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4,09

sur 495 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Coup de ❤️❤️❤️

📚 : L'espèce humaine disparaîtra dans 255 heures.
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées, le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes. Les Derniers Humains se sont réfugiés dans les Dernières Terres : un archipel rocailleux surgi des glaces, où ils survivent dans des cités-royaumes éparses. Accaparés par la lutte pour les maigres ressources, ils ignorent que l'ultime cataclysme est sur le point de balayer ce qu'il reste de l'espèce Homo sapiens.
La dernière histoire d'amour s'écrira en lettres de feu.
Née dans les bas-fonds de Viridienne, la cité-royaume pourrisante envahie d'algues. Astréa rêvait de se consacrer toute entière au culte de Terra. Mais sa foi vacille le jour où son frère est accusé de sacrilège et condamné à mort.
Élevé derrière les remparts du castel, le prince Océrian était né pour régner. Mais un mystérieux accident lui arrache sa jambe et son honneur, l'écartant à jamais de la ligne de succession.
La flamme brûle plus fort juste avant de s'éteindre.

@victordixen a réussi à inventer tout un univers incroyable et qui peut faire peur tellement il serait cohérent avec un futur possible si le monde continue à avancer dans la voie dans laquelle il est engagé.

C'est un roman engagé qui nous parle d'écologie, de respect de la vie, de valeurs mais aussi d'amour et d'amitié. On ne tombe jamais dans le trop ni dans les reproches.

Les personnages ont tous chacun leur personnalité propre et complexe. Ils évoluent tout au long du récit, cela se sent très fort pour Astréa d'ailleurs. Les différentes dynamiques du groupe changent et évoluent et c'est très intéressant à lire surtout quand ils découvrent des choses auxquelles ils ne s'attendent pas ou qu'ils en apprennent plus sur le passé.

J'aime énormément la plume de Victor Dixen car elle est très fluide, limite chantante. Au bout d'un moment, on a même plus l'impression de lire mais d'être totalement perdu dans le roman.

En plus, la couverture du livre est magnifiquement bien travaillé et donne envie d'être caressée. Tout au long des pages, se trouvent les noms des animaux déjà éteint ou en voie d'extinction. La première page de chaque chapitre est très belle et j'adore l'idée de la bougie même si je m'en suis rendue compte qu'à la fin. Les cartes sont magnifiques aussi.

Encore un très beau roman de Dixen !
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Un excellent moment passé ici, avec cette oeuvre, j'ai adoré les personnages surtout Astréa et Sépien à vrai dire que je trouvais beaucoup plus vrais et complets que les autres. L'histoire qui est livrée ici est un monde en fin de vie, Terra se meurt et j'ai trouvé ça génial, en plus d'etre un message pour nous, il a été parfaitement éxécuté.
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Je dois le dire, j'ai eu un tout petit peu de mal à entrer dans ce roman. Mais comme pour moi Dixen, c'est du solide, j'ai persévéré. C'est que l'auteur nous emmène dans un monde étrange, à la fois familier et autre. Il le situe après une grande catastrophe, qui a vu l'effondrement d'un monde terracide.
Donc d'emblée de jeu, le tableau est planté: c'est de catastrophe climatique qu'il est question et d'extinction de masse. Nous sommes donc dans un monde situé dans l'archipel de Svalbard, du moins c'est ainsi qu'on l'appelle aujour'dhui. Là y règne plusieurs royaume qui survivent grâce à un système de castes très rigide et au prix de grands sacrifices pour ceux qui sont en bas de l'échelle sociale: les Suants.
Nous suivons deux personnages en particulier: Astréa, une suante qui se destine à devenir Pleurante, la caste sacerdotale. Celle qui voue sa vie à Terra, la déesse-mère. L'autre personnage est Océrian, prince héritier du royaume, un apex, c'est-à-dire la classe dominante. Rien donc ne les prédestinent à se rencontrer.
Au début de chaque chapitre, une chandelle allumée. Elle diminue au fur et à mesure de l'avancée du livre. Elle signifie le temps qui reste à l'humanité avant son extinction.
Je dois dire que c'est assez captivant... et désolant car on a vraiment l'impression que les humains n'apprennent décidément pas de leurs erreurs.
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Astréa est dévouée à son rôle de suante pour participer à régénérer Terra, là où les Derniers Humains se sont réfugiés après le Grand Effondrement. Océrian est un prince delaissé à cause de son handicap. Leurs destins vont se croiser. Il ne reste pourtant que 255 heures à l'espèce humaine avant de disparaître.

