et de réclamer une suite, mais je distingue aussi des choses qui m'ont ennuyée, voire agacée. C'est donc un sentiment mitigé qui m'a animée au fil des pages… La première chose qui me vient, c'est bien sûr tout le travail esthétique porté à ce titre. La couverture est magnifique, notamment avec la murène et le serpent argentés au milieu d'algues denses dont le vert se reflète. C'est un très beau livre objet qui donne envie au lecteur de regarder ce qu'il y a sous la couverture. L'intérieur est également travaillé. J'ai apprécié cette idée de décompte avant la fin du monde : on découvre une bougie qui se consume de chapitre en chapitre. En bas de chaque page, il y a aussi des noms d'animaux ou d'espèces en latin (bythiospeum putei qui est un petit coquillage, eleutherodactylus eneidae est une grenouille, pharotis imogene est une chauve-souris, etc.). Ce dernier point n'apporte pas grand chose cependant, cela m'a amusée de taper quelques noms sur un moteur de recherches. de plus, cela montre à quel point le monde animal est riche ! C'est d'autant plus effrayant que, dans ce livre, les bêtes ont quitté la surface de la Terre… L'emploi du latin, langue morte, confère un aspect scientifique et en même temps accentue l'idée d'espèces éteintes.

En effet, après avoir publié des titres futuristes avec la conquête de Mars et les Intelligences Artificielles, on va continuer d'avancer dans le temps en proposant un avenir funeste. Comme dans « Et le désert disparaîtra » de Marie Pavlenko lu ce mois-ci, le monde est dépouillé de toute vie : l'eau potable est quantifiée, la végétation a laissé place au désert et les animaux sont rarissimes. La nature luxuriante n'existe plus. Les derniers survivants se sont réfugiés dans les Dernières Terres où la vie est difficile. Comme souvent dans les dystopies, les rescapés sont divisés en plusieurs classes et métiers. Astréa, l'héroïne, appartient aux plus démunis : elle est une suante et passe ses journées à racler le sol, sous le soleil mordant et les coups de fouet. Son quotidien est rude, peu enviable et provoque immédiatement l'empathie du lecteur. Astréa est une adolescente courageuse, forte, belle, sensible et intelligente. Elle a des principes et de belles valeurs familiales. Ainsi, lorsque son frère Palémon est accusé d'un crime qu'il n'a pas commis, elle décide de tout faire pour le sauver. Cette demoiselle droite dans ses bottes est un personnage classique, mais déterminé. de ce fait, j'ai été enchantée de la suivre dans sa quête. Son entourage est également intéressant et attachant. C'est en particulier le cas du tandem qui va suivre la jolie suante : Margane (une amie d'enfance féministe et portant un lourd secret) et Sépien (un petit escroc roublard mais loyal, amoureux d'Astréa depuis longtemps). le trio forme un bon groupe, touchant, soudé, intrépide et parfois amusant. Ensemble, ils vont affronter des dangers, des rencontres, des trahisons et des épreuves aussi bien physiques que psychologiques. Cette traversée jusqu'à Palémon a été prenante toutefois, j'ai trouvé que c'était assez long… Quelques passages auraient mérité d'être écourtés, même s'ils ont surtout permis aux personnages secondaires de se révéler, de gagner en consistance et de tisser des liens.

