Cool Killer

Le roman démarre par une note de l'auteur précisant qu'il s'inspire de la montée de la violence dans notre société et encore plus exacerbée par les réseaux sociaux et de la violence des hommes envers les femmes. Il souhaite que son roman et la direction qu'il prend ne soit que l'interprétation de sa peur paranoïaque et pas une réalité imminente.

Dès la première phrase, j'ai su que le roman allait me plaire ! Et dès la première scène où Alex, notre héros antisocial, cynique et qui déteste sa « pute de femme » (fin de citation) tue accidentellement quelque'un. Il réfléchit sur cet acte non-prémédité mais qui ne le dérange pas plus que ça et décide de détruire la société par la violence. Vu qu'elle ne connait que ça.

La note de l'auteur prend tout son sens car la violence est réellement en train d'exploser sur les réseaux et dans la rue. le cynisme d'Alexandre est jouissif et j'ai passé ma lecture à dire (mais nan, mais naaannnn). Une lecture express d'ailleurs car je n'arrivais pas à lâcher ce bouquin ! Je voulais absolument savoir comment il allait tourner et je n'ai pas été déçue !

Au final, ce roman est une excellente et triste (car réelle) critique de notre société. Et j'espère aussi que la fin est un gros délire parano de l'auteur (avec qui j'ai hâte de discuter sur un salon) par que sinon, c'est aussi flippant que le pire des épisodes de Black Mirror ! A lire !!
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Un livre qui m'a fait penser, étrangement, au Parfum de Suskind. Une espèce de folie collective qui atteint tous les individus non par les effluves d'une fragrance mais par l'addiction à internet. Cool Killer est le récit le plus effrayant de la manipulation des masses par les algorithmes des sociétés dominant internet, non pour vendre des produits, mais générer de la violence. Les premières pages sont d'un cynisme incroyable sur le fonctionnement de notre société et pourtant, elles évoquent, malheureusement, une triste réalité dans laquelle on se perçoit parfois.

Cool Killer est un réseau social très particulier et addictif, chacun y fantasme la mort de son prochain, et de la façon la plus horrible, autant se faire plaisir. C'est Alexandre Rose, ingénieur, qui le créé après avoir tué un inconnu. Sans préméditation, sans le faire exprès et sans être inquiété par la police, le crime parfait. Totalement stupéfié par ce fait divers, Alexandre Rose abandonne femme, enfants et travail pour s'atteler à son objectif ultime : élargir son champ de malfaisance à la planète entière.

Sébastien Douver signe un roman atypique, très addictif, qui nous interpelle sur notre niveau de manipulation par les réseaux. A l'heure de la multiplication des « influenceurs », nous sommes certainement incapable de mesurer notre total libre arbitre sur le choix d'un produit, une décision ou, plus grave, sur un vote national. Chacun, de son côté, se renvoie la balle sur l'aspect manipulation et Sébastien Dourver en pointe le danger à son paroxysme. A lire absolument.

Alexandre Rose est ingénieur à Qtulu, une grande boîte spécialisée dans l'information et de la récupération de données sur le net.
Il mène une vie simple, entouré de sa femme et ses deux enfants mais Alexandre est un homme blasé. Il évolue dans une société qui le dégoute et un entourage qu'il méprise.
Un matin, en allant au bureau, il croise sur le trottoir un homme sur une trottinette à vive allure. Un petit coup d'épaule discret et voilà les portes d'un champ des possibles ouvertes.
En s'appuyant sur son réseau, les outils modernes et ses compétences d'ingénieur, Alexandre va « renverser le jeu et détruire la société par ce qu'elle a de pire : la violence »

Comme beaucoup l'ont dit, Cool Killer est réellement inclassable. Il est à la fois thriller, satire et roman noir.
L'intrigue s'installe au fil des pages dans une plume à l'image du narrateur (qui n'est autre qu'Alexandre Rose), cynique, audacieuse et brute (voire brutale).
Le ton est corrosif, froid et sans langue de bois pour dénoncer les nombreux travers et dérives de notre société. La réflexion est poussée à l'extrême ; dans un monde obnubilé par les réseaux sociaux, abreuvé par les médias et outillé de nouvelles technologies, faire du mal et assouvir ses envies les plus abjectes est facilement réalisable.

Un roman déjanté, original, horrible et délicieux, très incorrect, insolent, en bref, il est EXCELLENT !

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Aujourd'hui, je vous parle d'un abandon. Pourtant, j'aurais vraiment aimé apprécier cette lecture…

Ce livre, c'est un OVNI. Une critique de notre société capitaliste, de l'être humain en ce qu'il a de plus sombre. Une vérité sur les médias, l'info en continu, les réseaux sociaux. Une plume provocatrice, un humour noir et corrosif, des phrases qui s'opposent littéralement au politiquement correct.

