AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Extincta (79)

Margane avait raison : parfois, quand parlaient les yeux et chantaient les cœurs, les langues pouvaient se taire.
Commenter  J’apprécie          120
« Les humains de l’ancien temps -comme tu dis- auraient pu stopper ce que tu appelles le Grand Effondrement - et que moi je nomme l’effondrement écologique - il y a bien longtemps, avant qu’il soit trop tard. Au XXIème siècle, les Terriens avaient à la fois les outils scientifiques nécessaires pour comprendre le phénomène qu’ils avaient eux-mêmes déclenché, et les moyens techniques de trouver une solution. Mais ils n’ont pas saisi cette chance. Ils n’ont pas réagi suffisamment aux mises en garde : le recul des glaciers de Patagonie et l’assèchement de la mer d’Aral, l’effondrement des colonies d’abeilles et l’étouffement de la faune marine dans les débris de plastique, l’incendie de la forêt amazonienne et l’invasion des algues vertes. Sans prendre véritablement la mesure de ces avertissements, ils ont continué à utiliser les énergies fossiles, à arroser la terre de pesticides, à déforester les poumons de la planète. Les canicules à répétition et les pénuries d’eau, l’extinction massive des espèces et les migrations climatiques, qui auraient dû les unir, n’ont fait qu’accroître leurs divisions. Ils se sont montrés incapables de faire front commun pour prendre les décisions drastiques qui auraient pu sauver leur propre espèce… qui auraient pu vous préserver, vous, leurs lointains descendants. La libération massive des hydrates de méthane de l’océan Arctique, en train d’embraser le Svalbard au moment où je vous parle, n’est que la conséquence ultime du réchauffement qu’ils ont déclenché il y a des siècles de cela. Cette bombe à retardement, c’est eux qui l’ont posée. »
Commenter  J’apprécie          110
"Tu m'as demandé hier à quoi cela servait de vivre, si c'était pour toujours reproduire les erreurs du passé. Je crois que cela sert à espérer. Parce qu'il y a toujours une petite possibilité de corriger ces erreurs ; il y a toujours une chance infime de se libérer du passé. Il existe mille raisons de désespérer de notre espèce, mais sa capacité d'amour les rachètes toutes, puisqu'elle nous permet d'espérer."

-Astréa
Commenter  J’apprécie          110
Le monde qu'elle laissa derrière elle en partant n'avait rien de commun avec celui qu'elle avait découvert en venant au jour. Des forêts profondes d'où étaient descendus les ancêtres des humains, ne restaient que des touffes éparses au milieu d'un désert brûlant. Des rivières et des lacs où ils s'étaient abreuvés, ne demeuraient que des lits creux et secs. En érigeant des cités à léchelle des géants qu'ils croyaient être, ils avaient levé des tempêtes plus colossales encore, dont les vents avaient fini par les terrasser. Après avoir acculé toutes les autres espèces vivantes aux confins du globe, ils avaient à leur tour été refoulés aux marges d'une Terre transformée en étuve.
Commenter  J’apprécie          100
- Terra offre généreusement ses ressources à tous ses enfants, humains y compris : c'est l'excès seul qui constitue son crime.

-Hippocampos
Commenter  J’apprécie          100
"(...) Il m'a fallu longtemps pour le comprendre, et je suis partie de loin, mais je sais aujourd'hui qu'aucun humain ne vaut moins qu'un autre.

-Astréa
Commenter  J’apprécie          90
"Toutes ces années à te côtoyer, c'était doux et c'était douloureux. Ça a nacré mes nuits. Ça a satiné ma musique. Ça m'a faite telle que je suis aujourd'hui.

-Margane
Commenter  J’apprécie          80
- Tu es la pire chose qui me soit arrivée. Mais aussi la meilleure.

-Margane
Commenter  J’apprécie          80
"La poésie, c'est un moyen magique de voyager sans bouger ! reprit Hippocampos avec passion. C'est une prophétie du réel, capable d'ouvrir les portes de la perception !
Commenter  J’apprécie          80
- (...) Vois-tu, la connaissance du monde ne prend pas seulement la forme de litanies savantes. Parfois, une pensée, une impression, une formule en révèlent davantage sur le mystère de la vie et de la mort que des traités entiers. Jadis, on appelait cela littérature.

-Hippocampos
Commenter  J’apprécie          80







    Lecteurs (1358) Voir plus




    {* *}