J'avoue qu'avec le résumé, je m'attendais à ce que Victor Dixen s'attarde un peu plus sur la romance en mettant davantage de beaux moments d'échanges. Certes, il y en a eu néanmoins, ce ne fut pas assez pour moi. le second héros et narrateur, le prince Océrian, n'a pas su trouver une place dans mon coeur. Je trouvais qu'il s'attachait bien trop vite à Astréa… Comme la majorité des personnages, d'ailleurs ! Quel harem ! Si bien que je n'ai pas cru à leur histoire d'amour qui, si on y réfléchit, s'étale sur une poignée d'heures. Ce coup de foudre était trop facile, surtout qu'il a commencé par de la haine et a très longtemps oscillé entre attirance et colère. de ce fait, certaines décisions finales m'ont paru grotesques et irréalistes. le couple Océrian et Astréa ne m'a pas semblé crédible. Or, je pense que cela m'a fait passer bien à côté de ma lecture… le beau Prince avait pourtant quelques atouts susceptibles de me plaire : il était handicapé, fait rare en littérature jeunesse/ado/YA. Sa jambe en bois en forme de narval est un élément bien exploité au fil du récit. On sent qu'il n'est pas estropié pour rien et que cette spécificité a été pleinement réfléchie par l'auteur. D'ailleurs, j'ai aimé tout le travail autour de la psychologie du jeune homme, le rendant ainsi blessé, honteux, torturé et méfiant vis-à-vis des autres Apex (l'élite des riches et des seigneurs). Hélas, en raison de son côté amoureux transi sorti de nulle part, j'ai fait un réel blocage sur Océrian, préférant largement les autres prétendants de l'héroïne, bien plus à même d'avoir construit un lien solide avec elle.

Malgré la romance à laquelle je n'ai pas cru et en dépit des longueurs ressenties durant le périple, j'ai beaucoup aimé l'univers. On sent à quel point il est riche et même compliqué ! Entre les différentes castes, les spécificités des Apex, les modes de vie, les noms parfois complexes, les nombreux personnages secondaires, les objets de tous les jours qui ne sont pas forcément les nôtres et les animaux-greffes, il y avait beaucoup d'informations à prendre en compte. Or, je reconnais avoir eu besoin d'une centaine de pages avant d'être à l'aise avec ce monde post-apocalyptique. Heureusement, j'ai fini par comprendre et assimiler l'ensemble, admirant les nombreux détails que Victor Dixen a mis en avant. J'ai également été ravie de voir à quel point l'auteur a donné une belle place à la littérature et aux langues. Ainsi, même si je n'ai pas tout aimé dans cette oeuvre écologique, j'ai été satisfaite du voyage et espère que l'humanité ne connaîtra jamais ce sort…
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          234
Voilà déjà quelques mois qu'Extincta repose dans ma pile à lire. Déçue par Cogito, le précédent roman de Victor Dixen, j'ai pas mal tergiversé avec celui-ci, je l'avoue, mais le thème de l'urgence écologique me tient beaucoup à coeur et j'avais vraiment envie de découvrir cette histoire qui s'égrène comme un compte à rebours pendant plus de 600 pages. Récit de l'extinction de l'homo sapiens sapiens...

L'intrigue prend place dans le futur, à une époque où les pires prédictions climatiques se sont réalisées. La quasi totalité des espèces animales se sont éteintes et les derniers Hommes se sont réfugiés sur des terres qui sont tout sauf hospitalières. Ils ont oublié leur Histoire, leurs langues, leurs us et coutumes, et les ont remplacés par les leurs : des croyances et des usages destinés à faire renaître la déesse Terra de ses cendres. Mais hier, aujourd'hui ou demain, les Hommes seront toujours les Hommes, sous le joug de la justice du plus fort.

L'univers est vraiment bien construit, j'ai adoré. L'auteur m'a bluffée par sa capacité à nous proposer un monde qui est le nôtre finalement, mais tellement différent qu'il n'a plus grand chose en commun. C'est riche, dense et très visuel, plein de jolies trouvailles comme ces vieilleries appelées “livres”, notamment Les fleurs du mal, de Charles Baudelaire et le magnifique poème L'albatros. La symbolique a une grande importance dans ce livre, les messages transmis sont nombreux : réchauffement climatique, extinction des espèces, destruction de la planète sont autant de thèmes capitaux.

