AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Aristophania tome 4 sur 4

Parnotte Joël (Autre)
EAN : 9782505089384
72 pages
Dargaud (28/01/2022)
3.99/5   73 notes
Résumé :
La révolte de Gédéon, le Roi banni, est en marche. La haine qui l’anime, et dans laquelle il puise la force de son Azur noir, est plus puissante que jamais. C’est justement cette haine, cette colère des opprimés, qui sera l’ingrédient principal de la grande révolution qu’il prépare à la Montagne rouge. En effet, Gédéon, gonflé de rancœur, est bien décidé à faire basculer l’histoire et à gagner la lutte perdue lors de la Commune de Paris… à cause de la Cour d’Azur et... >Voir plus
Que lire après Aristophania, tome 4 : La montagne rougeVoir plus
Shi, tome 1 : Au commencement était la colère... par Zidrou

Shi

Zidrou

4.09★ (1905)

6 tomes

Aristophania, tome 1 : Royaume d'Azur par Parnotte

Aristophania

Joël Parnotte

3.93★ (814)

4 tomes

Nottingham, tome 1 : La rançon du roi par Brugeas

Nottingham

Vincent Brugeas

3.96★ (304)

3 tomes

Le convoyeur, tome 1 : Nymphe par Roulot

Le convoyeur

Tristan Roulot

4.05★ (576)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 73 notes
5
4 avis
4
7 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
BD FANTASTIQUE / URBAN FANTASY.
Entre "Narnia" et "Star Wars" la fantasy s'empare de Victor Hugo et de Marcel Pagnol : comment ne pas trouver cela génial ? Et dans ce tome 4 qu'on aurait pu intitulé "Le Retour du Jedi" tellement la notion de rédemption est au centre du récit.
L'énergie de la Source Azur nous entoure et nous relie : elle est partout, elle englobe tout, et surtout, elle est en chacun de nous... Une fin magistrale pour une série de haute qualité ! Mais ce n'est pas la fin c'est le commencement. Car c'est désormais à ceux qui ont réconcilié les deux côtés de la Force de mener la lutte des classes par des nouveaux moyens, des moyens pacifiques…
Lien : https://www.portesdumultiver..
Commenter  J’apprécie          520
Fin de cette série en quatre étape, courte et intense.
Une fin positive, placée sous le signe de la rédemption. Décidément, le roi banni et Dark Vador ont des destins parallèles.
On ne peut pas dire qu'on assiste à un affrontement brutal, puissance contre puissance, entre l'Azur et l'Azur Noir. Il s'agit plutôt d'une victoire de l'empathie, de l'amour, sur la colère et la haine. En tout cas, cela est vrai pour le sort octroyé au roi banni, dont le plan peut provoquer des morts par dizaines de milliers, probablement pour aboutir à une dictature stalinienne. Une autre preuve de pardon est donnée lorsqu'on découvre qui est réellement Cayenne, l'aide bougon d'Aristophania, la dernière représentante de la cour d'Azur.
Les seconds couteaux du roi, eux, sont sacrifiables car irrécupérables. L'empathie a ses limites ; il faut un sacrifice au besoin de justice.

Xavier Dorison et Joël Parnotte ont créé, au sein des luttes sociales de la fin du XIXe et le début du XXe siècle, un univers fantastique extraordinaire, riche et coloré. Un univers qui reproduit les codes de grandes séries comme Star Wars, et en constitue une forme de variation remarquable.
Commenter  J’apprécie          262
Quelle tristesse, l'heure a sonné de dire adieu aux trois enfants et à la comtesse Aristophania. J'entame ce quatrième et dernier tome avec une certaine appréhension : comment va se clôturer cette incroyable histoire ?

Pour mémoire, l'intrigue s'articule autour du combat à mort entre deux visions du monde bien distinctes : d'un côté la Cour d'Azur – le camp des gentils qui se bat pour le bien -, de l'autre la Cour du Roi banni, qui n'hésite jamais à faire gicler le sang pour arriver à ses fins ! L'un des enjeux de la lutte entre ces deux factions : le contrôle de la source Aurore et son pouvoir. C'est violent, c'est glauque mais tellement addictif ! Une fois commencé, impossible de lâcher l'album, on est happé dans un tourbillon de haine et également d'amour contrarié !

