Citations sur Les Rois maudits, tome 7 : Quand un roi perd la France (47)
Il est bref en ses ordres. Comme il dit : "Moins on prononce de paroles, moins elles sont répétées et moins elles sont faussées."
L'étrange créature que l'homme ! Quand tout lui sourit, qu'il jouit d'une santé florissante, que ses affaires sont prospères, son épouse féconde et sa province en paix, n'est-ce pas là qu'il devrait élever sans cesse son âme vers le Seigneur pour lui rendre grâces de tant de bienfaits ? Point du tout ; il est oublieux de son créateur, fait la tête fière et s'emploie à braver tous les commandements. Mais dès que le malheur le frappe et que survient la calamité, alors il se rue à Dieu. Et il prie, et il s'accuse, et il promet de s'amender...Dieu a donc raison de l'accabler, puisque c'est la seule manière, semble-t-il, de faire que l'homme lui revienne..
Les tragédies de l'Histoire révèlent les grands hommes mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies.
C'est un grand travers des Français, lorsqu'ils sont dans la difficulté politique, de chercher des modèles étrangers plutôt que d'appliquer avec scrupule et exactitude les lois qui leur sont propres...
Le malheur du temps veut que les plus grands trônes ne sont point occupés par des hommes aussi grands que leur charge.
Les tragédies de l'Histoire révèlent les grands hommes; mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies.
Les tragédies de l'Histoire révèlent les grands hommes : mais ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies.
- Combien de temps pouvez-vous tenir encore ?
- Moins longtemps que nous le souhaiterions, mais plus que vous ne l'espérez.
Rien ne s'accomplit de grand, dans l'ordre politique, et rien ne dure, sans la présence d'hommes dont le génie, le caractère, la volonté inspirent, rassemblent et dirigent les énergies d'un peuple.
Tout se défait dès lors que des personnages insuffisant se succèdent au sommet de l'état. L'unité se dissout quand la profondeur s'effondre.
L'étrange créature que l'homme ! Quand tout lui sourit, qu'il jouit d'une santé florissante, que ses affaires sont prospères, son épouse féconde et sa province en paix, n'est-ce pas là qu'il devrait élever sans cesse son âme vers le Seigneur pour lui rendre grâces de tant de bienfaits ? Point du tout ; il est oublieux de son créateur, fait la tête fière et s'emploie à braver tous les commandements. Mais dès que le malheur le frappe et que survient la calamité, alors il se rue à Dieu. Et il prie, et il s'accuse, et il promet de s'amender... Dieu a donc bien raison de l'accabler, puisque c'est la seule manière, semble-t-il, de faire que l'homme lui revienne...