Du côté des personnages, on suit Astréa et Océrian. La première est une fille du peuple, une suante qui ramasse des algues jusqu'à l'épuisement. le second est issu de la noblesse, un apex qui a perdu sa jambe et aussi son statut d'héritier du trône quand il était enfant. La rencontre sera violente et douce à la fois, intense et ô combien dramatique. Tous deux ont des caractères très forts, ils sont déterminés à obtenir ce qu'ils veulent (sauver son frère pour Astréa, et retrouver la place qui lui est due pour Océrian) et face à cette détermination, aucune histoire d'amour ne fait le poids.

Je la craignais, cette histoire d'amour, je sentais le truc bien gnangnan arriver et j'étais déçue d'avance ! Sauf que non, Victor Dixen s'est montré plus habile que ça et je l'en remercie vivement. Elle est là, cette histoire, mélange d'amour et de haine, mais elle n'écrase ni l'intrigue ni son dénouement. Au final, cela nous donne un roman que je recommande bien volontiers. Pari réussi pour l'auteur, plus qu'à attendre son prochain opus, d'ores et déjà annoncé à l'automne avec un nouveau changement de registre : La cour des ténèbres devrait nous parler de vampires, d'après ce que j'ai compris !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          95
J'ai ressenti deux sentiments contradictoires en lisant ce livre.
Tout d'abord, je l'ai trouvé quelquefois monotone, avec de longs passages. Et puis après tous les romans dystopiques que j'ai lus, j'ai ressenti une impression de déjà-vu: un système de castes et une dictature qui prétendait imposer des ordres pour le salut de son peuple, ce n'est pas nouveau !
Un point négatif pour le personnage d'Océrian, qui m'a paru lâche et peu utile à l'histoire, se laissant traîner tout au long du chemin, et interprétant de travers la poésie.
Cependant, même si certaines choses ne m'ont pas plu, j'ai adoré ce livre avec ce brin de poésie glissé dans le récit. Cela m'a fait redécouvrir Baudelaire et je trouve la citation d'Emily Dickinson absolument magnifique.
Pour conclure, c'est la fin du roman qui m'a beaucoup touchée: en racontant le passé des Derniers hommes, Victor Dixen nous dépeint notre avenir. Et c'est non sans horreur que j'ai refermé ce livre, mais aussi avec cette lueur d'espoir de pouvoir changer un monde qui n'a que trop souffert.
Commenter  J’apprécie          80
L'histoire d'une apocalypse écologique qu'on peut encore éviter.

Ce roman de Victor Dixen est un véritable signal d'alarme sur l'état du monde.

Malgré quelques longueurs, les personnages sont touchants et l'intrigue est addictive.

