AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 1018 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aïe aïe aïe ! Je voulais tellement aimer ce livre et pff... grosse déception !

Faut dire que je n'avais pas aimé Toute la lumière que nous ne pouvons voir ! Mais, au vu des beaux avis des amis que je suis et que j'estime sur Babelio, je fondais de grands espoirs sur cette lecture...

Mais voilà... Je ne retrouve pas ce que j'aime en littérature dans l'écriture d'Anthony Doerr :  pas de style, une histoire chewing-gum qui s'étire à n'en plus finir et où le seul revirement intéressant arrive à 100 pages de la fin (gros soupir) !

Si La cité des nuages et des oiseaux n'était pas un livre pour moi ce ne sera pas le cas pour d'autres lecteurs.trices... aussi je vous invite à vous faire votre propre avis ;)
Commenter  J’apprécie          223
Les « Merveilles d'au-delà de Thulé » d'Antoine Diogène inspirent cette mosaïque quelque peu nébuleuse qui fourmille de personnages, d'époques et de lieux : dans l'ordre chronologique — que l'auteur ne suit pas —, la Thessalie antique, le siège de Constantinople vu du côté byzantin et ottoman, la frontière chinoise pendant la guerre de Corée, une ville de l'Idaho contemporain visitée à plusieurs années de distance, et un vaisseau spatial fuyant la terre pour un interminable voyage. L'auteur joue savamment des contrastes : jeunes personnages et fin des mondes, culte des livres et destruction des bibliothèques, ravissement de la nature et désastres écologiques, progrès techniques et guerres, amour filial et parents désespérés. L'imaginaire est superbe, la précision documentaire impeccable, le luxe descriptif séduisant, mais la longueur et la virtuosité agacent. La pulvérisation de l'action sous les murs de Constantinople, dans le vaisseau confiné ou la bibliothèque attaquée finit par désamorcer l'émotion.

Bref un livre virtuose et peu attachant, sous-titré "chef-d'oeuvre" par Albin Michel, orné en quatrième de couverture du regard hypnotique et du sourire indéfinissable de l'auteur. On imagine Doerr composant son roman puis le recomposant après l'avoir démembré, s'aidant de notes, de calendriers ou de cartes puis supprimant tout index pour laisser le lecteur avec trois ou quatre niveaux de chapitres, coupés des extraits d'un roman archaïque. On sait depuis l'Arioste que la complexité ne garantit pas le génie d'un roman à système. N'est pas qui veut Perec, Boulgakov ou Cabré.
Commenter  J’apprécie          170
" Un chef d'oeuvre". le bandeau promotionnel cerclant ce pavé littéraire d'un rouge catégorique était plus qu'alléchant, et après lecture de nombreuses critiques sur Babelio qui allaient dans le sens de cet argument de vente (très subjectif), je me suis lancée avec avidité dans la lecture de ce qui allait devenir, c'était écrit d'avance, c'était sûr, un gros coup de coeur littéraire. Eh bien non ! Que je suis déçue ! Je m'attendais à être emportée par la multiplicité de ces destins, à vibrer à la lecture de ce que de nombreux lecteurs ont qualifié d'ouvrage hors norme mais après un premier tiers qui m'a emballée, je me suis vite lassée de la construction narrative qui conduit le lecteur, comme s'il traversait les portes du temps, du XV ème siècle à une ère futuriste où les quelques survivants de l'Humanité naviguent dans un vaisseau spatial. C'est trop ! Trop de chapitres courts et de puzzle temporel qui donnent à ce récit l'allure d'un patchwork décousu, trop de descriptions pesantes qui alourdissent la narration et nuisent à l'intérêt qu'on lui porte. Si l'hymne à la lecture, au pouvoir du texte est un thème qui me parle, il m'a semblé que Doerr s'était ici retrouvé un peu dépassé par l'ampleur de son ouvrage, par la dimension métatextuelle qu'il voulait lui donner et cela m'a ennuyée. A partir de la 200eme et quelques pages, ma concentration s'est étiolée, laissant place à une lecture en diagonale pour finir en lecture "sèche-cheveux" ( je vous laisse visualiser le souffle faisant tourner les pages ). C'est dommage et vu que la lecture est devenue un plaisir quasi luxueux, je regrette d'autant plus amèrement mon achat, mais bon ça fait partie du jeu de la découverte. En tout cas, puisqu'il est question dans ce récit de littérature qui traverse le temps, je conclurai en affirmant que cet ouvrage ne s'inscrira que dans ma mémoire à court terme.
Commenter  J’apprécie          161
Qu ecrire de plus apres toutes ces critiques et la médiatisation de ce livre.
Au début de la lecture il est nécessaire d d'etre très concentré car nous faisons connaissance des nombreux personnages et des époques dans lesquelles va etre traitée l l'histoire
Le roman est un bon pavé qui se lit rapidement tant est grand le suspens
L originalite relier les époques avec,? je vous laisse découvrir
Commenter  J’apprécie          90
Tout part d'une idée intéressante : un livre qui lierait le destin de plusieurs personnes dans le passé, le présent et le futur.

Une idée donc intéressante, mais une réalisation qui m'a rendue perplexe, principalement par ce choix de morceler autant le récit de tous les personnages. On alterne trop souvent entre les 2 personnages de présent + celle du futur et les 2 personnages du passé ce qui rend parfois les wagons difficile à rattacher. En plus de ça, chaque “parties” commencent avec un extrait du livre, livre dont je n'ai jamais réussi à comprendre l'histoire puisqu'elle est encore plus découpée que l'histoire des personnages et qu'il se passe donc beaucoup de choses entre deux passages (sans compter les passages où il manque des mots…).

