La maison en papier de l'Argentin
Carlos Maria Dominguez est un livre étonnant, même s'il véhicule cette idée que d'une manière ou d'une autre, les livres sont dangereux pour qui les aime vraiment et ne peut vivre sans les côtoyer au quotidien.
Parce qu'un professeur d'université a ouvert un paquet destiné à sa collègue heurtée mortellement par une voiture alors qu'elle lisait des
poèmes d'
Emily Dickinson, celui-ci contenant une édition de la ligne d'ombre de
Joseph Conrad enduite de ciment, il ne pourra dormir que quand il aura expliqué la provenance de celui-ci, décidé à le remettre à son expéditeur, puisque la destinatrice est décédée. Il quittera donc Londres pour Buenos Aires, où il rencontrera d'étonnants bibliophiles. Puis il ira à la recherche d'un autre bibliophile, celui-là même qui a posté le paquet.
En dire plus ce serait brûler de bien belles pages d'écriture et éteindre la passion de ces personnages hors de commun. Et tant pis si les livres sont dangereux.
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