La fin - grandiose - est absolument parfaite !
Commenter  J’apprécie          70
J'ai eu un peu de mal à avancer dans ce livre pour la simple et bonne raison que je ne pouvais pas supporter le personnage principal: Astrea.
Je l'ai trouvé moralisatrice et arrogante, comme si elle se pensait dépositaire d'une autorité concernant la conduite à avoir, comme si elle avait une connaissance universelle du bien et du mal.
Et le problème, quand le personnage principal est une emmerdeuse moralisatrice, c'est que le roman entier prend souvent des aspects moralisateurs. Et ça, ya rien qui me gonfle plus que l'on me prenne la tête avec le droit de vote des arbres.
Pour autant, j'ai trouvé l'univers intéressant. La séparation de la population en castes et le rôle que doivent remplir chacune d'entre elles était assez original.
L'autre problème, c'est que le résumé nous promettait une sorte de romance maudits dans un monde condamné et que cette romance, bah on la voit jamais arriver (enfin si, elle arrive, mais tellement tard!).
J'ai bien aimé les autres personnages, surtout Ocerian, Margane et Sépien. Heureusement qu'ils n'étaient pas tous comme Astrea!!
J'ai bien aimé aussi les machinations politiques de certains personnages et de certaines nations qui, malgré l'état général de la planète, restent sur une perspective de domination et d'accroissement des possessions.
Et surtout, j'ai aimé le côté tragédie grecque que l'auteur pousse jusqu'à la fin sans faire une pirouette pour que tout finisse bien. On s'attend des le début début ce que ça ne finisse pas si bien que ça, mais je ne m'attendais clairement pas à ce que l'auteur aille aussi loin.
Malgré ce petit côté moralisateur, qui est surtout du à la personnalité du personnage principal, et malgré quelques longueurs (et lourdeurs) dans le développement, j'ai au final bien aimé cette histoire, même si ce roman ne sera pas dans mon top 3 des livres de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          70
Les hommes ont épuisé la Terre. Plus de ressources, plus d'animaux, plus d'océans... L'espèce humaine parvient à subsister en mangeant des algues, et quelques rares légumes hors de prix. le soleil brule la peau, les derniers hommes se sont réfugiés au pole Nord, et ils souffrent de la chaleur.
La société est divisée en caste, les suants, les cracheurs, les pleureurs et les aspex, la caste supérieure, celle des dirigeants.
On sait que l'espèce humaine est amenée à mourir, le livre est conçu comme un grand compte à rebours. le point de vue alterne entre celui d'Astréa, une suante, et celui d'Océrian, un aspex déchu. Tout au long du roman, on suit leur quête au travers des cités-royaumes de Terra, on s'attache à ces jeunes personnages pas si différents, qui, accompagnés de leurs amis, pourraient peut-être contrer le destin des hommes.
Commenter  J’apprécie          70
Tout d'abord, je tiens à saluer le travail éditorial sur ce roman. La couverture est sublime. La bougie qui se consume un peu plus à chaque chapitre nous met direct dans l'ambiance, le temps est compté. Les différents noms d'espéces disparues en bas de pages nous rapelle à quel point l'être humain a fait déjà du mal à la Terre...
Concernant le roman en lui même, j'ai retrouvé avec plaisir la plume percutante de Victor Dixen. Ce roman est rempli de messages, réflexions pour nous rapeller qu' il est temps d'agir pour le bien de notre planète, qu' après il sera trop tard.
Concernant l'univers en lui même, j 'ai vraiment eu du mal à accrocher. On est certes dans un monde futuriste mais en même temps la civilisation a quelques choses d'antique par son système de caste et la place importante de la spiritualité dans l'organisation de cette socièté. Je pense que malheureusement, cela a eu une incidence sur ma lecture.
Au delà de ça, j'ai beacoup aimé les personnages d'Astréa et Océrian. Ce sont des personnages avec du caractère mais aussi chacun un passif douloureux. Ce qui les rends attachants.
On les suit donc dans leur épopée, leur dernier voyage et face à différents dilemmes.
J'ai aussi beaucoup aimé toute ces références littéraires présentes dans le roman.
En bref, cela reste une bonne lecture mais je m'attendais à mieux. Je pense que l'univers en lui même a pesé sur ma lecture.
Commenter  J’apprécie          70
Malgré quelques défauts, tenant notamment à une romance un peu bancale (mais faisant sens malgré tout) et à une certaine prévisibilité des évènements, j'ai été complètement embarquée dans cette histoire poignante et engagée! J'ai été emportée par la plume de l'auteur et par l'intrigue, et par ces messages certes alarmistes mais néanmoins puissants et poétiques.
Commenter  J’apprécie          60
« La planète brûle. Et nous regardons ailleurs » disaient Nicolas Hulot et Jacques Chirac. Extincta, c'est le récit des derniers humains sur la terre, alias Terra, dans un milieu hostile où l'avidité du pouvoir et de l'argent, la cupidité et l'orgueil font toujours place. Dans cette vie infernale, astrea, ocerian et leurs compagnons de route, armés de courage, relèvent la tête, comprennent la richesse des mots et de la poésie, et parcourent leur chemin pour rejoindre l'Ailleurs.
Commenter  J’apprécie          60





Lecteurs (1357) Voir plus




{* *}