J'aurais aimé m'attacher plus aux personnages et m'imprégner réellement de leurs histoires mais la narration m'en a empêché, et c'est assez frustrant pour être honnête. Finalement, il n'y a qu'un personnage, Zeno, auquel j'ai vraiment adhéré parce que son histoire me parlait le plus. C'est le personnage du futur qui m'a finalement le moins apporté : elle même n'y est pour rien, elle est plutôt agréable à suivre mais le déroulement de son histoire et sa conclusion ne m'ont pas du tout plu et je n'ai absolument pas compris le choix de l'auteur. J'ai failli réussir à adhérer aux personnages du passé par leurs histoires, surtout au début de l'ouvrage, mais finalement, j'ai perdu l'intérêt parce que les points qui m'intéressaient le plus ont été occultés.

Peut-être ai-je trop entrecoupé ma lecture, peut-être n'ai-je tout simplement pas été entraînée par la narration et le rythme. Je voulais vraiment aimer ce roman mais, c'est un sentiment mitigé qu'il me laisse.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          50
Cette oeuvre est poétique, complexe et bien écrite ou traduite. J'ai aimé entendre la mélodie des mots, je l'ai écouté en audio.
Par contre, j'ai eu de la peine à me retrouver dans ces différentes histoires et époques. D'habitude, j'aime bien les romans chorals avec différentes temporalités mais dans celui.ci, je n'ai certainement pas tout compris. le mélange des genres, ce n'est pas trop pour moi.
Au début, je devais m'accrocher et me concentrer, puis j'ai lâché prise, j'ai juste entendu la musique des mots et tout s'est imbriqué.
Mon avis sera donc mitigé. Je ne partage pas l'enthousiasme des la majorité des lecteurs mais je pense que l'auteur mérite d'être lu. Je vais lire un autre titre pour me faire une idée plus positive.
Commenter  J’apprécie          40
Un livre sympathique, malheureusement trop long et assez inégal selon les récits.

Une bonne lecture cependant mais qui ne peut pour moi être qualifié de chef d'oeuvre. La forme de la narration ne m'a pas paru particulièrement originale les récits en ping pong temporel étant tout de même assez fréquents.

Il en ressort que l'auteur semble être une âme douce et sensible qu'il a réussi à incorporer dans son ouvrage.
Commenter  J’apprécie          40
Cinq destins sont racontés au travers des époques, chacun étant lié à un même livre datant de la Grèce Antique. On passera au cours de ces 700 pages par Constantinople, les camps de prisonniers de la guerre de Corée, la bibliothèque municipale d'une petite bourgade américaine ou encore un vaisseau spatial aux confins de l'univers.
Tout cela laisse présager bien des aventures autour de la thématique de la transmission du savoir et de la puissance de la littérature. Et puis, c'est UN CHEF D'OeUVRE, c'est marqué en gros sur la couv.

La force du livre, c'est effectivement de réunir ces 5 personnages si différents autour d'une oeuvre méconnue bien plus vieille qu'eux. Ça donne une vue d'ensemble assez vertigineuse et ambitieuse sur des siècles de littérature et sur la façon dont elle nous connecte dans le temps et dans l'espace. L'écriture de Doerr est agréable qui plus est.

La faiblesse, c'est de mettre 700 pages à y parvenir. C'est surement le mal de notre époque de vouloir faire des choses si longues (en littérature comme au cinéma d'ailleurs). le livre s'encombre de sujets annexes comme l'écologie, dont j'ai du mal à voir la pertinence dans le récit, à part pour y inclure un sujet d'actualité. Surtout, le rythme est d'une lenteur infinie. Les chapitres sont courts et se penchent plus sur le ressenti des protagonistes que sur leurs faits et gestes, et donc la moindre action entreprise s'étirera sur plusieurs chapitres. . Si ce découpage est prenant quand il se passe des choses, il est juste lassant quand il ne s'y passe rien. La scène principale dans la bibliothèque s'étire ainsi sur tout le récit, et j'y ai perdu patience/concentration/intérêt, d'autant plus qu'on comprend assez vite où va nous mener ce voyage.

C'est un beau livre à n'en pas douter, mais dans lequel je ne suis pas rentré, et que je ne rangerais pas dans ma catégorie "UN CHEF D'OeUVRE".
Commenter  J’apprécie          40
Encensé par la critique et affublé d'un bordereau qualifiant le roman de chef-d'oeuvre, c'est donc avec une certaine excitation que je me suis plongée dans la lecture de ce petit pavé.
Je n'irai pas dire grande déception car j'ai trouvé tout de même l'idée du roman audacieuse mais j'ai peiné à aller au bout du roman.
On découvre cinq histoires à travers différentes époques liées entre elle par un livre ancien datant de la Grèce antique.
J'ai apprécié les personnages et l'histoire mais je lui ai trouvé quelques longueurs et les aller-retours incessants entre les époques et les personnages m'ont parfois un peu lassé.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai fini la lecture de ce livre en espagnol, il n'y a pas encore de version en français. Mon avis est mitigé car d'une part je me suis senti dans un ping pong dans le temps. Plusieurs histoires en des différentes époques font cet effet. J'aurais abandonné en cours de route mais la plume de Doerr est excellente. Sinon, il s'agit d'un livre sans doute à lire pour ceux qui aiment les histoires de voyage dans le temps et des classiques grecs. Particulièrement, je n'aime pas les livres historiques et ces allées et revenir dans le temps ne m'ont pas permis de tout comprendre. Je suis arrivée à la fin grandiose et là, je me suis dit qu'il a valu la peine arriver à la fin. Cependant, plusieurs doutes restent dans ma tête mais tant pis, je ne lirai surtout pas une deuxième fois. Sans doute pour moi, le personnage le plus attachant est Konstanz.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (3095) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4896 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}