Ce que l'auteur a voulu dénoncer, je le comprends. Il met le doigt sur l'hypocrisie ambiante et à laquelle nous courbons tous le dos à un moment ou à un autre. Quel est le problème alors ? le personnage principal…

Le porte-parole qui dénonce toute cette mascarade, c'est Alexandre Rose. Il fait partie du système. Ingénieur brillant, il a avalé toutes les couleuvres qu'on lui présentait. Jusqu'à l'overdose. Jusqu'au jour où il décide de renverser le jeu et de détruire la société par ce qu'elle a de pire : la violence.

Ce petit passage vous donnera une idée du coco : « À la maison, ma pute de bonne femme m'attendait. Son petit sourire et sa fausse empathie cachaient mal son vrai désir de grosse voyeuse. »

Bref, imbuvable ce mec.

Bien que les idées soient bonnes, les sujets importants, les réflexions utiles, ce personnage - minable misogyne frustré - m'a empêché d'aller plus loin. Mes nerfs n'auraient pas supporté. Une réaction épidermique qui pourrait traduire un certain talent chez l'auteur dans le travail de ses personnages.

Soit. Ne vous arrêtez pas à mon avis car ce bouquin dénote et a le mérite de dire des choses intéressantes. Et puis peut-être que vous adorerez détester ce Alex Rose, même si moi je ne l'ai que détesté (beaucoup) !

Un texte complètement déjanté, décalé, cynique, qui traite des dérives des réseaux sociaux et de l'info en continue !
Juste ce qu'il faut de vulgarité, de "glauquitude" (je ne sais pas si ce mot existe mais c'est celui qui convient 😁), pour me faire sourire voir rire.
Cette satyre complètement loufoque est à lire ABSOLUMENT !!
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Oh le joli OLNI que voilà!!!
Les avis divergent sur ce genre de romans et je le comprends bien : on aime ou on déteste.

Il faut dire que Cool Killer est difficilement classable : un roman noir hyper cynique avec de l'humour et beaucoup de violence.

Un premier livre qui détonne, avec un personnage principal, Alexandre Rose, qui, du jour au lendemain, se décide à détruire notre société.

Critique des réseaux sociaux, télé-réalité, l'info en continu, notre politique, le personnage principal "casse le 4e mur" pour parler directement au lecteur. Pas d'immersion, le lecteur fait partie du roman directement.

Beaucoup de violence un peu gratuite avec beaucoup d'humour noir, même si j'ai beaucoup aimé ce livre, il y a des moments où j'ai dû sévèrement m'accrocher pour ne pas décrocher.

De longs monologues qui partent un peu dans tous les sens et surtout qui tranchent avec la légèreté juste exposée...

Les personnages de Alexandre Rose et de Junior sont les plus passionnants et les plus inquiétants car le côté obscur les a clairement engloutis.

Ce livre est étonnant et sera marquant pour moi dans ma vie de lectrice, de par sa construction totalement décalée et déjantée, ainsi que par son personnage totalement dénué de remords et de sentiments, un vrai sociopathe comme j'en ai rarement rencontré que ce soit dans mes lectures ou dans les films que j'ai pu voir.

C'est un livre très particulier à découvrir, au bon moment, laissez lui sa chance car il recèle de nombreux moments jubilatoires.

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Je me réveille. Encore un nouvelle journée de merde. Douche. Ptit dej. Je sors pour me rendre la ou l'aliénation est à son paroxysme pardon la ou je suis une esclave pardon à mon travail.
Putain on est dimanche. Je bosse pas.
Je suis déjà dehors. Je vais m'acheter un livre. Librairie. Fermé. Toujours dimanche. Tant pis je vais aller à la Fnac c'est bien capitaliste donc c'est ouvert le dimanche. Effectivement. Ouvert. Rempli de bobos qui viennent se rassurer sur leur quotient intellectuel. Sûrement négatif. Avec offense.
Quelqu'un vient. Il me demande si j'ai besoin d'aide. Non merci Kevvin avec deux v, Je vais m'en sortir toute seule.
Je me dirige vers le rayon polar. La un Amas de couvertures plus hideuses les unes que les autres. Dire qu'il y a des gens payés pour faire ça. J'ai envie de gerber. La y en a un moins degueulasse que les autres. Cool Killer. Un titre de merde. Quatrième de couverture. Ça passe. Je le prends. Non j'ai toujours pas besoin de ton aide kevvin avec deux v. Casse toi. Caisse. Argent. Retour chez moi.
Je m'installe et je lis. Putain c'est bon. Vraiment bon. Ça m'arrache le coeur d'avouer que c'est un putain de bon livre. Pourtant c'est vrai. C'est vrai et c'est flippant. Pas qu'il soit reussi. Quoi que. Flippant de réalisme. Flippant. Angoissant.
Flippant et angoissant. Cynique, drôle et percutant. Forcément maintenant je vais vous dire de le lire. Pourquoi? Parce que j'ai rien d'autre à faire. Ok. Mais surtout parce que c'est intelligent, un peu à contre-courant de tout ce qui se fait en ce moment. Un brin jubilatoire. Un brin. Parce que j'ai quand même beaucoup ri. C'est mon humour que voulez vous.
J'espère que ce « contenu » vous aura plu. En fait, je m'en fous.
Cordialement.
Non pas cordialement.
Lisez le.

