J’aurais voulu continuer à pleurer, maudissant ce monde. Pleurer encore et encore jusqu’à ne plus avoir de larmes. Haïr jusqu’à ne plus avoir d’injure. Me plaindre au point de ne plus rien voir autour de moi. Hurler jusqu’à ne plus rien entendre. Mourir à force de cette haine qui s’invitait volontairement en moi. Mais, je ne pouvais pas... Je ne pouvais me laisser mourir d’une façon aussi lâche. [...] Je me battrais de toute mon âme contre ce Monde pour récupérer ma vie. Je ne laisserais personne me la prendre. Elle m’appartient.
J'ai toujours pensé que dans la vie, n'importe quelle personne avait le choix. Comme si chacun de nous avait un jeu de cartes neuf au début d'une partie. La vie que nous vivons n'étant que le résultat de notre jeu. L'unique conséquence des cartes que l'on avait dévoilées.
Alors avec cette idée de la vie que j'avais adoptée depuis longtemps, je n'avais jamais réalisé qu'un jour je n'aurais pas le choix. Je n'avais jamais imaginé qu'à un moment donné je n'aurais plus les cartes en mains.
Un magicien me vola les cartes et choisit pour moi ce que serait ma vie. Je ne pouvais que subir sa décision.
J'étais victime du plus important "choix" de ma vie. Un simple choix qui m'a plongé dans les plus profonds abysses du mal.
Extrait de Pandore : Chapitre 1 : https://carolineduboisblog.wordpress.com/extrait-de-pandore-chapitre-1/