Quel roman ! J'ai adoré ! le monde désolé qu'a créé Victor Dixen pour montrer ce que pourrait devenir la Terre si nous ne réagissons pas fait froid dans le dos.

L'histoire, pleine de rebondissements et d'action m'a beaucoup plu. Aussi la romance ne parasite pas l'intrigue, elle l'accompagne. Et ce ne sont que les grandes lignes, car les détails sont impressionnants : la bougie qui se consume égrenant le temps avant la fin, les noms d'espèces disparues en bas de page, les clins d'oeil aux autres livres de M. Dixen...

J'ai été très émue aussi de l'usage prophétique qui est fait de la poésie. D'autant que la plupart des extraits proviennent de mon poète préféré !

Le discours du récit n'est pas culpabilisant mais vise clairement à donner un sursaut. Nous devons agir car ensuite il sera trop tard : nous lisons un roman d'anticipation des catastrophes écologiques qui ont déja commencé à se produire.

Et cette fin !!!! Stressante avec la bougie qui fond et les chapitres qui s'accélèrent !

Mon seul petit point de regret est que je ne me suis pas trop attachée a Astréa. Plutôt à Océrian et Margane, plus touchant, moins sûrs d'eux.

Et mention spéciale à cette magnifique couverture !
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J'ai été captivé par ce roman à la fois apocalyptique et post-apocalyptique, cette ambiance ambivalente entre deux fins du monde, et cette belle écriture, fluide, qui nous plonge dans les arcanes d'une histoire passionnante.
Les références aux Fleurs du Mal de Charles Baudelaire m'ont régalé. L'auteur fait la part belle à la poésie, au rêve et à l'art dans ce monde impitoyable.
J'ai apprécié la romance tumultueuse entre Astréa et Océrian que tout sépare. Les castes décrites dans cette atmosphère moyenâgeuse sont très délimitées. Par conséquent, de nombreux personnages frôlent le cliché, mais l'auteur s'en tire plutôt bien grâce à une intrigue riche et palpitante.
La rencontre avec l'oracle m'a fasciné. L'apparition d'une technologie futuriste dans un décor antique est bluffante.
J'ai douté à l'approche de la Ville-Nouvelle de Flamboyante et de ses machines infernales.
J'ai frémi avec chacun des protagonistes, chaque fois que leurs idéaux s'écroulaient, chaque fois qu'ils affrontaient la vérité douloureuse d'une société imparfaite, chaque fois qu'ils bravaient les interdits, pour sauver leurs proches, ou pire, pour asseoir leur pouvoir.
J'ai été touché par l'effondrement de leurs croyances ancestrales, la prise de conscience factuelle du monde imparfait qui se cache derrière les légendes.
J'ai assisté avec tristesse aux luttes finales, sanglantes, animales, quand l'instinct de survie efface toute solidarité. J'aurais peut-être aimé une fin plus digne, plus humaine. L'auteur l'a voulue cruelle, brutale. Plus réaliste sûrement.
L'histoire des humains se renouvelle sans cesse, comme une boucle infinie de survies et de guerres. La question se pose : l'humanité mérite-t-elle d'être sauvée ? Oui, pour la beauté et l'amour qu'elle dégage malgré tout. Tel est le fond du message, un message empreint d'écologie, de diversité, de persévérance, de respect, mais tellement pessimiste sur notre futur.
Lien : https://www.pascific.fr/2019..
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Alors, pour vous resituer, j'ai lu tous les Phobos, tous les Vampypia, la BD Vampyria (cf mon avis plus loin), Cogito et enfin, Extincta. Bref, quand je dis que Extincta est mon préféré de l'auteur, j'ai matière à comparer !