Aristophania se déroule dans un monde magique, certes, totalement fantastique mais qui, en même temps, s'avère très réaliste et n'est pas sans nous rappeler des situations réelles… le duo Dorison/Parnotte nous entraine dans un monde d'une grande cruauté où la vie, loin d'être un conte de fée, est bien plutôt un conte macabre où l'on risque sa peau quotidiennement !

Cette série, c'est du grand art : si l'on se délecte du scénario, que dire des illustrations ? Les couleurs, souvent sombres, soulignent les évolutions du scénario et l'ambiance du récit ; les dessins, très travaillés, donnent véritablement vie aux personnages – sans exagérer, j'arrivais presque à sentir la puanteur des manants de la Cour du Roi banni !

Ce tome clôture donc une histoire complétement dingue, qui joue sur la corde sensible du lecteur. Et même si l'on peut sentir le dénouement arriver, cela n'est pas gênant. En tout cas, pour ma part, j'ai adhéré aux conclusions proposées par le scénariste !

Une série entre ombres et lumière que je vous recommande fortement !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
Commenter  J’apprécie          200
Franchement, une belle lecture, une belle aventure, c'est un beau scénario mais on peut faire un petit reproche de simplicité dans la profondeur de l'histoire avec un grand H. J'ai aimé qu'en conclusion l'extrémisme des bons et des méchants ne mène à rien, ne change rien. Bon, aussi je n'ai pas aimé cette idée qui revient dans toutes les histoires, que rien ne peut changer finalement, à moins d'avoir le pouvoir, la connaissance même si c'est un pouvoir d'azur de quelque chose de foncièrement beau. Seul, les initiés peuvent avoir l'azur, c'est un peu énervant ;-). Mais l'avantage de ce type de scénario mêlant histoire, société et « féerie » c'est qu'il raconte la vie des gens, de ceux qui tentent de faire changer la société. On ressent bien toute la sensibilité qu'a voulu donner le scénariste à ses personnages, et c'est réussi. Dorison est un grand scénariste épris de justice et d'humanité. La fin m'a un peu déçu, un peu trop rapide à mon gout.
Et le dessin est absolument superbe, le trait et les couleurs sont magnifique.Franchement, une belle lecture, une belle aventure, c'est un beau scénario mais on peut faire un petit reproche de simplicité dans la profondeur de l'histoire avec un grand H. J'ai aimé qu'en conclusion l'extrémisme des bons et des méchants ne mène à rien, ne change rien. Bon, aussi je n'ai pas aimé cette idée qui revient dans toutes les histoires, que rien ne peut changer finalement, à moins d'avoir le pouvoir, la connaissance même si c'est un pouvoir d'azur de quelque chose de foncièrement beau. Seul, les initiés peuvent avoir l'azur, c'est un peu énervant ;-). Mais l'avantage de ce type de scénario mêlant histoire, société et « féerie » c'est qu'il raconte la vie des gens, de ceux qui tentent de faire changer la société. On ressent bien toute la sensibilité qu'a voulu donner le scénariste à ses personnages, et c'est réussi. Dorison est un grand scénariste épris de justice et d'humanité. La fin m'a un peu déçu, un peu trop rapide à mon gout.
Et le dessin est absolument superbe, le trait et les couleurs sont magnifique.Franchement, une belle lecture, une belle aventure, c'est un beau scénario mais on peut faire un petit reproche de simplicité dans la profondeur de l'histoire avec un grand H. J'ai aimé qu'en conclusion l'extrémisme des bons et des méchants ne mène à rien, ne change rien. Bon, aussi je n'ai pas aimé cette idée qui revient dans toutes les histoires, que rien ne peut changer finalement, à moins d'avoir le pouvoir, la connaissance même si c'est un pouvoir d'azur de quelque chose de foncièrement beau. Seul, les initiés peuvent avoir l'azur, c'est un peu énervant ;-). Mais l'avantage de ce type de scénario mêlant histoire, société et « féerie » c'est qu'il raconte la vie des gens, de ceux qui tentent de faire changer la société. On ressent bien toute la sensibilité qu'a voulu donner le scénariste à ses personnages, et c'est réussi. Dorison est un grand scénariste épris de justice et d'humanité. La fin m'a un peu déçu, un peu trop rapide à mon gout.
Et le dessin est absolument superbe, le trait et les couleurs sont magnifique.
Commenter  J’apprécie          30
L'Azur sort du bois

Cette série venant à terme, il me semble qu'on peut en conclure que sans bouleverser le monde de la BD, elle est d'un excellent niveau et d'une grande cohérence.

