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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Premier recueil de poésie pour celui qui chante depuis 30 ans.
Dominique A nous livre des textes sur le "présent impossible" comme s'il essayait de capturer l'instant. Ecrire pour prolonger le temps ?

Il évoque des lieux, un cercle, une ville détruite, une petite maison, le carrelage, le chat qui dort paisiblement, qui apaise face à la vie trépidante.

Nostalgie ! Un coup d'oeil dans le rétroviseur, le vide de nos vies, le temps qui passe.

Edmond Baudoin l'accompagne et met en image 3 jolis textes :

- La tristesse des villes imprime sur les gens dont la tristesse imprime sur les villes.
- Chaque page tournée c'est souvent pour toujours.
- J'ai chaque jour une idée plus nette de ce qui se perd en chemin.

L'écriture ! Il porte un poème, l'espoir, écrire, exister, laisser venir, écrire dans l'espoir d'un partage. Ecrire tout le temps, n'importe où, écrire entre les lignes. Ecrire tout simplement sans essayer de comprendre. Créer, exister.

C'est beau, à découvrir.
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Avoir un coup de coeur pour une maison, pour son carrelage, la vue sur mer à l'étage, y entrer à pas de loup comme dans l'oeuvre intimiste du délicat auteur-compositeur. Dominique A nous offre ses poèmes. Ils évoquent des souvenirs comme ceux que peut receler une maison, empreints de brume, de nostalgie ; ils évoquent l'écriture, les retours impossibles ; ils sont un pas de côté, un regard d'artiste posé avec douceur, parfois ironie, sur la société, sur ses semblables, sur l'époque, sur un chat, sur les oiseaux, les paysages de campagne ou celui de villes tristes – La tristesse des villes imprime sur les gens dont la tristesse imprime les villes. Il est touchant lorsqu'il dit écrire comme un enfant et nous fait ici découvrir un peu plus son univers. Ce recueil de poèmes est comme une parenthèse partagée avec un ami, dans les rues d'une ville où nous errions plus jeunes, une ville triste que nous rêvions de quitter ou une ville où, étudiant, nous refaisions le monde, nous traînions dans un café ou dans les librairies.
Et hop, dans mon sac avec le Déversoir d'Arthur et Les Ronces de Cécile. J'aimais ses chansons, j'aime sa poésie. Comme Dominique, mon sac est rempli de livres, promesses de jolis vagabondages.

Le carrelage

La première chose que j'ai vue
c'est le carrelage
motif à trois couleurs
traçant le chemin
jusqu'à l'escalier

Je suis monté

et je suis resté en arrêt
à l'étage
face à l'eau qui s'étalait

J'ai pensé c'est l'endroit
pour mettre un crochet
aux années

Je suis redescendu
et j'ai marché lentement
sur le carrelage
pour l'habituer

Il a pris mes empreintes
pour mon retour
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