Comme dans chaque livre écrit pas l'auteur, on plonge dans un univers super bien travaillé, écrit et fourni. C'est sûrement ce que j'adore avec Vivi, ses univers, son worldbuilding. Extincta n'échappe pas à la règle : dans un (pas si) lointain futur, les Derniers Humains, survivants du réchauffement climatique, sont organisés en une société de castes, prêchent un culte voué à la Terre et tentent de ressusciter la vie sur la planète. Bonus : y'a PLUSIEURS cartes.

Le livre est fort centré sur la thématique des conséquences du réchauffement climatique et des espèces animales éteintes. Je trouve que l'auteur la traite très bien, non pas de façon moralisatrice, mais plutôt dans la nostalgie (le regret beaucoup). On en ressort avec un sentiment doux-amer, surtout au vu de la situation actuelle (perso, c'est une thématique qui me touche énormément).

Vous me connaissez, j'ai souvent du mal à m'attacher aux héroïnes de l'auteur (elles me soulent). Ici, le livre m'a paru plus mature dans son ensemble et j'ai vraiment apprécié les protagonistes. Est-ce que ça a un lien avec le fait que ce livre-ci soit écrit à la 3e personne ? Oui, peut-être.

Comme toujours, la pluie de Vivi est ultra fluide, et le livre se dévore. Un vrai page turner ! Qui plus est, le livre est un bel objet : la couverture, les cartes, les dessins et autres détails éditoriaux que vous découvrirez en le lisant.

! ATTENTION ! Avec la sortie prochaine de la version poche, le côté « dernière histoire d'amour de l'humanité » est mis en avant. Vous savez que je déteste la romance et justement, ici je l'ai pas trouvée centrale du tout, ça m'a pas marquée ni dérangée. Bref, si vous vous attendez à de la romance, vous serez peut-être déçu.e.s…
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Mon coup de coeur pendant le premier confinement, j'étais très heureuse de l'avoir. C'est une super lecture d'anticipation. le design de la couverture est excellent et j'ai adoré voir cette bougie fondre au fil des pages. Cette tension avec ce compte à rebours insoutenable. Vouloir savoir plus que tout comment l'humanité et l'espèce humaine va s'éteindre pour toujours.

J'ai apprécié l'alternance des points de vue entre Astréa et Océrian.
L'univers entre son fonctionnement géopolitique et religieux.
La bougie qui fond au fil des pages
La puissance de son engagement écologique

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Alors déjà la couverture oui des deux pouces !!! Elle donne vraiment envie de lire ce livre

L univers est super et on d y plonge vraiment facilement j adore l idée de la bougie qui compte les heures c est angoissant au possible ! J'aime beaucoup le personnage d astrea . l'évolution entre la relation des deux personnages principaux est vraiment intéressante mais même si toute l'histoire est passionnante , émouvante et tout ce que vous voudrez la fin est …..

Une des meilleures que j ai jamais vu ! On sait que ce n est pas une saga alors c est d autant plus cruel de la part de mon auteur préféré de faire ça ! Je n en dirait pas plus pour ne pas vous spoiler mais lisez le . Vraiment .
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Mais... Juste Woaw. J'ai adoré ce roman, vraiment. Un méga coup de coeur, c'est sûrement une de mes meilleures lectures de 2021 même si nous sommes qu'en avril.
Victor Dixen nous a fait voyager, dans le futur, avec Astréa et Océrian. Une époque où il n'y a presque plus d'animaux, où les Derniers Humains sont séparés : les suants, les crachants, les pleurants, les soignants et les apexs.
Océrian est pour moi, le meilleur personnage du roman avec son courage, sa sensibilité, ses doutes et sa détermination qu'il partage avec Astréa.
C'est une très très belle histoire, j'en ai pleuré (beaucoup).
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J'aime beaucoup l'univers dans lequel nous emmène Victor Dixen. La fantasy et l'imagination des auteurs me fascineront toujours.
On s'attache très vite aux personnages que l'on suit fébrilement dans ce périple. On a peur, on espère...
Nous sommes mis face à nos comportements exécrables, qui détruisent notre planète. Tout comme pour Elle est le vent furieux, Extincta nous fait réfléchir. D'ailleurs cette histoire me poursuivra longtemps, je n'en doute pas.
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