On découvre dans ce dernier volume ce qui a poussé Gideon le Roi banni, à détourner le pouvoir de l'Azur à des fins révolutionnaires et ce qui nourrit sa haine envers ceux qui ont choisi de ne pas intervenir et notamment Aristophania, qui fut son épouse et la mère de son fils, tué pendant la Commune.

Les thèmes abordés dans ce récit sont relativement classiques s'agissant d'anges déchus, de bien et de mal ou de libre-arbitre. Pour autant, ils sont traités de façon élégante et intelligente, sans mièvrerie et les personnages ont une réelle épaisseur.

D'un côté, nous avons Gideon. Meurtri par les inégalités et les souffrances qu'il constate autour du lui, il devient l'exemple du révolté qui finit par modeler sa morale en justifiant tout au nom de la fin qu'il souhaite. Il entretient ainsi le paradoxe de vouloir le bonheur des gens malgré eux. Convaincu que la conscience du peuple n'est pas naturellement éveillée, il incarne le rôle classique des lider maximo, justifiant le sacrifice non sollicité des autres au motif qu'il y joint le sien.

De l'autre côté, se tiennent les tenants du pur Azur conduits par Aristophania. Alors qu'ils viennent enfin de découvrir la Source qui devait leur fournir un avantage décisif, ils se rendent compte de sa nature allégorique : la Source est en chacun de nous. Damned ! Avec ça, on est bien avancés...

La fin, plutôt convenue mais bien amenée, possède sa part de dramatisation. le Peuple ne se lancera pas dans une aventure révolutionnaire basée sur le sacrifice d'une partie d'entre eux. Mais leur situation de dominés ne changera pas non plus.

Au final, une histoire originale et bien construite, dans un univers de "féérie réaliste". Il faut souligner la qualité du dessin de Joël Parnotte qui a su passer de décors bucoliques enchanteurs, à des pages sombres dominées par des usines monstrueuses.

Une série digne d'intérêt.
Commenter  J’apprécie          50


critiques presse (3)
Sceneario
13 septembre 2022
C'est à une fin grandiose et réussie que nous invite Xavier Dorison dans ce dernier opus. Nous allons comprendre le pourquoi de cette confrontation entre le Roi Banni et Aristophania. Nous en apprendrons un peu plus sur Cayenne et nous verrons ce qu'il va advenir des trois enfants.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
02 mai 2022
La Montagne rouge clôture donc la série en beauté. Toutes les pistes développées dans les albums précédents y trouvent leur aboutissement et en quatre tomes les auteurs ont construit un univers qui se suffit à lui-même.
Lire la critique sur le site : Auracan
LigneClaire
07 février 2022
Une belle partition en Dorison majeur que Parnotte interprète avec un grand talent. [...] La fresque est enlevée, le récit plein d’astuces et de beaux sentiments, de monstres aussi.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Tu vas me cogner ? D’accord. Mais pense à garder des forces, parce que tu vas avoir du boulot si tu dois cogner tous ceux qui vont refuser ta « justice » et tes belles promesses !
Commenter  J’apprécie          170
- Tu as été courageux, fort et amoureux. Ça ne fait pas de toi quelqu’une de « mauvais »… Au mieux, un cœur tendre, au pire, un naïf.
Commenter  J’apprécie          140
Nul ne peut décider du sacrifice des autres sans être prêt à faire le sien.
Commenter  J’apprécie          183
Pour celui qui savait voir, tout le cosmos tenait dans un morceau de pain.
Commenter  J’apprécie          121
Si je me chauffe au soleil et que vous venez vous chauffez avec moi... il n'y aura pas moins de soleil pour autant.
Commenter  J’apprécie          70

Lire un extrait
Videos de Xavier Dorison (83) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Xavier Dorison
Undertaker 7
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus



Lecteurs (120) Voir plus



Quiz Voir plus

Le château des animaux

Comment s'appelle l'héroïne ?

Miss Bengalore
Miss France
Miss Dengalore

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Le château des animaux, tome 1 : Miss Bengalore de Xavier DorisonCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..