Ps: je me demande si la regle 34 existe pour bookstagram.

Voilà un livre un peu inclassable… thriller… pas thriller…
On commence la lecture dans l'humour mais qui va vite se transformer en une histoire sérieuse et…

Alexandre est blasé, stressé au point de commettre un meurtre, comme ça, l'air de rien.
C'est un affreux personnage, et dans son cerveau va naître une idée folle… détruire la société bancaire pour laquelle il travaille. Il va abandonner femme et enfants pour essayer de conclure avec une jeune journaliste, qui se fait appeler Princesse.

Il va se servir de tous les moyens modernes mis à sa disposition grâce à un logiciel, CHIEN. IL va monter sa société, Cool Company. Où comment utiliser Internet, les réseaux sociaux et les technologies actuelles pour arriver à ses fins, de façon obsessionnelle !!! Et il va faire ça de façon très machiavélique.

C'est froid, cynique, réaliste, et parfaitement écrit. Pour un premier thriller, Sébastien frappe fort !!! Franchement, j'espère lire les suivants. C'est une belle découverte que je vous recommande.

Alexandre Rose, vie lambda, ingénieur, une femme, des enfants. Un matin il est responsable d'un accident mortel de trottinette, depuis ce jour, il veut tout faire basculer, que notre monde soit bouleversée
Roman très violent, assez vulgaire ou rien ne nous est épargner. Je ne suis pas contre ce genre de propos, généralement j'aime plutôt cela quand cela a un but.
Il faut le prendre comme un satyre social ou tout est décrypter, comme INFONONSTOP, les chaines d'actualité en continuent, et toutes sortes de clichés.
Le livre se lit facilement, et on ne s'ennuie pas, mais on ressent diverses émotions d'abord surprise par cet ovni littéraire, qu'il parle de la société comme personne, d'une froideur extrême, par moment, on arrive à être amusée par certains situations cocaces, mais la plupart du temps on est assez horrifiée par la teneur des propos, mais cet opus nous laisse sans aucun doute estomaquée, perdu, et déroutée car je ne peux pas croire qu'on est dans le monde qu'il décrit.
Une chose est sûre on ne peut rester indifférent a une telle publication, après je l'ai lu jusqu'au bout, mais j'ai trouvé le ton et le sujet pas vraiment transcendant, le ton est atypique, extrêmement cynique, peut-être trop pour moi, qui est quelqu'un de positive, donc c'est le genre de livre qui n'est pas fait pour moi.
Mais je ne dirais pas que c'est une déception, mais juste un énième livre que je lis, et qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
C'est toujours intéressant, de lire un livre que tout le monde parle et surtout que tout le monde aime, mais que vous ayez un avis différent.
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Nous sommes ici dans un récit provocant qui se lit rapidement, j'ai aimé l'originalité de ce livre ainsi que le portrait satirique de la société que dresse l'auteur amené avec un humour corrosif. Il dénonce et c'est explosif !

Là où le bât blesse, c'est côté personnages. Alexandre, notre personnage principal, m'a donné des envies de meurtre, un homme frustré qui après avoir tué par accident un homme, se décide à tout quitter afin de détruire la société. Certaines scènes contiennent de la violence gratuite, mais comme tous les protagonistes m'ont laissé de marbre, ça ne m'a pas touché. Peut-être que s'ils avaient été plus travaillé, j'aurais réussi à m'attacher à certains d'entre eux, même si entre nous, j'ai eu l'impression qu'ils étaient tous complètement givrés.

Malheureusement, n'ayant pas réussi à me sentir concerné par leurs histoires, je pense que ce sera un livre qui sera vite oublié.

Malgré tout, je vous conseille de vous faire votre propre avis, car l'originalité du livre vous convaincra peut-être plus que moi et il a été un coup de coeur pour d'autres.

En résumé, je pense que vous l'aurez compris, pour ma part, c'est une déception.



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