Et Dieu créa les Femens
Ayant acheté hier le dernier journal paru des aventuriers de l'Ether, je me suis résolue plutôt que de le lire, à regarder ce que mes étagères avaient d'Alex Alice (vous voyez la bibliothèque du disney la Belle et la Beste ? Ben voilà, chez moi c'est pareil. Enfin pour le décrépi, le reste il faut fermer les yeux et avoir beaucoup, beaucoup, d'imagination) (bref).
Quatrième de couverture, une rouquine coupe moderne et au corsage très ouvert... Soit. Nous sommes très loin de la bédé pour enfants.
On y retrouve les aventures d'un ersatz du Nom de la rose, le héros-inquisiteur ayant des faux airs du Guillaume de Baskerville du grand écran, accompagné pour la rime d'un Christian Slater en nichons. Oui voilà. Car comme le livre l'introduit, nous gardons céans, par souci de réalisme, le découpage de l'an du XIVème siècle mais la donzelle les seins au garde à vous en plein hiver (alors qu'un fort ou une cathédrale reste glacial même en pleine canicule) ça, ça ne dérange personne. On prend même le luxe de la faire se balader cul nul et courte chemise pour aller bouquiner dans une vieille ferme sous la neige (non, Sean Connery, n'enquête pas sur les démons du passé stouquette presqu'à l'air).
Bonbonbon. L'histoire, sous forme d'enquête d'un inquisiteur mal-venu (ooooh) après morts de moines suspectes (oh!) et histoire souillée par le Malin (re-oh!) garde son intérêt (Oh ! Oh ! Oh ! enfin... si on a lu Eco il y a longtemps) ; le dessin et découpage donnent une lecture très agréable.
Mais la femme à poil pour présenter une pub de dentifrice en guise de faire valoir (Adso a plus de saveur dans la version d'origine) (c'est dire) le long des cases me font mal à mes étoiles (deux), et de ce sexisme à ciel ouvert, mon coeur, à la lecture a eu plein de ratés.
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De beaux dessins mais une histoire assez difficile à cerner et une écriture dans les bulles pas toujours aisément déchiffrables.
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